didav
didav

inscrit le 10/01/07
4361 messages
Matos : 3 avis
Suite a un debat faisant rage pas plus tard que ce matin a 8h avec des amis, j'aimerais votre avis sur les psys qu'ils soient -chologues ou -chiatres (->psychologue ou psychiatre). D'après vous ils aident vraiment ou volent nos sous ect...
Perso j'ai vu une psy (très charmante au passage:-p) pendant 4ans et ça m'a beaucoup aidé(-->parce que ça deprime les ados boutonneux quand ils demenagent et ils font pleins de conneries...)
ak
ak
Statut : Expert
inscrit le 06/02/03
92K messages
oulahhh c'est sur que ç va partir en sucette :-)
déjà les différencier... les psychiatres peuvent prescrirent des médicaments, les autres pas.
La médicalisation des personnes souffrant de troubles psy a permis l'ouverture des hopitaux psy... ce qui en sois est plutot une "bonne" chose... ensuite on assiste à une dérive du tout médical, avec un médicament pour chaque bobo de la vie... la perssion des pharma est tel, que le médicament "crée" la maladie... exemple type: la ritaline... on a jamais eu autant d'hyperactif que depuis que la ritaline a été découverte...
Personnellement je pense qu'on a besoin de psy... les maladies psy existent et heureusement qu'on a des moyens pour les soigner ou du moins améliorer la qualité de vie de certains patient. Mais comme dans tout, les dérives existes... et surtout dans des pays comme la suisse qui a une énorme pression par "ses" entreprises pharmaceutique...Le médical represente de telle somme d'argent qu'on a tendance à nous faire croire qu'on ne doit plus rien ressentir de négatif, que chaque sentiment difficile à vivre peut etre évité avec une pillule...
donc ni pour ni contre... comme avec tout... à consommer avec modération :-) et avec les conseils d'un psy avisé dont le seul but n'est pas de vous asservir pour les 50 prochaines années :-)
dido
dido

inscrit le 16/10/05
2770 messages
t'as oublié les -chopathes,









psychopathes !
sinon moi j'ai pas de probleme http://www.emoticones-gratuit.net/emoticones/fou/e013.gif
ak
ak
Statut : Expert
inscrit le 06/02/03
92K messages
oui... q1uand je dit l'ouverture des hopitaux psy... je veux direl'ouverture de leur portes... pour que les malades puissent de nouveaux vivre sur l'exterieur...
Calim
Calim

inscrit le 06/11/01
13K messages
et les -chothérapeutes (qui eux peuvent se declarer comme tel sans étude ni rien, seule obligation, avoir eux même suivi une psychanalyse)

pas d'avis sur la question a part ça
EdouardHess
EdouardHess

inscrit le 27/03/06
445 messages
Stations : 1 avis
Je pense que les aides psychiatriques (psychologues comme psychiatre) ont un résultat différents selon la réceptivité de chaque individu. Perso, j'en consulte un, mais je commence à en avoir marre, car les résultats tardent à arriver.
benzonico
benzonico

inscrit le 12/02/06
11K messages
C'est une question tres naïve : comment tu peux juger toi-même de l'action d'un psychiatre sur toi ? ça me parait extremement difficile...
byron
byron

inscrit le 13/01/04
34K messages
benzonico (12 octobre 2007 10 h 32) disait:

C'est une question tres naïve : comment tu peux juger toi-même de l'action d'un psychiatre sur toi ? ça me parait extremement difficile...
Au contraire, ça peut être très simple... On peut aller voir un psy pour une phobie, celle des chiens par exemple, et n'en plus avoir une peur panique...
benzonico
benzonico

inscrit le 12/02/06
11K messages
effectivement je n'y avais pas pensé...
Darth Slovas
Darth Slovas

inscrit le 30/11/02
7765 messages
Stations : 2 avisMatos : 4 avis
benzonico (12 octobre 2007 10 h 32) disait:

C'est une question tres naïve : comment tu peux juger toi-même de l'action d'un psychiatre sur toi ? ça me parait extremement difficile...

Ben si tu vas chez un psy, c'est soit que tu considere que tu as un probleme perso qui te pose probleme pour la vie de tout les jours, soit c'est les autorités qui le considere, souvent via à tribunal...

