Pour une fois qu'on parle de la Belgique sans parler de pédophiles ou faits divers bizarre, je trouve que ça change un peu.
Since1999 (11 sept. 2012) disait:
Pour les suisses, belges et français, je vous conseille l'excellente émission sur Arte sur Nestlé ce soir et plus spécialement sur NestléWater
carambole (11 sept. 2012) disait:
Parce que être "libéral" signifie ne pas avoir recours aux banques ???
je ne savais pas, merci de l'info !
carambole (11 sept. 2012) disait:
il est intéressant de noter qu'une banque "publique" n'est pas censée travailler avec le privé et réciproquement ! ça restreint quelque peu le champs d'action mais bon ...
carambole (11 sept. 2012) disait:
il est intéressant de noter qu'une banque "publique" n'est pas censée travailler avec le privé et réciproquement ! ça restreint quelque peu le champs d'action mais bon ...
byron (12 sept. 2012) disait:
Non, c'est pas un bilan l'économie libérale, c'est pas "est-ce que j'ai plus payé que reçu", c'est "est-ce qu'on aurait pas pu faire mieux, est-ce que c'est bien l'optimal".
C'est très différent. En étant inefficace, tu causes un déséquilibre qui se répercute sur l'ensemble de la production et au bout du compte il y a un lésé.
carambole (12 sept. 2012) disait:
Et quand on est milliardaire il n'y a aucune raison (et surtout aucun droit) d'ouvrir sa gueule !
carambole (12 sept. 2012) disait:
C'est vrai quoi merde !
Souverain le peuple ! c'est quand même lui qui décide de la "solidarité" des uns et des autres (surtout des autres mais ça c'est accessoire ).
Et quand on est milliardaire il n'y a aucune raison (et surtout aucun droit) d'ouvrir sa gueule !
si on n'est pas content on paye et on heureux d'être privilégié et on écoute religieusement tous les gars qui donnent des leçons et qui dans la vaste majorité des cas non seulement n'ont rien fait mais surtout n'ont rien essayé de faire!
Bon par ailleurs je constate que le gouvernement comme prévu commence tout doucement à reprendre contact avec la réalité (ben oui Peugeot ne ferme pas un site par plaisir et oui les emplois ce sont les sociétés et ça n'est pas mal de pas trop charger la barque si on veut garder un minimum de compétitivité.
C'est bien mais le mal est fait : comme d'hab "on" a communiqué et entretenu des idées fausses, par pure démagogie, qui vont rendre encore plus difficiles les réformes à faire !
byron (12 sept. 2012) disait:
Pour terminer, on a montré 20 fois que si Nono est milliardaire, c'est parce qu'il a profité d'un environnement institutionnel (y compris culturel) qui lui a permis de le devenir.
carambole disait:il est soit simplement héritier soit simplement avantagé par l'état providence qu'il escroque !
droogies (12 sept. 2012) disait:1) pourquoi tu nies qu'Arnault est héritier et qu'il a escroqué l'état ?
2) aprés pourquoi de la jalousie ?
3)il a comme tout le monde voulu être meilleur que son pére.
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Carambole, stug, vous êtes délicieusement amusants. Des individus qui amassent autant de richesses l'ont inévitablement fait contre de nombreux autres individus, des ouvriers travaillant dans des conditions inacceptables quelque part dans le monde en passant par divers contribuables.
carambole (12 sept. 2012) disait:
Par ailleurs quand on lit la présentation wiki on s'aperçoit qu'il s'est sérieusement bougé et qu'il est loin de n'avoir fait que gérer son héritage en bon père de famille avec un petit coup de pouce de la gauche !!!
Férinel Inc.
En 1971, il rejoint l'entreprise familiale et convainc son père de vendre les activités BTP de l'entreprise pour 40 millions de francs, puis de reconvertir la société dans la promotion immobilière. Sous le nom commercial de Férinel, la nouvelle société se spécialise dans les appartements de tourisme avec un slogan « Férinel, propriétaire à la mer ». Nommé directeur de la construction de l'entreprise en 1974, il en devient le directeur général en 1977 avant de succéder à son père à la tête de la société en 1978. Après l'élection présidentielle en 1981 de François Mitterrand, il émigre aux États-Unis, et fonde Ferinel Inc.
Christian Dior
Trois ans plus tard, avec l'appui de la Banque Lazard en la personne d'Antoine Bernheim, Bernard Arnault rachète la Financière Agache (Société fiduciaire et financière Agache Willot) dont il devient PDG. Il prend ainsi possession du groupe Boussac (rachetée en mai 1978 par les frères Willot) en pleine débâcle de l'industrie textile, qui possède aussi Christian Dior (sauf les parfums séparés dans les années 1970), le grand magasin Le Bon Marché, l'enseigne de distribution Conforama ou encore le fabricant de couches Peaudouce. Bernard Arnault est avant tout intéressé par l'acquisition de Christian Dior, mais cette acquisition nécessitait d'acquérir le groupe Boussac dans sa totalité2.
Après avoir perçu près de 2 milliards de francs de l'État (gouvernement Fabius) contre la promesse de ne pas licencier les quelque 16 000 salariés du groupe, le 14 décembre 1984 Bernard Arnault a adressé une lettre à Laurent Fabius s'engageant ainsi : « J'assurerai personnellement la direction de la DBSF et je procéderai à la mise en œuvre du plan industriel et social tel qu'il a été communiqué aux administrations ». Il en revend les actifs les plus importants, ne conservant que la prestigieuse marque Christian Dior (Couture) et le grand magasin Le Bon Marché3. Après une restructuration sévère, les activités textiles de Boussac sont finalement revendues au groupe Prouvost. Après cette acquisition, Christian Deverloy, PDG du groupe Prouvost, déclare ne pas être lié par les engagements pris par Bernard Arnault auprès des pouvoirs publics (observation du Sénat 28/06/2001).
En 1987, le groupe Boussac devra rembourser sur injonction de la Commission de Bruxelles (décision du 15 juillet 1987) une partie des 338,5 millions de francs (51,5 millions d'euros) dont il a bénéficié : Ces différentes procédures n'atteignent pas Bernard Arnault4 qui peut désormais se concentrer au développement de Christian Dior et à ses acquisitions dans le secteur du luxe ; il devient PDG de Christian Dior en 1985, et réunit en 1989 les parfums avec la couture au sein de la holding Christian Dior SA : cette holding a pour filiales5 Christian Dior Couture, et LVMH qui possède la marque Parfums Christian Dior, anciennement propriété de Moët-Hennessy.
Article détaillé : Christian Dior (entreprise).
LVMH
Suite au krach d'octobre 1987, Bernard Arnault fait l'acquisition d'actions LVMH, le tout nouveau groupe de luxe issu de la fusion le 3 juin 1987 de deux groupes français Moët Hennessy (Champagne Moët & Chandon, Champagne Ruinart, Champagne Mercier, Champagne Canard-Duchêne, cognac Hennessy) d'une part, et du groupe Louis Vuitton (Louis Vuitton Malletier, Givenchy, Champagne Veuve Clicquot Ponsardin) d'autre part. L'année suivante, en 1988, le groupe est à la recherche d'investisseurs. Le PDG de Louis Vuitton Henri Racamier et les actionnaires demandent à Bernard Arnault de prendre une participation plus importante dans la société. Avec plus de 25 % des actions, Bernard Arnault devient un des actionnaires principaux du groupe.
