byron
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Vu qu'on a un spécialiste sur ce site, autant ne pas se priver d'une discussion qui brutalise jusqu'à mes propres convictions !

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"[/i]55'000 C'est le nombre de personnes mortes au Mexique dans des crimes liés directement ou indirectement au trafic de drogues depuis que le désormais ex-président Felipe Calderón a lancé une vaste offensive contre les cartels de narcotrafiquants. Ce bilan ne comptabilise pas les dizaines de milliers de personnes tuées dans d'autres pays d'Amérique centrale.[i]"




55'000... bien plus de morts liés au trafic qu'à la consommation....
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dans le magasine "dépendances" de ce mois il y a un article super intéressant sur l'échec de la guerre contre les stupéfiants... sur les milliards que coute cette guerre, et des effets pervers de la pénalisation de la vente, de la fabrication et de l'usage des drogues...
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en suisse, dans certaines villes, le gr de coke est à 50 chf... 40 euros... il était encore à 600 chf il y a moins de 15 ans...
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ak ( 4 juil. 2012) disait:

en suisse, dans certaines villes, le gr de coke est à 50 chf... 40 euros... il était encore à 600 chf il y a moins de 15 ans...


Ouais mais maintenant elle n'est vraiment pas bonne...
D'ailleurs si tu as des adresses pour des produits pas coupés donc sain, je prends. :-)
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Ouatitm ( 4 jui 2012) disait:

ak ( 4 juil. 2012) disait:

en suisse, dans certaines villes, le gr de coke est à 50 chf... 40 euros... il était encore à 600 chf il y a moins de 15 ans...


Ouais mais maintenant elle n'est vraiment pas bonne...
D'ailleurs si tu as des adresses pour des produits pas coupés donc sain, je prends. :-)



joker ;-)
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Moi j'suis preneuse de bon chocolat pas coupé et pas cher :D
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ak ( 4 jui 2012) disait:

en suisse, dans certaines villes, le gr de coke est à 50 chf... 40 euros... il était encore à 600 chf il y a moins de 15 ans...

Ak, vu que c est un peu ton metier... :)
La coke est coupée a combien de %
90 % ?
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el_bodeguero ( 4 juil. 2012) disait:

ak ( 4 jui 2012) disait:

en suisse, dans certaines villes, le gr de coke est à 50 chf... 40 euros... il était encore à 600 chf il y a moins de 15 ans...

Ak, vu que c est un peu ton metier... :)
La coke est coupée a combien de %
90 % ?



par là oui... dans la rue..
znorx
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el_bodeguero ( 4 jui 2012) disait:

ak ( 4 jui 2012) disait:

en suisse, dans certaines villes, le gr de coke est à 50 chf... 40 euros... il était encore à 600 chf il y a moins de 15 ans...

Ak, vu que c est un peu ton metier... :)
La coke est coupée a combien de %
90 % ?


Le pastaga ne l est qu a 80% ! (1 vol de jaune et 5 vol d eau) mdr
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el_bodeguero ( 4 juil. 2012) disait:

ak ( 4 jui 2012) disait:

en suisse, dans certaines villes, le gr de coke est à 50 chf... 40 euros... il était encore à 600 chf il y a moins de 15 ans...

Ak, vu que c est un peu ton metier... :)
La coke est coupée a combien de %
90 % ?



après c'est toujours très difficile de donner des chiffres exacts... ça varie énormément... on a déja eu de la coke extrêmement pure à genève... selon les filières... et les modes de ventes... aujourd'hui tout est conditionné en micro-boulettes, et selon les filières il y a plus ou moins d'intermédiaire entre les grossistes et les dealers de rue... avec les filière africaine, il arrive qu'il y ai très peu d'intermédiaire entre le kilo et le 10ème de gramme...
gogol69
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byron ( 4 juil. 2012) disait:

Vu qu'on a un spécialiste sur ce site, autant ne pas se priver d'une discussion qui brutalise jusqu'à mes propres convictions !