Dans le premier cas, si t'etais apte à juger que t'as un probleme, t'es apte à dire que les moyens mis en oeuvre te permette de depasser le probleme, et que ta vie de tout les jours est mieux.
Dans le second cas, t'as pas le choix, et y aura d'autre psy pour dire si ça marche ou pas...
Freesuisse
Freesuisse

inscrit le 24/11/05
5612 messages
Matos : 1 avis
Les quelque sfois ou je me suis rendu chez l'un d'eux, je me suis senti plus vidé de mes sous que guerri. Uen qui me restera en travers de la gorge, je vais faire un peu plus d'unmois de traitement (pour hyperactivité marrant que lon en ai parlàé plus haut) bref, passé ce mois, voici ma réponse ''tres bien,nous avons bien avancé, je pense vous confier a un collègue qui .....'' grosso modo, plus d'un mois, quelques thune pour nothing, nada, rien.

Vous savez ce que j'ai fait? Ja'i pris des livres sur la phsycologie, et maintenant je vais nettement mieux. Au diable ces tarés, il y a trop de fourbe pour que l'ensemble de la profession soit percue de manière positive.

POur l'histoire, nous avons un client phsy, jamais vu un tel taré de première.
sandydidou
sandydidou

inscrit le 19/09/06
6816 messages
Entièrement pour une approche de la maladie mentale qui permette à beaucoup de personnes de vivre au quotidien là où elles auraient survécu dans un asile au cours des siècles passés. Totalement opposée à tous les "pseudos psys 100% charlatans en manque de reconnaissance" qui se jettent dans ce domaine avec la prétention d'y détenir une vérité !
vosgesfreeride
vosgesfreeride

inscrit le 15/12/06
1559 messages
ak (12 octobre 2007 08 h 59) disait:

oulahhh c'est sur que ç va partir en sucette :-)
déjà les différencier... les psychiatres peuvent prescrirent des médicaments, les autres pas.
La médicalisation des personnes souffrant de troubles psy a permis l'ouverture des hopitaux psy... ce qui en sois est plutot une "bonne" chose... ensuite on assiste à une dérive du tout médical, avec un médicament pour chaque bobo de la vie... la perssion des pharma est tel, que le médicament "crée" la maladie... exemple type: la ritaline... on a jamais eu autant d'hyperactif que depuis que la ritaline a été découverte...
Personnellement je pense qu'on a besoin de psy... les maladies psy existent et heureusement qu'on a des moyens pour les soigner ou du moins améliorer la qualité de vie de certains patient. Mais comme dans tout, les dérives existes... et surtout dans des pays comme la suisse qui a une énorme pression par "ses" entreprises pharmaceutique...Le médical represente de telle somme d'argent qu'on a tendance à nous faire croire qu'on ne doit plus rien ressentir de négatif, que chaque sentiment difficile à vivre peut etre évité avec une pillule...
donc ni pour ni contre... comme avec tout... à consommer avec modération :-) et avec les conseils d'un psy avisé dont le seul but n'est pas de vous asservir pour les 50 prochaines années :-)


+1

mises à part les fautes d'orteaugrafe, je crois que c'est bien résumé.
ak
ak
Statut : Expert
inscrit le 06/02/03
92K messages
merci :-) mon boulot consiste plus à parler qu'à écrire ;-)
JuBouleeg
JuBouleeg

inscrit le 28/08/06
12K messages
les psychologues ne sont pas habilités à prescrire des medicaments il me semble non ?
ya pas de serment d'Hyppocrate ...

j'me trompe peut-être...
Lily
Lily

inscrit le 03/03/03
9104 messages
JuBouleeg (12 octobre 2007 18 h 12) disait:

les psychologues ne sont pas habilités à prescrire des medicaments il me semble non ?
ya pas de serment d'Hyppocrate ...

j'me trompe peut-être...
seulement les psychiatres (qui sont des médecins), comme l'a précisé ak plus haut.
sandydidou
sandydidou

inscrit le 19/09/06
6816 messages
JuBouleeg (12 octobre 2007 18 h 12) disait:

les psychologues ne sont pas habilités à prescrire des medicaments il me semble non ?
ya pas de serment d'Hyppocrate ...

j'me trompe peut-être...