À la même période, la direction du groupe connaît de fortes difficultés : outre la mésentente entre les familles, les deux coprésidents issus de la fusion (Henri Racamier pour Vuitton et Alain Chevalier pour les vins et spiritueux) divergent quant aux choix stratégiques du groupe paralysant ainsi le développement de LVMH. Alain Chevalier souhaitait revendre les activités vins et spiritueux à d'autres groupes, tandis qu'Henri Racamier devenu minoritaire dans le nouveau groupe voulait retrouver l'indépendance de Louis Vuitton. Dans ce contexte, Bernard Arnault considère que le groupe doit retrouver une direction unique et cherche à prendre la tête du groupe. Bernard Arnault profite des dissensions entre les deux hommes et s'affirme comme l'actionnaire pivot pour l'avenir du groupe (il passe des alliances successives avec les deux parties en présence).
Pour prendre le contrôle définitif du groupe, Bernard Arnault lance une OPA. Profitant de la pagaille boursière et actionnariale, il devient en juillet 1988 premier actionnaire de LVMH et actionnaire majoritaire le 6 janvier 1989, avec l'aide de la banque Lazard et du Crédit lyonnais. Bernard Arnault évince alors Alain Chevalier. Le 13 janvier 1989, Bernard Arnault est élu président du directoire de LVMH à l'unanimité. Henri Racamier cherche par tous les moyens à annuler l'OPA de Bernard Arnault6. Mais le 16 mai 1989, la Commission des opérations de bourse considère qu'aucune irrégularité n'a été commise. L'OPA de Bernard Arnault est de facto validée, il est confirmé à la tête du groupe. La structure financière du groupe LVMH fait de Bernard Arnault un manager actionnaire. Il dirige opérationnellement le groupe tout en étant son actionnaire de contrôle7.
Bernard Arnault conduit depuis un plan ambitieux de développement du groupe, faisant de LVMH le premier groupe de luxe au monde. En onze ans, la valeur du groupe a été multipliée par quinze, tandis que le chiffre d'affaires et le bénéfice ont progressé de 500 %. Bernard Arnault s'appuie sur plusieurs règles de gouvernance8 :
Il favorise la décentralisation des prises de décision concernant les marques du groupe. Bernard Arnault considère que la gestion de marques de luxe ne peut fonctionner que dans le cadre d'une organisation décentralisée. Les marques sont considérées comme des maisons à l'histoire familiale. La valeur de chaque marque est en lien étroit avec cette indépendance de pilotage. Chaque entreprise fonctionne indépendamment des autres.
Une stratégie d'acquisition tournée autour de marques challengers ou émergentes. Bernard Arnault pense le groupe LVMH autour du principe des « avantages partagés » : les marques les plus solides du groupe permettent de financer celles qui sont en croissance. L'intérêt pour Bernard Arnault est de disposer d'un premier portefeuille de grandes marques issues du domaine du luxe, dont la stabilité est suffisamment garantie. Cette solidité permet d'atténuer les à-coups de la conjoncture et de se concentrer sur de nouvelles acquisitions et le développement du groupe. C'est fort de ce principe qu'il permet par exemple à Christian Lacroix d'ouvrir sa propre maison de couture.
En juillet 1988, Arnault rachète Céline. En 1993 LVMH rachète Berluti et Kenzo. Cette même année, Bernard Arnault rachète le quotidien économique La Tribune sans parvenir à redresser ses ventes malgré des investissements qui s'élèvent à près de 150 millions d'euros9. Il décide en novembre 2007 de revendre le titre pour acquérir l'autre quotidien économique français, Les Échos, pour 240 millions d’euros10.
Les acquisitions s'enchaînent. En 1994, LVMH rachète la maison de parfum Guerlain. En 1996, Arnault rachète Loewe, puis Marc Jacobs et Sephora en 1997, Thomas Pink et Make Up For Ever en 1999, Emilio Pucci en 2000, Fendi, DKNY et La Samaritaine en 2001…
À la fin des années 1990, Bernard Arnault fait de l'art le pilier de la stratégie de communication de son groupe en achetant Philips, le numéro trois de la vente aux enchères pour 125 millions d'euros11, et le premier commissaire-priseur français Tajan12.
En 1996, le groupe LVMH de Bernard Arnault acquiert 38 % du capital de Château d'Yquem grand cru classé de Sauternes dans le vignoble bordelais. En 1998, il devint majoritaire avec 64 % des actions. Bernard Arnault mariera d'ailleurs une de ses filles au château d'Yquem.
Entre 1998 et 2001, il se passionne pour la nouvelle économie et investit notamment dans boo.com, Liberty Surf et Zebank au travers de sa holding spécialisée Europatweb. Le krach des valeurs Internet à partir de mars 2000 et plus encore les attentats du 11 septembre 2001 le convainquent d'accélérer sa sortie de ce secteur par cession au groupe Suez. Liberty Surf est vendue à Telecom Italia alors que Zebank est vendue à Egg plc.
Pour symboliser la croissance et la force du groupe LVMH aux États-Unis, Bernard Arnault décide dans les années 90 de regrouper ses activités au sein d'une même tour à New York. Il choisit Christian de Portzamparc pour réaliser ce projet13, dans lequel il s’implique personnellement14. Le 8 décembre 1999, la tour LVMH est inaugurée en présence de Hillary Clinton15.
En 2005, il devient l'homme le plus riche de France. Selon le classement 2006 du magazine Forbes des plus grandes fortunes de la planète, il passe devant sa compatriote Liliane Bettencourt et entre dans le « top 10 », au 7e rang avec une fortune estimée de 30 milliards de dollars (23,5 milliards d'euros).
En association avec Colony Capital, Groupe Arnault entre dans le capital de Carrefour le 23 mars 2007.
En 2008, il se lance sur le marché du yacht en s'offrant Princess Yachts pour un total de 253 millions d'euros puis en prenant le contrôle de Royal van Lent pour un montant quasiment équivalent16.
carambole (12 sept. 2012) disait:
Par ailleurs quand on lit la présentation wiki on s'aperçoit qu'il s'est sérieusement bougé et qu'il est loin de n'avoir fait que gérer son héritage en bon père de famille avec un petit coup de pouce de la gauche !!!
Férinel Inc.
En 1971, il rejoint l'entreprise familiale et convainc son père de vendre les activités BTP de l'entreprise pour 40 millions de francs, puis de reconvertir la société dans la promotion immobilière. Sous le nom commercial de Férinel, la nouvelle société se spécialise dans les appartements de tourisme avec un slogan « Férinel, propriétaire à la mer ». Nommé directeur de la construction de l'entreprise en 1974, il en devient le directeur général en 1977 avant de succéder à son père à la tête de la société en 1978. Après l'élection présidentielle en 1981 de François Mitterrand, il émigre aux États-Unis, et fonde Ferinel Inc.