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Ces articles sont extrêmement dangereux parce que c'est avec ce genre de constatations statistique et d’amalgame que certaines personnes prônent la circulation libre des produits.
gogol69
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La lutte contre le trafic sera toujours un échec car les bénéfices que ça rapporte sont 15x supérieurs aux budgets de n'importe quelle police.

Cependant ce qui est important c'est que la lutte contre les pathologies engendrées par celle soit efficace et que la prévention soit exemplaire pour éviter de nombreuses comorbidités.
byron
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Quel amalgame ? Amalgame entre quoi et quoi ?

Ensuite une constatation statistique c'est une constatation statistique... Et si ça dit que la lutte contre la drogue est un échec, c'est que la lutte contre la drogue est un échec. Non ? Après on peut s'entêter comme un breton, mais bon, c'est peut-être malin de changer de politique non ? Ou bien t'as trop de ronds et tu veux pisser dans un violon ?
gogol69
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L'amalgame se fait dans l'interprétation. Ce genre d'article à déjà été repris à des fins politiques, interprété bêtement de manière à limiter voir supprimer cette lutte anti-drogue. En tout cas ça a déjà posé question.

Quand à changer de politique, oui je suis d'accord.
Mais on fait quoi? On balance du napalm à vu sur tous les chanmps de coca, cannabis et opiacés?
byron
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Tu penses que le journaliste est à la solde des cartels de la drogue qui veulent libéraliser le trafic ?
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gogol69 ( 5 juil. 2012) disait:



Cependant ce qui est important c'est que la lutte contre les pathologies engendrées par celle soit efficace et que la prévention soit exemplaire pour éviter de nombreuses comorbidités.



ben c'est justement plus facile de lutter avec ce qui est légal qu'avec ce qui est illégal... la personne va nettement plus hésiter de parler de son problème si en en parlant elle "avoue" une conduite illégale...
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gogol69 ( 5 juil. 2012) disait:



Quand à changer de politique, oui je suis d'accord.
Mais on fait quoi? On balance du napalm à vu sur tous les chanmps de coca, cannabis et opiacés?



non... ça sert à rien... de la drogue y en aura toujours...
on légalise. On se réaproprie la production, la vente. On peut gérer la qualité des produits, en gérer la vente... bref, comme avec l'alcool...
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gogol69 ( 5 juil. 2012) disait:

byron ( 4 juil. 2012) disait:

Vu qu'on a un spécialiste sur ce site, autant ne pas se priver d'une discussion qui brutalise jusqu'à mes propres convictions !

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Ces articles sont extrêmement dangereux parce que c'est avec ce genre de constatations statistique et d’amalgame que certaines personnes prônent la circulation libre des produits.



oui, une grande majorité des spécialistes du traitement des toxicomanie, en suisse, au canada, en espagne, au portugal, en hollande..
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ak ( 4 juil. 2012) disait:



et ce genre là?
Message modifié 1 fois. Dernière modification par ak, 05/07/2012 - 11:50
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Reconnaître que la prohibition est responsable de la majorité des overdoses et des nouvelles infections par le VIH et les hépatites serait le premier pas vers des politiques sensées de lutte contre les drogues. Reconnaître que ce n'est pas l'utilisation de drogues qui rend les personnes vulnérables mais bien des conditions socio-économiques complexes qui les contraignent à utiliser ces drogues, en serait un autre.

Des produits interdits, ce sont des produits non contrôlés qui peuvent contenir des composants dangereux, mal dosés, mal utilisés. Une utilisation clandestine, c'est une injection qui se fait sans accompagnement, dans de mauvaises conditions sanitaires, et qui oblige les usagers à partager leur seringue puisqu'il est difficile de s'en procurer. Les auteurs de la Déclaration de Vienne* le rappellent : chaque année, "sans compter l'Afrique subsaharienne, l'utilisation de drogues est responsable d'un tiers des nouveaux cas de VIH dans le monde". Europe de l'Est en tête.