Tu ne te trompes point.
Lily a raison : faut être docteur en médecine pour prescrire. Par contre, il y a trop de nazes qui n'y connaissent RIEN et se permettent de donner des avis à propos des traitements médicaux. Je répète : non aux gourous de la santé, "spécialistes" des maladies karmiques et autres illuminés, qui viennent polluer le domaine "psy".
ak
ak
Statut : Expert
inscrit le 06/02/03
92K messages
j'avais écrit ça sur le sujet à l'époque... :-)
alors je comprendrais que tout le monde n'aie pas l'envie de le lire ;-)

"Tous les problèmes, et également, tous les comportements qui sont en marge de la norme, se médicalisent, ou du moins, peuvent trouver une réponse médicale. On peut traiter les problèmes scolaires, telles les difficultés dans l’apprentissage de la lecture (centre médico-psychopédagogiques). En ce qui concerne la naissance, la grossesse fait l’objet d’une surveillance extrême. En ce qui concerne l’alimentation, on traite la diarrhée de l’enfant avec un antidiarrhéique plutôt que le jus de carotte traditionnel. Il y a la pose d’anneaux gastriques, les amaigrissements par vitamines. Dans le monde du travail, le stress est géré par les tranquillisants de toutes sortes. Le monde du sommeil est un vaste marché très lucratif et c’est en fin de vie que l’on peut observer la médicalisation la plus extrême.
Bien que l’on connaisse l’importance et l’influence du cadre de vie, du mode de vie, il n’existe pas d’équilibre entre la médicalisation et la socialisation. La médicalisation est dominante. Ce qui est tout a fait compréhensible, ou du moins explicable, lorsque l’on considère les enjeux économiques de la médicalisation. C’est la rencontre d’une demande de soin infinie et une offre de soins solvabilisée par nos assurances maladie. D’un point de vue politique, la médicalisation permet de réduire des problèmes sociaux à des maladies. Des difficultés qui relevaient autrefois du domaine de la religion ou de l’éducation, se retrouvent dans le champ de la médecine. La médicalisation pénètre le social. Comportements, pratiques sociales, et, plus généralement, la vie des individus, entrent dans le champ du médical. Un immense marché, géré par un consortium pharmaceutique ultra puissant, « qui tend à faire de tout individu un malade potentiel » (Sicard, 2002) substitue une logique marchande à une logique de soins. 15% du chiffre d’affaires des grandes entreprises pharmaceutiques est consacré à la publicité, contre 8% seulement à la recherche (Ecole Nationale d’Administration, 2003 :16).
Devant les échecs de la médecine à enrayer la consommation de drogue, la police avait pris le relais. Devant les échecs de la police, la médecine revient…
C’est au cours des années 1960 que la médecine devient de plus en plus technicienne. La technicisation se manifeste dans l’évolution de la formation académique des professionnels de la santé. C’est à partir de là qu’elle prend ses distances avec la tradition humaniste d’antan et devient de plus en plus cloisonnée, spécialisée, orientée vers la prescription de la dernière innovation. C’est également dans les années 60 qu’apparaissent les premiers traitements de substitution à la méthadone, avec entre autre hypothèse, celle d’un dysfonctionnement durable des systèmes de régulation neurobiologiques complexes du cerveau après une trop longue ou trop forte exposition aux opiacés. (Déglon, 2003)
L’histoire des drogues se confond en grande partie avec celle de la médecine pour une lutte contre la souffrance. Et l’histoire de la toxicomanie avec celle du détournement perpétuel des médicaments.
« L’action des médicalisés ne peut plus être exclue d’une médicalisation qui apparaît de plus en plus comme une série d’ajustements entre des offres et des attentes d’une société sans cesse plus tournée vers la consommation » (Ecole Nationale d’Administration, 2003 :16)."
ak
ak
Statut : Expert
inscrit le 06/02/03
92K messages
et pour ceux qui ça interresse il y a 150 pages de bonus ;-)
sandydidou
sandydidou

inscrit le 19/09/06
6816 messages
La surmédicalisation intervient dès lors qu'il y a confusion au niveau du diagnostic (c'est à dire souvent, hélas). Ceci dit, je suis persuadée que Van Gogh aurait eu une vie plus agréable s'il avait connu les régulateurs de l'humeur + la psychothérapie...
Iiej76
Iiej76

inscrit le 04/11/06
7809 messages
sandydidou (12 octobre 2007 19 h 36) disait:

La surmédicalisation intervient dès lors qu'il y a confusion au niveau du diagnostic (c'est à dire souvent, hélas). Ceci dit, je suis persuadée que Van Gogh aurait eu une vie plus agréable s'il avait connu les régulateurs de l'humeur + la psychothérapie...