Christian Dior
Trois ans plus tard, avec l'appui de la Banque Lazard en la personne d'Antoine Bernheim, Bernard Arnault rachète la Financière Agache (Société fiduciaire et financière Agache Willot) dont il devient PDG. Il prend ainsi possession du groupe Boussac (rachetée en mai 1978 par les frères Willot) en pleine débâcle de l'industrie textile, qui possède aussi Christian Dior (sauf les parfums séparés dans les années 1970), le grand magasin Le Bon Marché, l'enseigne de distribution Conforama ou encore le fabricant de couches Peaudouce. Bernard Arnault est avant tout intéressé par l'acquisition de Christian Dior, mais cette acquisition nécessitait d'acquérir le groupe Boussac dans sa totalité2.
Après avoir perçu près de 2 milliards de francs de l'État (gouvernement Fabius) contre la promesse de ne pas licencier les quelque 16 000 salariés du groupe, le 14 décembre 1984 Bernard Arnault a adressé une lettre à Laurent Fabius s'engageant ainsi : « J'assurerai personnellement la direction de la DBSF et je procéderai à la mise en œuvre du plan industriel et social tel qu'il a été communiqué aux administrations ». Il en revend les actifs les plus importants, ne conservant que la prestigieuse marque Christian Dior (Couture) et le grand magasin Le Bon Marché3. Après une restructuration sévère, les activités textiles de Boussac sont finalement revendues au groupe Prouvost. Après cette acquisition, Christian Deverloy, PDG du groupe Prouvost, déclare ne pas être lié par les engagements pris par Bernard Arnault auprès des pouvoirs publics (observation du Sénat 28/06/2001).
En 1987, le groupe Boussac devra rembourser sur injonction de la Commission de Bruxelles (décision du 15 juillet 1987) une partie des 338,5 millions de francs (51,5 millions d'euros) dont il a bénéficié : Ces différentes procédures n'atteignent pas Bernard Arnault4 qui peut désormais se concentrer au développement de Christian Dior et à ses acquisitions dans le secteur du luxe ; il devient PDG de Christian Dior en 1985, et réunit en 1989 les parfums avec la couture au sein de la holding Christian Dior SA : cette holding a pour filiales5 Christian Dior Couture, et LVMH qui possède la marque Parfums Christian Dior, anciennement propriété de Moët-Hennessy.
Article détaillé : Christian Dior (entreprise).
LVMH
Suite au krach d'octobre 1987, Bernard Arnault fait l'acquisition d'actions LVMH, le tout nouveau groupe de luxe issu de la fusion le 3 juin 1987 de deux groupes français Moët Hennessy (Champagne Moët & Chandon, Champagne Ruinart, Champagne Mercier, Champagne Canard-Duchêne, cognac Hennessy) d'une part, et du groupe Louis Vuitton (Louis Vuitton Malletier, Givenchy, Champagne Veuve Clicquot Ponsardin) d'autre part. L'année suivante, en 1988, le groupe est à la recherche d'investisseurs. Le PDG de Louis Vuitton Henri Racamier et les actionnaires demandent à Bernard Arnault de prendre une participation plus importante dans la société. Avec plus de 25 % des actions, Bernard Arnault devient un des actionnaires principaux du groupe.
À la même période, la direction du groupe connaît de fortes difficultés : outre la mésentente entre les familles, les deux coprésidents issus de la fusion (Henri Racamier pour Vuitton et Alain Chevalier pour les vins et spiritueux) divergent quant aux choix stratégiques du groupe paralysant ainsi le développement de LVMH. Alain Chevalier souhaitait revendre les activités vins et spiritueux à d'autres groupes, tandis qu'Henri Racamier devenu minoritaire dans le nouveau groupe voulait retrouver l'indépendance de Louis Vuitton. Dans ce contexte, Bernard Arnault considère que le groupe doit retrouver une direction unique et cherche à prendre la tête du groupe. Bernard Arnault profite des dissensions entre les deux hommes et s'affirme comme l'actionnaire pivot pour l'avenir du groupe (il passe des alliances successives avec les deux parties en présence).
Pour prendre le contrôle définitif du groupe, Bernard Arnault lance une OPA. Profitant de la pagaille boursière et actionnariale, il devient en juillet 1988 premier actionnaire de LVMH et actionnaire majoritaire le 6 janvier 1989, avec l'aide de la banque Lazard et du Crédit lyonnais. Bernard Arnault évince alors Alain Chevalier. Le 13 janvier 1989, Bernard Arnault est élu président du directoire de LVMH à l'unanimité. Henri Racamier cherche par tous les moyens à annuler l'OPA de Bernard Arnault6. Mais le 16 mai 1989, la Commission des opérations de bourse considère qu'aucune irrégularité n'a été commise. L'OPA de Bernard Arnault est de facto validée, il est confirmé à la tête du groupe. La structure financière du groupe LVMH fait de Bernard Arnault un manager actionnaire. Il dirige opérationnellement le groupe tout en étant son actionnaire de contrôle7.
Bernard Arnault conduit depuis un plan ambitieux de développement du groupe, faisant de LVMH le premier groupe de luxe au monde. En onze ans, la valeur du groupe a été multipliée par quinze, tandis que le chiffre d'affaires et le bénéfice ont progressé de 500 %. Bernard Arnault s'appuie sur plusieurs règles de gouvernance8 :
Il favorise la décentralisation des prises de décision concernant les marques du groupe. Bernard Arnault considère que la gestion de marques de luxe ne peut fonctionner que dans le cadre d'une organisation décentralisée. Les marques sont considérées comme des maisons à l'histoire familiale. La valeur de chaque marque est en lien étroit avec cette indépendance de pilotage. Chaque entreprise fonctionne indépendamment des autres.
Une stratégie d'acquisition tournée autour de marques challengers ou émergentes. Bernard Arnault pense le groupe LVMH autour du principe des « avantages partagés » : les marques les plus solides du groupe permettent de financer celles qui sont en croissance. L'intérêt pour Bernard Arnault est de disposer d'un premier portefeuille de grandes marques issues du domaine du luxe, dont la stabilité est suffisamment garantie. Cette solidité permet d'atténuer les à-coups de la conjoncture et de se concentrer sur de nouvelles acquisitions et le développement du groupe. C'est fort de ce principe qu'il permet par exemple à Christian Lacroix d'ouvrir sa propre maison de couture.
En juillet 1988, Arnault rachète Céline. En 1993 LVMH rachète Berluti et Kenzo. Cette même année, Bernard Arnault rachète le quotidien économique La Tribune sans parvenir à redresser ses ventes malgré des investissements qui s'élèvent à près de 150 millions d'euros9. Il décide en novembre 2007 de revendre le titre pour acquérir l'autre quotidien économique français, Les Échos, pour 240 millions d’euros10.
Les acquisitions s'enchaînent. En 1994, LVMH rachète la maison de parfum Guerlain. En 1996, Arnault rachète Loewe, puis Marc Jacobs et Sephora en 1997, Thomas Pink et Make Up For Ever en 1999, Emilio Pucci en 2000, Fendi, DKNY et La Samaritaine en 2001…
À la fin des années 1990, Bernard Arnault fait de l'art le pilier de la stratégie de communication de son groupe en achetant Philips, le numéro trois de la vente aux enchères pour 125 millions d'euros11, et le premier commissaire-priseur français Tajan12.