Face à l'urgence de la situation, l'Onusida, l'OMS, et de nombreux experts de la lutte contre le sida recommandent de freiner la pénalisation, de soutenir et de développer les stratégies de réduction des risques, d'autoriser l'ouverture de salles de consommation et la distribution de seringues stériles pour diminuer le nombre d'infections par le VIH et les hépatites. Une étude publiée mi-avril dans la revue The Lancet a démontré que l'ouverture d'une salle de consommation avait réduit de manière drastique (35%) les overdoses mortelles dans la ville de Vancouver, au Canada. D'autres exemples au Portugal, aux Pays-Bas, en Suisse, au Mexique, prouvent que de telles mesures n'incitent pas à la désinhibition.


source:aides.org




et ce genre là?

Bott.
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La guerre contre la drogue est devenu un business au même titre que celui de la drogue.

Lutter contre la drogue par une politique de l'offre, je reste septique.
Bott.
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Et quid de l'impact de la législation dans les pays pauvres? Autoriser la drogue dans les pays où ca peut être encadré est une chose, dans les pays africains ou d'amérique latine, à mon avis c'en est une autre.

Et comparer l'alcool à la drogue, est ce pertinent? C'est quoi le pouvoir d'addiction de l'alcool par rapport à celui de la drogue?
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par une politique de contrôle de l'offre... et de légalisation de l'usage
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Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

Et quid de l'impact de la législation dans les pays pauvres? Autoriser la drogue dans les pays où ca peut être encadré est une chose, dans les pays africains ou d'amérique latine, à mon avis c'en est une autre.

Et comparer l'alcool à la drogue, est ce pertinent? C'est quoi le pouvoir d'addiction de l'alcool par rapport à celui de la drogue?



pour donner une idée, l'alcool est le seul produit ou l'on peut décéder pendant le sevrage...
ensuite le pouvoir d'addiction dépend d'une drogue à l'autre... et entre parenthèse, l'alcool EST une drogue... légale certes... mais c'est une drogue...
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il n'y a pas les drogues d'un coté et l'alcool de l'autre.. il y a juste des drogues légales (médics, alcool, cigarettes, etc) et des drogues illégales de l'autre...
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L'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) propose la définition suivante pour le terme "drogues" :
" produit psychoactif naturel ou synthétique, utilisé par une personne en vue de modifier son état de conscience ou d’améliorer ses performances, ayant un potentiel d’usage nocif, d’abus ou de dépendance et dont l’usage peut être légal ou non ".
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Les produits sont classés en trois grandes catégories :

Les stimulants qui stimulent le fonctionnement du système nerveux :
Tabac, Cocaïne, Crack, Médicaments stimulants (Amphétamines et autres dopants), Ecstasy, GHB.
Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et réduisent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.
Ils conduisent fréquemment à la dépendance psychique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves : paranoïa, dépression importante, fatigue généralisée. Ils sont aussi la cause d’accidents par surestimation de ses capacités.

Les hallucinogènes ou perturbateurs qui perturbent le fonctionnement du système nerveux :
Cannabis et produits dérivés, Produits volatils (colles et solvants, anesthésiques volatils), Kétamine, LSD, champignons hallucinogènes etc.
Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons.
A long terme, ils peuvent modifier durablement la personnalité du consommateur qui ne peut plus composer avec les éléments de la réalité.

Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux :
Alcool, Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques, Benzodiazépines...), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine... ).
Ces produits entrainent une sensation de détente et de rêve ainsi qu'une perte d'inhibition.
Ils conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire). Ils sont également la cause d'accidents par perte de vigilance et de contrôle de soi.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par ak, 05/07/2012 - 12:01
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interdisons l'alcool.... et voyons le bordel qui s'en suit ;-) les gars en train de trafiquer dans leur cave ;-) bonjour les dégats... les mêmes dégats que les drogues illicites aujourd'hui...
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ak ( 5 juil. 2012) disait:

par une politique de contrôle de l'offre... et de légalisation de l'usage


D'ou ma question : la législation de l'usage en France et en Suisse, je veux bien croire que c'est possible, mais dans les pays sous developpés?