En 1996, le groupe LVMH de Bernard Arnault acquiert 38 % du capital de Château d'Yquem grand cru classé de Sauternes dans le vignoble bordelais. En 1998, il devint majoritaire avec 64 % des actions. Bernard Arnault mariera d'ailleurs une de ses filles au château d'Yquem.
Entre 1998 et 2001, il se passionne pour la nouvelle économie et investit notamment dans boo.com, Liberty Surf et Zebank au travers de sa holding spécialisée Europatweb. Le krach des valeurs Internet à partir de mars 2000 et plus encore les attentats du 11 septembre 2001 le convainquent d'accélérer sa sortie de ce secteur par cession au groupe Suez. Liberty Surf est vendue à Telecom Italia alors que Zebank est vendue à Egg plc.
Pour symboliser la croissance et la force du groupe LVMH aux États-Unis, Bernard Arnault décide dans les années 90 de regrouper ses activités au sein d'une même tour à New York. Il choisit Christian de Portzamparc pour réaliser ce projet13, dans lequel il s’implique personnellement14. Le 8 décembre 1999, la tour LVMH est inaugurée en présence de Hillary Clinton15.
En 2005, il devient l'homme le plus riche de France. Selon le classement 2006 du magazine Forbes des plus grandes fortunes de la planète, il passe devant sa compatriote Liliane Bettencourt et entre dans le « top 10 », au 7e rang avec une fortune estimée de 30 milliards de dollars (23,5 milliards d'euros).
En association avec Colony Capital, Groupe Arnault entre dans le capital de Carrefour le 23 mars 2007.
En 2008, il se lance sur le marché du yacht en s'offrant Princess Yachts pour un total de 253 millions d'euros puis en prenant le contrôle de Royal van Lent pour un montant quasiment équivalent16.
carambole (12 sept. 2012) disait:
Par ailleurs quand on lit la présentation wiki on s'aperçoit qu'il s'est sérieusement bougé et qu'il est loin de n'avoir fait que gérer son héritage en bon père de famille avec un petit coup de pouce de la gauche !!!
Férinel Inc.
En 1971, il rejoint l'entreprise familiale et convainc son père de vendre les activités BTP de l'entreprise pour 40 millions de francs, puis de reconvertir la société dans la promotion immobilière. Sous le nom commercial de Férinel, la nouvelle société se spécialise dans les appartements de tourisme avec un slogan « Férinel, propriétaire à la mer ». Nommé directeur de la construction de l'entreprise en 1974, il en devient le directeur général en 1977 avant de succéder à son père à la tête de la société en 1978. Après l'élection présidentielle en 1981 de François Mitterrand, il émigre aux États-Unis, et fonde Ferinel Inc.
Christian Dior
Trois ans plus tard, avec l'appui de la Banque Lazard en la personne d'Antoine Bernheim, Bernard Arnault rachète la Financière Agache (Société fiduciaire et financière Agache Willot) dont il devient PDG. Il prend ainsi possession du groupe Boussac (rachetée en mai 1978 par les frères Willot) en pleine débâcle de l'industrie textile, qui possède aussi Christian Dior (sauf les parfums séparés dans les années 1970), le grand magasin Le Bon Marché, l'enseigne de distribution Conforama ou encore le fabricant de couches Peaudouce. Bernard Arnault est avant tout intéressé par l'acquisition de Christian Dior, mais cette acquisition nécessitait d'acquérir le groupe Boussac dans sa totalité2.
Après avoir perçu près de 2 milliards de francs de l'État (gouvernement Fabius) contre la promesse de ne pas licencier les quelque 16 000 salariés du groupe, le 14 décembre 1984 Bernard Arnault a adressé une lettre à Laurent Fabius s'engageant ainsi : « J'assurerai personnellement la direction de la DBSF et je procéderai à la mise en œuvre du plan industriel et social tel qu'il a été communiqué aux administrations ». Il en revend les actifs les plus importants, ne conservant que la prestigieuse marque Christian Dior (Couture) et le grand magasin Le Bon Marché3. Après une restructuration sévère, les activités textiles de Boussac sont finalement revendues au groupe Prouvost. Après cette acquisition, Christian Deverloy, PDG du groupe Prouvost, déclare ne pas être lié par les engagements pris par Bernard Arnault auprès des pouvoirs publics (observation du Sénat 28/06/2001).
En 1987, le groupe Boussac devra rembourser sur injonction de la Commission de Bruxelles (décision du 15 juillet 1987) une partie des 338,5 millions de francs (51,5 millions d'euros) dont il a bénéficié : Ces différentes procédures n'atteignent pas Bernard Arnault4 qui peut désormais se concentrer au développement de Christian Dior et à ses acquisitions dans le secteur du luxe ; il devient PDG de Christian Dior en 1985, et réunit en 1989 les parfums avec la couture au sein de la holding Christian Dior SA : cette holding a pour filiales5 Christian Dior Couture, et LVMH qui possède la marque Parfums Christian Dior, anciennement propriété de Moët-Hennessy.
Article détaillé : Christian Dior (entreprise).
LVMH
Suite au krach d'octobre 1987, Bernard Arnault fait l'acquisition d'actions LVMH, le tout nouveau groupe de luxe issu de la fusion le 3 juin 1987 de deux groupes français Moët Hennessy (Champagne Moët & Chandon, Champagne Ruinart, Champagne Mercier, Champagne Canard-Duchêne, cognac Hennessy) d'une part, et du groupe Louis Vuitton (Louis Vuitton Malletier, Givenchy, Champagne Veuve Clicquot Ponsardin) d'autre part. L'année suivante, en 1988, le groupe est à la recherche d'investisseurs. Le PDG de Louis Vuitton Henri Racamier et les actionnaires demandent à Bernard Arnault de prendre une participation plus importante dans la société. Avec plus de 25 % des actions, Bernard Arnault devient un des actionnaires principaux du groupe.
À la même période, la direction du groupe connaît de fortes difficultés : outre la mésentente entre les familles, les deux coprésidents issus de la fusion (Henri Racamier pour Vuitton et Alain Chevalier pour les vins et spiritueux) divergent quant aux choix stratégiques du groupe paralysant ainsi le développement de LVMH. Alain Chevalier souhaitait revendre les activités vins et spiritueux à d'autres groupes, tandis qu'Henri Racamier devenu minoritaire dans le nouveau groupe voulait retrouver l'indépendance de Louis Vuitton. Dans ce contexte, Bernard Arnault considère que le groupe doit retrouver une direction unique et cherche à prendre la tête du groupe. Bernard Arnault profite des dissensions entre les deux hommes et s'affirme comme l'actionnaire pivot pour l'avenir du groupe (il passe des alliances successives avec les deux parties en présence).
Pour prendre le contrôle définitif du groupe, Bernard Arnault lance une OPA. Profitant de la pagaille boursière et actionnariale, il devient en juillet 1988 premier actionnaire de LVMH et actionnaire majoritaire le 6 janvier 1989, avec l'aide de la banque Lazard et du Crédit lyonnais. Bernard Arnault évince alors Alain Chevalier. Le 13 janvier 1989, Bernard Arnault est élu président du directoire de LVMH à l'unanimité. Henri Racamier cherche par tous les moyens à annuler l'OPA de Bernard Arnault6. Mais le 16 mai 1989, la Commission des opérations de bourse considère qu'aucune irrégularité n'a été commise. L'OPA de Bernard Arnault est de facto validée, il est confirmé à la tête du groupe. La structure financière du groupe LVMH fait de Bernard Arnault un manager actionnaire. Il dirige opérationnellement le groupe tout en étant son actionnaire de contrôle7.
Bernard Arnault conduit depuis un plan ambitieux de développement du groupe, faisant de LVMH le premier groupe de luxe au monde. En onze ans, la valeur du groupe a été multipliée par quinze, tandis que le chiffre d'affaires et le bénéfice ont progressé de 500 %. Bernard Arnault s'appuie sur plusieurs règles de gouvernance8 :
Il favorise la décentralisation des prises de décision concernant les marques du groupe. Bernard Arnault considère que la gestion de marques de luxe ne peut fonctionner que dans le cadre d'une organisation décentralisée. Les marques sont considérées comme des maisons à l'histoire familiale. La valeur de chaque marque est en lien étroit avec cette indépendance de pilotage. Chaque entreprise fonctionne indépendamment des autres.
Une stratégie d'acquisition tournée autour de marques challengers ou émergentes. Bernard Arnault pense le groupe LVMH autour du principe des « avantages partagés » : les marques les plus solides du groupe permettent de financer celles qui sont en croissance. L'intérêt pour Bernard Arnault est de disposer d'un premier portefeuille de grandes marques issues du domaine du luxe, dont la stabilité est suffisamment garantie. Cette solidité permet d'atténuer les à-coups de la conjoncture et de se concentrer sur de nouvelles acquisitions et le développement du groupe. C'est fort de ce principe qu'il permet par exemple à Christian Lacroix d'ouvrir sa propre maison de couture.
En juillet 1988, Arnault rachète Céline. En 1993 LVMH rachète Berluti et Kenzo. Cette même année, Bernard Arnault rachète le quotidien économique La Tribune sans parvenir à redresser ses ventes malgré des investissements qui s'élèvent à près de 150 millions d'euros9. Il décide en novembre 2007 de revendre le titre pour acquérir l'autre quotidien économique français, Les Échos, pour 240 millions d’euros10.
Les acquisitions s'enchaînent. En 1994, LVMH rachète la maison de parfum Guerlain. En 1996, Arnault rachète Loewe, puis Marc Jacobs et Sephora en 1997, Thomas Pink et Make Up For Ever en 1999, Emilio Pucci en 2000, Fendi, DKNY et La Samaritaine en 2001…
À la fin des années 1990, Bernard Arnault fait de l'art le pilier de la stratégie de communication de son groupe en achetant Philips, le numéro trois de la vente aux enchères pour 125 millions d'euros11, et le premier commissaire-priseur français Tajan12.
En 1996, le groupe LVMH de Bernard Arnault acquiert 38 % du capital de Château d'Yquem grand cru classé de Sauternes dans le vignoble bordelais. En 1998, il devint majoritaire avec 64 % des actions. Bernard Arnault mariera d'ailleurs une de ses filles au château d'Yquem.
Entre 1998 et 2001, il se passionne pour la nouvelle économie et investit notamment dans boo.com, Liberty Surf et Zebank au travers de sa holding spécialisée Europatweb. Le krach des valeurs Internet à partir de mars 2000 et plus encore les attentats du 11 septembre 2001 le convainquent d'accélérer sa sortie de ce secteur par cession au groupe Suez. Liberty Surf est vendue à Telecom Italia alors que Zebank est vendue à Egg plc.
Pour symboliser la croissance et la force du groupe LVMH aux États-Unis, Bernard Arnault décide dans les années 90 de regrouper ses activités au sein d'une même tour à New York. Il choisit Christian de Portzamparc pour réaliser ce projet13, dans lequel il s’implique personnellement14. Le 8 décembre 1999, la tour LVMH est inaugurée en présence de Hillary Clinton15.
En 2005, il devient l'homme le plus riche de France. Selon le classement 2006 du magazine Forbes des plus grandes fortunes de la planète, il passe devant sa compatriote Liliane Bettencourt et entre dans le « top 10 », au 7e rang avec une fortune estimée de 30 milliards de dollars (23,5 milliards d'euros).
En association avec Colony Capital, Groupe Arnault entre dans le capital de Carrefour le 23 mars 2007.
En 2008, il se lance sur le marché du yacht en s'offrant Princess Yachts pour un total de 253 millions d'euros puis en prenant le contrôle de Royal van Lent pour un montant quasiment équivalent16.
carambole (12 sept. 2012) disait:
Par ailleurs quand on lit la présentation wiki on s'aperçoit qu'il s'est sérieusement bougé et qu'il est loin de n'avoir fait que gérer son héritage en bon père de famille avec un petit coup de pouce de la gauche !!!
Férinel Inc.
En 1971, il rejoint l'entreprise familiale et convainc son père de vendre les activités BTP de l'entreprise pour 40 millions de francs, puis de reconvertir la société dans la promotion immobilière. Sous le nom commercial de Férinel, la nouvelle société se spécialise dans les appartements de tourisme avec un slogan « Férinel, propriétaire à la mer ». Nommé directeur de la construction de l'entreprise en 1974, il en devient le directeur général en 1977 avant de succéder à son père à la tête de la société en 1978. Après l'élection présidentielle en 1981 de François Mitterrand, il émigre aux États-Unis, et fonde Ferinel Inc.
Christian Dior
Trois ans plus tard, avec l'appui de la Banque Lazard en la personne d'Antoine Bernheim, Bernard Arnault rachète la Financière Agache (Société fiduciaire et financière Agache Willot) dont il devient PDG. Il prend ainsi possession du groupe Boussac (rachetée en mai 1978 par les frères Willot) en pleine débâcle de l'industrie textile, qui possède aussi Christian Dior (sauf les parfums séparés dans les années 1970), le grand magasin Le Bon Marché, l'enseigne de distribution Conforama ou encore le fabricant de couches Peaudouce. Bernard Arnault est avant tout intéressé par l'acquisition de Christian Dior, mais cette acquisition nécessitait d'acquérir le groupe Boussac dans sa totalité2.
Après avoir perçu près de 2 milliards de francs de l'État (gouvernement Fabius) contre la promesse de ne pas licencier les quelque 16 000 salariés du groupe, le 14 décembre 1984 Bernard Arnault a adressé une lettre à Laurent Fabius s'engageant ainsi : « J'assurerai personnellement la direction de la DBSF et je procéderai à la mise en œuvre du plan industriel et social tel qu'il a été communiqué aux administrations ». Il en revend les actifs les plus importants, ne conservant que la prestigieuse marque Christian Dior (Couture) et le grand magasin Le Bon Marché3. Après une restructuration sévère, les activités textiles de Boussac sont finalement revendues au groupe Prouvost. Après cette acquisition, Christian Deverloy, PDG du groupe Prouvost, déclare ne pas être lié par les engagements pris par Bernard Arnault auprès des pouvoirs publics (observation du Sénat 28/06/2001).