L'alcool qu'on en meurt pendant le sevrage est une chose : mais si je bois 3 verres de vin chaque jour est ce que je peux devenir addict et est ce que c'est vraiment dangereux? (il paraît que deux verres par jour c'est bon pour la santé;)
Même question pour la cocaïne. Je prends 3 rails chaque jour, je deviens addict, est ce que c'est dangereux?
ak
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Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

La guerre contre la drogue est devenu un business au même titre que celui de la drogue.

Lutter contre la drogue par une politique de l'offre, je reste septique.



c'est exactement ce que je dis... si on libéralise la drogue,plus de guerre contre la drogue...
mais une guerre avec la drogue... l'acool est légal et pourtant "avouer" à son toubib qu'on est alcoolique est un exploit... alors imagine pour le gars qui a un problème avec l'héro ou la coke... en parler c'est risquer de perdre son emploi, de ruiner son couple et de perdre la garde de ses enfants... du coup... motus et bouche cousue...
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Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

ak ( 5 juil. 2012) disait:

par une politique de contrôle de l'offre... et de légalisation de l'usage


D'ou ma question : la législation de l'usage en France et en Suisse, je veux bien croire que c'est possible, mais dans les pays sous developpés?

L'alcool qu'on en meurt pendant le sevrage est une chose : mais si je bois 3 verres de vin chaque jour est ce que je peux devenir addict et est ce que c'est vraiment dangereux? (il paraît que deux verres par jour c'est bon pour la santé;)
Même question pour la cocaïne. Je prends 3 rails chaque jour, je deviens addict, est ce que c'est dangereux?



plus personne n'osera dire que deux verres par jour c'est "bon" pour la santé... la coke, ça dépend de la qualité du produit... quand à la dépendance, certain sont dépendant à un vberre par jour et d'autres pas dépendant à cinq par jour... c'est pas une loi mathématique la dépendance... ça dépend de la personne, de son contexte social, de sa construction psy... bref de mile choses... tu peut prendre de l'alcool 30 ans et ne pas en être dépendant, puis tu peut avoir un coup dur, et le devenir en 6 mois... il n'y a pas de règle...
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Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

[quote=ak ( 5 juil. 2012)]
par une politique de contrôle de l'offre... et de légalisation de l'usage


D'ou ma question : la législation de l'usage en France et en Suisse, je veux bien croire que c'est possible, mais dans les pays sous developpés?



et si t'interdit l'alcool dans les pays en question?
l'interdiction c'est l'impossibilité de gérer la qualité du produit...
Bott.
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Si on prend deux verres, ca l'augmente de 20 ans?
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Bott., 05/07/2012 - 12:10
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ak ( 5 juil. 2012) disait:

Les produits sont classés en trois grandes catégories :

Les stimulants qui stimulent le fonctionnement du système nerveux :
Tabac, Cocaïne, Crack, Médicaments stimulants (Amphétamines et autres dopants), Ecstasy, GHB.
Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et réduisent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.
Ils conduisent fréquemment à la dépendance psychique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves : paranoïa, dépression importante, fatigue généralisée. Ils sont aussi la cause d’accidents par surestimation de ses capacités.

Les hallucinogènes ou perturbateurs qui perturbent le fonctionnement du système nerveux :
Cannabis et produits dérivés, Produits volatils (colles et solvants, anesthésiques volatils), Kétamine, LSD, champignons hallucinogènes etc.
Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons.
A long terme, ils peuvent modifier durablement la personnalité du consommateur qui ne peut plus composer avec les éléments de la réalité.

Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux :
Alcool, Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques, Benzodiazépines...), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine... ).
Ces produits entrainent une sensation de détente et de rêve ainsi qu'une perte d'inhibition.
Ils conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire). Ils sont également la cause d'accidents par perte de vigilance et de contrôle de soi.



merci de lire avant de poser des questions dont les réponses sont deja écrites...
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Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

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Si on prend deux verres, ca l'augmente de 20 ans?



oui, en france, grand pays producteur, on va te dire que c'est bon pour la santé... ça aussi, c'est politique...
le vin, c'est le sang du Christ... on peut pas se battre contre ça...
Bott.
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ak ( 5 juil. 2012) disait:

ak ( 5 juil. 2012) disait:

Les produits sont classés en trois grandes catégories :

Les stimulants qui stimulent le fonctionnement du système nerveux :
Tabac, Cocaïne, Crack, Médicaments stimulants (Amphétamines et autres dopants), Ecstasy, GHB.
Ces produits favorisent temporairement un état d'éveil et d'excitation et réduisent la fatigue. Ils induisent un sentiment fallacieux d'assurance et de contrôle de soi. L'effet est généralement suivi d'un état d'épuisement et de dépression.
Ils conduisent fréquemment à la dépendance psychique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves : paranoïa, dépression importante, fatigue généralisée. Ils sont aussi la cause d’accidents par surestimation de ses capacités.

Les hallucinogènes ou perturbateurs qui perturbent le fonctionnement du système nerveux :
Cannabis et produits dérivés, Produits volatils (colles et solvants, anesthésiques volatils), Kétamine, LSD, champignons hallucinogènes etc.
Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la réalité : modifications de la perception du temps et de l'espace, sensibilité exacerbée aux couleurs et aux sons.
A long terme, ils peuvent modifier durablement la personnalité du consommateur qui ne peut plus composer avec les éléments de la réalité.

Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux :
Alcool, Médicaments tranquillisants et somnifères (Barbituriques, Benzodiazépines...), Opiacés (Héroïne, Méthadone, Codéine, Morphine... ).
Ces produits entrainent une sensation de détente et de rêve ainsi qu'une perte d'inhibition.
Ils conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire). Ils sont également la cause d'accidents par perte de vigilance et de contrôle de soi.



merci de lire avant de poser des questions dont les réponses sont deja écrites...


Ca ne répond pas à la question!

La question est "quelle quantité faut il pour devenir dépendant à l'alcool et à la drogue" Tu réponds que c'est variable selon les sujets, mais existe t'il une étude scientifique et statistique qui démontre qu'on devient plus facilement et plus rapidement dépendant de la drogue?
Ensuite, consommer de l'alcool en quantité raisonnable est il moins dangereux que de la drogue?

Enfin, concernant ta remarque sur le fait que la France soit un pays producteur donc que les études sont forcément dirigées, je ne crois pas dans la théorie du complot d'une part et d'autre part il me semblait qu'il y avait une étude anglaise qui démontrait la même chose
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Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

La question est "quelle quantité faut il pour devenir dépendant à l'alcool et à la drogue" Tu réponds que c'est variable selon les sujets, mais existe t'il une étude scientifique et statistique qui démontre qu'on devient plus facilement et plus rapidement dépendant de la drogue?


En effet, ça n'a rien à voir avec les quantités.

null disait:
La dépendance ne s’installe pas du jour au lendemain. Entre le moment ou une personne « essaie » un produit et le moment ou elle ne peut plus s’en passer, il se passe du temps.On peut schématiser le processus en trois temps :


Usage : consommation occasionnelle, limitée à des contextes particuliers (généralement festif) et qui n’entraîne pas ou peu de conséquences sur la vie de la personne.

Abus : la consommation devient plus régulière, ou alors des quantités importantes de produits sont consommées en peu de temps. On parle aussi d’usage nocif ou encore de consommation problématique, c'est-à-dire que la personne commence à éprouver des difficultés liées à sa consommation, que ce soit d’ordre social, scolaire, professionnel….

Dépendance : le consommateur a perdu tout contrôle sur sa consommation ; il ne peut plus se passer de prendre le produit sans ressentir le manque.