En 1987, le groupe Boussac devra rembourser sur injonction de la Commission de Bruxelles (décision du 15 juillet 1987) une partie des 338,5 millions de francs (51,5 millions d'euros) dont il a bénéficié : Ces différentes procédures n'atteignent pas Bernard Arnault4 qui peut désormais se concentrer au développement de Christian Dior et à ses acquisitions dans le secteur du luxe ; il devient PDG de Christian Dior en 1985, et réunit en 1989 les parfums avec la couture au sein de la holding Christian Dior SA : cette holding a pour filiales5 Christian Dior Couture, et LVMH qui possède la marque Parfums Christian Dior, anciennement propriété de Moët-Hennessy.
Article détaillé : Christian Dior (entreprise).
LVMH
Suite au krach d'octobre 1987, Bernard Arnault fait l'acquisition d'actions LVMH, le tout nouveau groupe de luxe issu de la fusion le 3 juin 1987 de deux groupes français Moët Hennessy (Champagne Moët & Chandon, Champagne Ruinart, Champagne Mercier, Champagne Canard-Duchêne, cognac Hennessy) d'une part, et du groupe Louis Vuitton (Louis Vuitton Malletier, Givenchy, Champagne Veuve Clicquot Ponsardin) d'autre part. L'année suivante, en 1988, le groupe est à la recherche d'investisseurs. Le PDG de Louis Vuitton Henri Racamier et les actionnaires demandent à Bernard Arnault de prendre une participation plus importante dans la société. Avec plus de 25 % des actions, Bernard Arnault devient un des actionnaires principaux du groupe.
À la même période, la direction du groupe connaît de fortes difficultés : outre la mésentente entre les familles, les deux coprésidents issus de la fusion (Henri Racamier pour Vuitton et Alain Chevalier pour les vins et spiritueux) divergent quant aux choix stratégiques du groupe paralysant ainsi le développement de LVMH. Alain Chevalier souhaitait revendre les activités vins et spiritueux à d'autres groupes, tandis qu'Henri Racamier devenu minoritaire dans le nouveau groupe voulait retrouver l'indépendance de Louis Vuitton. Dans ce contexte, Bernard Arnault considère que le groupe doit retrouver une direction unique et cherche à prendre la tête du groupe. Bernard Arnault profite des dissensions entre les deux hommes et s'affirme comme l'actionnaire pivot pour l'avenir du groupe (il passe des alliances successives avec les deux parties en présence).
Pour prendre le contrôle définitif du groupe, Bernard Arnault lance une OPA. Profitant de la pagaille boursière et actionnariale, il devient en juillet 1988 premier actionnaire de LVMH et actionnaire majoritaire le 6 janvier 1989, avec l'aide de la banque Lazard et du Crédit lyonnais. Bernard Arnault évince alors Alain Chevalier. Le 13 janvier 1989, Bernard Arnault est élu président du directoire de LVMH à l'unanimité. Henri Racamier cherche par tous les moyens à annuler l'OPA de Bernard Arnault6. Mais le 16 mai 1989, la Commission des opérations de bourse considère qu'aucune irrégularité n'a été commise. L'OPA de Bernard Arnault est de facto validée, il est confirmé à la tête du groupe. La structure financière du groupe LVMH fait de Bernard Arnault un manager actionnaire. Il dirige opérationnellement le groupe tout en étant son actionnaire de contrôle7.
Bernard Arnault conduit depuis un plan ambitieux de développement du groupe, faisant de LVMH le premier groupe de luxe au monde. En onze ans, la valeur du groupe a été multipliée par quinze, tandis que le chiffre d'affaires et le bénéfice ont progressé de 500 %. Bernard Arnault s'appuie sur plusieurs règles de gouvernance8 :
Il favorise la décentralisation des prises de décision concernant les marques du groupe. Bernard Arnault considère que la gestion de marques de luxe ne peut fonctionner que dans le cadre d'une organisation décentralisée. Les marques sont considérées comme des maisons à l'histoire familiale. La valeur de chaque marque est en lien étroit avec cette indépendance de pilotage. Chaque entreprise fonctionne indépendamment des autres.
Une stratégie d'acquisition tournée autour de marques challengers ou émergentes. Bernard Arnault pense le groupe LVMH autour du principe des « avantages partagés » : les marques les plus solides du groupe permettent de financer celles qui sont en croissance. L'intérêt pour Bernard Arnault est de disposer d'un premier portefeuille de grandes marques issues du domaine du luxe, dont la stabilité est suffisamment garantie. Cette solidité permet d'atténuer les à-coups de la conjoncture et de se concentrer sur de nouvelles acquisitions et le développement du groupe. C'est fort de ce principe qu'il permet par exemple à Christian Lacroix d'ouvrir sa propre maison de couture.
En juillet 1988, Arnault rachète Céline. En 1993 LVMH rachète Berluti et Kenzo. Cette même année, Bernard Arnault rachète le quotidien économique La Tribune sans parvenir à redresser ses ventes malgré des investissements qui s'élèvent à près de 150 millions d'euros9. Il décide en novembre 2007 de revendre le titre pour acquérir l'autre quotidien économique français, Les Échos, pour 240 millions d’euros10.
Les acquisitions s'enchaînent. En 1994, LVMH rachète la maison de parfum Guerlain. En 1996, Arnault rachète Loewe, puis Marc Jacobs et Sephora en 1997, Thomas Pink et Make Up For Ever en 1999, Emilio Pucci en 2000, Fendi, DKNY et La Samaritaine en 2001…
À la fin des années 1990, Bernard Arnault fait de l'art le pilier de la stratégie de communication de son groupe en achetant Philips, le numéro trois de la vente aux enchères pour 125 millions d'euros11, et le premier commissaire-priseur français Tajan12.
En 1996, le groupe LVMH de Bernard Arnault acquiert 38 % du capital de Château d'Yquem grand cru classé de Sauternes dans le vignoble bordelais. En 1998, il devint majoritaire avec 64 % des actions. Bernard Arnault mariera d'ailleurs une de ses filles au château d'Yquem.
Entre 1998 et 2001, il se passionne pour la nouvelle économie et investit notamment dans boo.com, Liberty Surf et Zebank au travers de sa holding spécialisée Europatweb. Le krach des valeurs Internet à partir de mars 2000 et plus encore les attentats du 11 septembre 2001 le convainquent d'accélérer sa sortie de ce secteur par cession au groupe Suez. Liberty Surf est vendue à Telecom Italia alors que Zebank est vendue à Egg plc.
Pour symboliser la croissance et la force du groupe LVMH aux États-Unis, Bernard Arnault décide dans les années 90 de regrouper ses activités au sein d'une même tour à New York. Il choisit Christian de Portzamparc pour réaliser ce projet13, dans lequel il s’implique personnellement14. Le 8 décembre 1999, la tour LVMH est inaugurée en présence de Hillary Clinton15.
En 2005, il devient l'homme le plus riche de France. Selon le classement 2006 du magazine Forbes des plus grandes fortunes de la planète, il passe devant sa compatriote Liliane Bettencourt et entre dans le « top 10 », au 7e rang avec une fortune estimée de 30 milliards de dollars (23,5 milliards d'euros).
En association avec Colony Capital, Groupe Arnault entre dans le capital de Carrefour le 23 mars 2007.
En 2008, il se lance sur le marché du yacht en s'offrant Princess Yachts pour un total de 253 millions d'euros puis en prenant le contrôle de Royal van Lent pour un montant quasiment équivalent16.
Stug (12 sept. 2012) disait:
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Carambole, stug, vous êtes délicieusement amusants. Des individus qui amassent autant de richesses l'ont inévitablement fait contre de nombreux autres individus, des ouvriers travaillant dans des conditions inacceptables quelque part dans le monde en passant par divers contribuables.
bah je crois que c'est un des marqueurs entre droite et gauche. La gauche pense que les riches sont riches car les pauvres sont pauvrs (en gros le riche est un voleur) et la droite pense que quand le riche devient plus riche, le pauvre devient moins pauvre (d'une maniere generale, sur des cas particuliers, les 2 existent).
Quand Nanard reprend une boite en faillite, qu'il en fai tun fleuron du luxe international, meme s'il a dt virer des gens pour cela, il en a rembauché derriere. En devenant immensement riche, il a rendu d'autres personnes plus riches (moins pauvres pour les gens de gauche).
J'ai bossé pour Nanard, et je t'assure que les gens se battent non seulement pour se faire embaucher, mais aussi pour y rester. L'image de la petite main miserableemnt payée qui pleure a longueur de journée, c'est des conneries. Les gens chez lvmh ont de belles vies professionnelles.
il eest devenu riche, il n'a volé personne malgré ce que certains essaie de faire croire. Si aujourd'hui il voulait partir en suisse ou bouthan, c'est son probleme, les lecons de morale sont malvenues vu qu'il a contribué en 1 an plus que vous ne contribuez en une vie a la société, a l'Etat, au bien etre en France.
Encore une fois, si vous revez d'un patron qui fait des milliard mais se paie au smic et surpaie ses ouvriers, la voie vous est ouverte, personne ne vous empeche de devenir ce patron
carambole (12 sept. 2012) disait:
parce qu'évidemment le mieux ce serait un gars riche et des gars qui gagnent très bien leur vie. Mais pas de pot ce n'est pas dans la nature humaine. Tu peux essayer de t'en approcher mais ce n'est apparemment pas en allant piquer 75% des gains du riche
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Stug (12 sept. 2012) disait:
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Carambole, stug, vous êtes délicieusement amusants. Des individus qui amassent autant de richesses l'ont inévitablement fait contre de nombreux autres individus, des ouvriers travaillant dans des conditions inacceptables quelque part dans le monde en passant par divers contribuables.
bah je crois que c'est un des marqueurs entre droite et gauche. La gauche pense que les riches sont riches car les pauvres sont pauvrs (en gros le riche est un voleur) et la droite pense que quand le riche devient plus riche, le pauvre devient moins pauvre (d'une maniere generale, sur des cas particuliers, les 2 existent).
Quand Nanard reprend une boite en faillite, qu'il en fai tun fleuron du luxe international, meme s'il a dt virer des gens pour cela, il en a rembauché derriere. En devenant immensement riche, il a rendu d'autres personnes plus riches (moins pauvres pour les gens de gauche).
J'ai bossé pour Nanard, et je t'assure que les gens se battent non seulement pour se faire embaucher, mais aussi pour y rester. L'image de la petite main miserableemnt payée qui pleure a longueur de journée, c'est des conneries. Les gens chez lvmh ont de belles vies professionnelles.
il eest devenu riche, il n'a volé personne malgré ce que certains essaie de faire croire. Si aujourd'hui il voulait partir en suisse ou bouthan, c'est son probleme, les lecons de morale sont malvenues vu qu'il a contribué en 1 an plus que vous ne contribuez en une vie a la société, a l'Etat, au bien etre en France.
Encore une fois, si vous revez d'un patron qui fait des milliard mais se paie au smic et surpaie ses ouvriers, la voie vous est ouverte, personne ne vous empeche de devenir ce patron
Toi qui est bien catho, tu connais l'histoire de l'obole de la veuve ? Alors B. Arnault est loin du compte et contribue largement moins que beaucoup d'autres !
ak (12 sept. 2012) disait:
carambole (12 sept. 2012) disait:
parce qu'évidemment le mieux ce serait un gars riche et des gars qui gagnent très bien leur vie. Mais pas de pot ce n'est pas dans la nature humaine. Tu peux essayer de t'en approcher mais ce n'est apparemment pas en allant piquer 75% des gains du riche
ben un bout quand meme.. si ce 75% permet d'avoir de meilleures écoles avec des salles moins bondées et ce genre de trucs, les moins riches profitent un peu plus des richesses des très riches
Stug (12 sept. 2012) disait:
(...)
Dans la société actuelle, la société que vous avez voulu, Arnaud ne doit que ce qu'on lui demande, et puisque l'internationalisme est une vertue, il peut meme choisir (le cas echeant) d'aller contribuer en Belgique, en Suisse ou au Qatar (souvenez vous que toutes les culutres se valent ...). Dans la société que vous avez voulu, Arnaud ne vous doit plus rien. La morale n'existe meme plus.
(...)
Stug (12 sept. 2012) disait:
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Stug (12 sept. 2012) disait:
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Carambole, stug, vous êtes délicieusement amusants. Des individus qui amassent autant de richesses l'ont inévitablement fait contre de nombreux autres individus, des ouvriers travaillant dans des conditions inacceptables quelque part dans le monde en passant par divers contribuables.
bah je crois que c'est un des marqueurs entre droite et gauche. La gauche pense que les riches sont riches car les pauvres sont pauvrs (en gros le riche est un voleur) et la droite pense que quand le riche devient plus riche, le pauvre devient moins pauvre (d'une maniere generale, sur des cas particuliers, les 2 existent).
Quand Nanard reprend une boite en faillite, qu'il en fai tun fleuron du luxe international, meme s'il a dt virer des gens pour cela, il en a rembauché derriere. En devenant immensement riche, il a rendu d'autres personnes plus riches (moins pauvres pour les gens de gauche).
J'ai bossé pour Nanard, et je t'assure que les gens se battent non seulement pour se faire embaucher, mais aussi pour y rester. L'image de la petite main miserableemnt payée qui pleure a longueur de journée, c'est des conneries. Les gens chez lvmh ont de belles vies professionnelles.
il eest devenu riche, il n'a volé personne malgré ce que certains essaie de faire croire. Si aujourd'hui il voulait partir en suisse ou bouthan, c'est son probleme, les lecons de morale sont malvenues vu qu'il a contribué en 1 an plus que vous ne contribuez en une vie a la société, a l'Etat, au bien etre en France.
Encore une fois, si vous revez d'un patron qui fait des milliard mais se paie au smic et surpaie ses ouvriers, la voie vous est ouverte, personne ne vous empeche de devenir ce patron
Toi qui est bien catho, tu connais l'histoire de l'obole de la veuve ? Alors B. Arnault est loin du compte et contribue largement moins que beaucoup d'autres !
Ce qui est tres drole c'est que desormais vous vous refugiez derriere la morale chretienne ... vous qui avez voulu une société dechristianisée
vous voulez des patrons qui font tout pour leurs ouvriers, et vous avez voulu mettre fin au paternalisme
vous voulez du patriotisme economique, alors que vous avez tué le patriotisme et avec posé l'internatinalisme en valeur fondamentale.