L’évolution de la consommation vers la dépendance se fait insidieusement, sans que la personne ne s’en rende compte. En effet, la consommation entraîne un phénomène particulier « la tolérance » ou "l’accoutumance", c'est-à-dire le fait que l’organisme s’habitue aux effets du produit, entraînant la nécessité pour le consommateur d’augmenter les doses.Et ce qui peut expliquer l’entrée dans la toxicomanie, c’est "la rencontre entre une personne et un produit à un moment socio-culturel particulier" (Olivenstein). Cela signifie que tout le monde ne devient pas toxicomane, il s’agit d’un individu fragile pour de multiples raisons, qui rencontre un produit à un moment particulier de sa vie.
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Bott. ( 5 juil. 2012) disait:



La question est "quelle quantité faut il pour devenir dépendant à l'alcool et à la drogue" Tu réponds que c'est variable selon les sujets, mais existe t'il une étude scientifique et statistique qui démontre qu'on devient plus facilement et plus rapidement dépendant de la drogue?
Ensuite, consommer de l'alcool en quantité raisonnable est il moins dangereux que de la drogue?

Enfin, concernant ta remarque sur le fait que la France soit un pays producteur donc que les études sont forcément dirigées, je ne crois pas dans la théorie du complot d'une part et d'autre part il me semblait qu'il y avait une étude anglaise qui démontrait la même chose


tu parle de la "drogue"... elles sont toutes différentes et leur pouvoir d'addiction aussi... quand à la quantité qu'il faut pour être dépendant. cela dépend de chaque drogue et de chaque usagé... certaines sont reconnues plus addictives (héro, alcool, benzo, cigarettes) et d'autres moins comme le thc et la coke...
ak
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la même quantité de drogue prise par 2 personnes différentes a des effets totalement différent... alcool compris...
et j'insiste, l'alcool est une drogue comme une autre... juste légale..
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babou7374 ( 5 jui 2012) disait:

Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

La question est "quelle quantité faut il pour devenir dépendant à l'alcool et à la drogue" Tu réponds que c'est variable selon les sujets, mais existe t'il une étude scientifique et statistique qui démontre qu'on devient plus facilement et plus rapidement dépendant de la drogue?


En effet, ça n'a rien à voir avec les quantités.

null disait:
La dépendance ne s’installe pas du jour au lendemain. Entre le moment ou une personne « essaie » un produit et le moment ou elle ne peut plus s’en passer, il se passe du temps.On peut schématiser le processus en trois temps :


Usage : consommation occasionnelle, limitée à des contextes particuliers (généralement festif) et qui n’entraîne pas ou peu de conséquences sur la vie de la personne.

Abus : la consommation devient plus régulière, ou alors des quantités importantes de produits sont consommées en peu de temps. On parle aussi d’usage nocif ou encore de consommation problématique, c'est-à-dire que la personne commence à éprouver des difficultés liées à sa consommation, que ce soit d’ordre social, scolaire, professionnel….

Dépendance : le consommateur a perdu tout contrôle sur sa consommation ; il ne peut plus se passer de prendre le produit sans ressentir le manque.

L’évolution de la consommation vers la dépendance se fait insidieusement, sans que la personne ne s’en rende compte. En effet, la consommation entraîne un phénomène particulier « la tolérance » ou "l’accoutumance", c'est-à-dire le fait que l’organisme s’habitue aux effets du produit, entraînant la nécessité pour le consommateur d’augmenter les doses.Et ce qui peut expliquer l’entrée dans la toxicomanie, c’est "la rencontre entre une personne et un produit à un moment socio-culturel particulier" (Olivenstein). Cela signifie que tout le monde ne devient pas toxicomane, il s’agit d’un individu fragile pour de multiples raisons, qui rencontre un produit à un moment particulier de sa vie.




et aujourd'hui on ne parle plus de dépendance, mais d'addiction...
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ak ( 5 juil. 2012) disait:

babou7374 ( 5 jui 2012) disait:

Bott. ( 5 juil. 2012) disait:

La question est "quelle quantité faut il pour devenir dépendant à l'alcool et à la drogue" Tu réponds que c'est variable selon les sujets, mais existe t'il une étude scientifique et statistique qui démontre qu'on devient plus facilement et plus rapidement dépendant de la drogue?