C'est a pleurer de rire, vous realisez tout ce que vos idées ont entrainé comme amoralisation, comme exces et effet pervers.
C'est bien, vous finissez par toucher du doigt la limite de vos raisonnement (meme si vous ne l'admettrez jamais).
Dans la société actuelle, la société que vous avez voulu, Arnaud ne doit que ce qu'on lui demande, et puisque l'internationalisme est une vertue, il peut meme choisir (le cas echeant) d'aller contribuer en Belgique, en Suisse ou au Qatar (souvenez vous que toutes les culutres se valent ...). Dans la société que vous avez voulu, Arnaud ne vous doit plus rien. La morale n'existe meme plus.
Sur un plan purement economique, Arnaud a fait ce que d'autre n'ont pas su faire, il fait de societes isolées et mal en point, un fleuron industriel. Grace a lui des gens travaille, sont globalement heureux et bien payés pour ce qu'ils font. Sans Arnaud, la moitié de ces marques serait morte, l'autre moitié serait saoudienne et produite en Chine.
sur un plan moral, vous avez voulu une société amorale ... vous l'avez!! Felicitations!
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Stug (12 sept. 2012) disait:
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Stug (12 sept. 2012) disait:
Caliban (12 sept. 2012) disait:
Carambole, stug, vous êtes délicieusement amusants. Des individus qui amassent autant de richesses l'ont inévitablement fait contre de nombreux autres individus, des ouvriers travaillant dans des conditions inacceptables quelque part dans le monde en passant par divers contribuables.
bah je crois que c'est un des marqueurs entre droite et gauche. La gauche pense que les riches sont riches car les pauvres sont pauvrs (en gros le riche est un voleur) et la droite pense que quand le riche devient plus riche, le pauvre devient moins pauvre (d'une maniere generale, sur des cas particuliers, les 2 existent).
Quand Nanard reprend une boite en faillite, qu'il en fai tun fleuron du luxe international, meme s'il a dt virer des gens pour cela, il en a rembauché derriere. En devenant immensement riche, il a rendu d'autres personnes plus riches (moins pauvres pour les gens de gauche).
J'ai bossé pour Nanard, et je t'assure que les gens se battent non seulement pour se faire embaucher, mais aussi pour y rester. L'image de la petite main miserableemnt payée qui pleure a longueur de journée, c'est des conneries. Les gens chez lvmh ont de belles vies professionnelles.
il eest devenu riche, il n'a volé personne malgré ce que certains essaie de faire croire. Si aujourd'hui il voulait partir en suisse ou bouthan, c'est son probleme, les lecons de morale sont malvenues vu qu'il a contribué en 1 an plus que vous ne contribuez en une vie a la société, a l'Etat, au bien etre en France.
Encore une fois, si vous revez d'un patron qui fait des milliard mais se paie au smic et surpaie ses ouvriers, la voie vous est ouverte, personne ne vous empeche de devenir ce patron
Toi qui est bien catho, tu connais l'histoire de l'obole de la veuve ? Alors B. Arnault est loin du compte et contribue largement moins que beaucoup d'autres !
Ce qui est tres drole c'est que desormais vous vous refugiez derriere la morale chretienne ... vous qui avez voulu une société dechristianisée
vous voulez des patrons qui font tout pour leurs ouvriers, et vous avez voulu mettre fin au paternalisme
vous voulez du patriotisme economique, alors que vous avez tué le patriotisme et avec posé l'internatinalisme en valeur fondamentale.
C'est a pleurer de rire, vous realisez tout ce que vos idées ont entrainé comme amoralisation, comme exces et effet pervers.
C'est bien, vous finissez par toucher du doigt la limite de vos raisonnement (meme si vous ne l'admettrez jamais).
Dans la société actuelle, la société que vous avez voulu, Arnaud ne doit que ce qu'on lui demande, et puisque l'internationalisme est une vertue, il peut meme choisir (le cas echeant) d'aller contribuer en Belgique, en Suisse ou au Qatar (souvenez vous que toutes les culutres se valent ...). Dans la société que vous avez voulu, Arnaud ne vous doit plus rien. La morale n'existe meme plus.
Sur un plan purement economique, Arnaud a fait ce que d'autre n'ont pas su faire, il fait de societes isolées et mal en point, un fleuron industriel. Grace a lui des gens travaille, sont globalement heureux et bien payés pour ce qu'ils font. Sans Arnaud, la moitié de ces marques serait morte, l'autre moitié serait saoudienne et produite en Chine.
sur un plan moral, vous avez voulu une société amorale ... vous l'avez!! Felicitations!
Stug j'ironisais sur ta position et tes références... Ne projette pas trop non plus hein.
Et le vous, moi perso je ne me sens pas concerné parce que tu décris. Par ex. la patriotisme, qu'il soit affublé d'adjectifs ou pas, je m'en contrefout. Pareil pour les patrons : je n'aime pas donner d'ordre, c'est que je n'aime pas en recevoir ! Quant à la société amorale, laisse moi rire.
ak (12 sept. 2012) disait:
carambole (12 sept. 2012) disait:
parce qu'évidemment le mieux ce serait un gars riche et des gars qui gagnent très bien leur vie. Mais pas de pot ce n'est pas dans la nature humaine. Tu peux essayer de t'en approcher mais ce n'est apparemment pas en allant piquer 75% des gains du riche
ben un bout quand meme.. si ce 75% permet d'avoir de meilleures écoles avec des salles moins bondées et ce genre de trucs, les moins riches profitent un peu plus des richesses des très riches
byron (12 sept. 2012) disait:
Rien n'interdit au peuple souverain de prendre ce qu'il estime être à lui.
Whiskypedia (qui s'y connaît en boissons) disait:Bon, si je calcule bien, la rentabilité des actions a baissé de 60% !En onze ans, la valeur du groupe a été multipliée par quinze, tandis que le chiffre d'affaires et le bénéfice ont progressé de 500 %
byron (12 sept. 2012) disait:
Bah 40 milliards.
laurent_mrs (12 sept. 2012) disait:
byron (12 sept. 2012) disait:
Bah 40 milliards.
Ah et sous quel prétexte fantasque ton peuple souverain aurait un quelquonque droit sur ces 40 milliards?
Stug (12 sept. 2012) disait:
Whatever, la question est maintenant pourquoi aller en belgique, Surtout avantageux pour les successions et les ventes semble t il ... que prepare t il? interessant a savoir ...
byron disait:
T'as pas lu mon idée de génie ? Pour créer 80000 emplois.
Tu lui enlèves ses 40 milliards, talentueux comme il est il va créer 80000 emplois pour se refaire ! Enfin, c'est ce que caramboule ou stug nous expliquent ! C'est parce qu'il voulait gagner plein de milliards qu'il a créé des emplois pour nous zotres !
byron (12 sept. 2012) disait:
Tu lui enlèves ses 40 milliards, talentueux comme il est il va créer 80000 emplois pour se refaire ! Enfin, c'est ce que caramboule ou stug nous expliquent ! C'est parce qu'il voulait gagner plein de milliards qu'il a créé des emplois pour nous zotres !
inscrit le 20/06/11
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