En effet, ça n'a rien à voir avec les quantités.

null disait:
La dépendance ne s’installe pas du jour au lendemain. Entre le moment ou une personne « essaie » un produit et le moment ou elle ne peut plus s’en passer, il se passe du temps.On peut schématiser le processus en trois temps :


Usage : consommation occasionnelle, limitée à des contextes particuliers (généralement festif) et qui n’entraîne pas ou peu de conséquences sur la vie de la personne.

Abus : la consommation devient plus régulière, ou alors des quantités importantes de produits sont consommées en peu de temps. On parle aussi d’usage nocif ou encore de consommation problématique, c'est-à-dire que la personne commence à éprouver des difficultés liées à sa consommation, que ce soit d’ordre social, scolaire, professionnel….

Dépendance : le consommateur a perdu tout contrôle sur sa consommation ; il ne peut plus se passer de prendre le produit sans ressentir le manque.

L’évolution de la consommation vers la dépendance se fait insidieusement, sans que la personne ne s’en rende compte. En effet, la consommation entraîne un phénomène particulier « la tolérance » ou "l’accoutumance", c'est-à-dire le fait que l’organisme s’habitue aux effets du produit, entraînant la nécessité pour le consommateur d’augmenter les doses.Et ce qui peut expliquer l’entrée dans la toxicomanie, c’est "la rencontre entre une personne et un produit à un moment socio-culturel particulier" (Olivenstein). Cela signifie que tout le monde ne devient pas toxicomane, il s’agit d’un individu fragile pour de multiples raisons, qui rencontre un produit à un moment particulier de sa vie.




et aujourd'hui on ne parle plus de dépendance, mais d'addiction...



"En pratique spécialisée, la tendance consiste à utiliser le terme d'addiction pour ne désigner que le volet comportemental du phénomène de dépendance" (Lusher et al. Clin J Pain 2006).

Mais bon on s'en fout :)
ak
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L’OMS définit l’addiction comme "un état de dépendance périodique ou chronique à des substances ou à des comportements". La dépendance se caractérise par la survenue de symptômes de sevrage en cas d’absence de la substance ou activité addictive, ainsi que par le développement d’une tolérance impliquant une augmentation de la dose nécessaire – quels que soient les signes de destruction physique ou psychique.
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« Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boit autant que vous.»
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Quelqu'un a dit + haut que la lutte contre la drogue est business.

C'est tout a fait vrai a mon avis. Pourquoi laisse-t-on le business du cannabis continuer de puis des années en France ? Une des raisons est qu'il faudrait que les politiques prennent le risque de se mettre a dos les administrations de la police et des douanes.

Sur la question de la lutte antidrogue en Amerique centrale - et les intérets qu'elle sert vraiment, il y a un polar que je recommande: "La griffe du chien", de Don Winslow.
anotherlin
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ak ( 5 juil. 2012) disait:

la même quantité de drogue prise par 2 personnes différentes a des effets totalement différent... alcool compris...
et j'insiste, l'alcool est une drogue comme une autre... juste légale..


Quand je bois un verre, je deviens tout rouge. D'autres peuvent boire énormément et souffler dans un ballon sans qu'on y détecte la moindre trace d'alcool. Je te vise pas bott :)
Bott.
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anotherlin ( 5 jui 2012) disait:

ak ( 5 juil. 2012) disait:

la même quantité de drogue prise par 2 personnes différentes a des effets totalement différent... alcool compris...
et j'insiste, l'alcool est une drogue comme une autre... juste légale..


Quand je bois un verre, je deviens tout rouge. D'autres peuvent boire énormément et souffler dans un ballon sans qu'on y détecte la moindre trace d'alcool. Je te vise pas bott :)


Ouais, Ak l'a expliqué, c'est une notion d'entraînement!

A mon avis, ils ont eu pitié des 2 boat people que je trimbalais ;-)
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je vous recommande à tous, enfin à ceux que le sujet interesse, la lecture du: Dragon domestique,
excellent bouquin qui explique pas mal de choses...