Ouais, mais aurait il peind aussi bien ? ;)
sandydidou
sandydidou

inscrit le 19/09/06
6816 messages
Le discours psy a envahi notre quotidien et cela brouille les cartes : on confond une personnalité dépressive avec une personne déprimée, un phobique avec un timide, un anxieux avec un stressé !
sandydidou
sandydidou

inscrit le 19/09/06
6816 messages
Iiej76 (12 octobre 2007 19 h 37) disait:

sandydidou (12 octobre 2007 19 h 36) disait:

La surmédicalisation intervient dès lors qu'il y a confusion au niveau du diagnostic (c'est à dire souvent, hélas). Ceci dit, je suis persuadée que Van Gogh aurait eu une vie plus agréable s'il avait connu les régulateurs de l'humeur + la psychothérapie...



Ouais, mais aurait il peind aussi bien ? ;)


De l'avis de très nombreux spécialistes : oui !
Ses problèmes psychiques n'avaient rien à voir avec ses capacités artistiques. Eventuellement, en étant mieux dans sa peau, il aurait consacré moins de temps à la peinture mais ce n'est pas sûr. Par contre, la folie n'a jamais engendré de créativité chez une personne qui en était dépourvue (tu ne peux que m'approuver car j'ai raison !!!!!!!!! ;-))
Iiej76
Iiej76

inscrit le 04/11/06
7809 messages
sandydidou (12 octobre 2007 19 h 43) disait:

Iiej76 (12 octobre 2007 19 h 37) disait:

sandydidou (12 octobre 2007 19 h 36) disait:

La surmédicalisation intervient dès lors qu'il y a confusion au niveau du diagnostic (c'est à dire souvent, hélas). Ceci dit, je suis persuadée que Van Gogh aurait eu une vie plus agréable s'il avait connu les régulateurs de l'humeur + la psychothérapie...



Ouais, mais aurait il peind aussi bien ? ;)


De l'avis de très nombreux spécialistes : oui !
Ses problèmes psychiques n'avaient rien à voir avec ses capacités artistiques. Eventuellement, en étant mieux dans sa peau, il aurait consacré moins de temps à la peinture mais ce n'est pas sûr. Par contre, la folie n'a jamais engendré de créativité chez une personne qui en était dépourvue (tu ne peux que m'approuver car j'ai raison !!!!!!!!! ;-))



Tu fais ierch, Sandrine, je te revaudrai ça !! ;)
alpy
alpy
Statut : Expert
inscrit le 03/02/07
17K messages
Matos : 2 avis
j'ai un copain qui est psy,je ne vais le voir que pour une bonne bouffe!!
et le meilleur médicament,c'est une bonne journée de poudreuse!
clemenza
clemenza

inscrit le 24/10/05
2374 messages
Le seul psy que jai vu c'était un "Chopathe " ... ca m'a beaucoup aider ^^
byron
byron

inscrit le 13/01/04
34K messages
Iiej76 (12 octobre 2007 19 h 37) disait:

sandydidou (12 octobre 2007 19 h 36) disait:

La surmédicalisation intervient dès lors qu'il y a confusion au niveau du diagnostic (c'est à dire souvent, hélas). Ceci dit, je suis persuadée que Van Gogh aurait eu une vie plus agréable s'il avait connu les régulateurs de l'humeur + la psychothérapie...

Ouais, mais aurait il peind aussi bien ? ;)
J'abonde avec Sandy... Oui absolument ! Grossièrement et schématiquement, une maladie mentale est le résultat d'une hypersensibilité et donc d'un excès dans les perceptions, une confusion dans la gestion de cet afflux s'y ajoutant...

Soigner une maladie mentale aide juste à mieux gérer cet afflux de réalité et donc à vivre mieux... Comme disait Schnitzler, la violence de la réalité est parfois telle qu'on ne peut pas l'appréhender dans sa totalité immédiatement...
sandydidou
sandydidou

inscrit le 19/09/06
6816 messages
Comme disait Schnitzler, la violence de la réalité est parfois telle qu'on ne peut pas l'appréhender dans sa totalité immédiatement...

C'était un bon ce Schnitzler !
EdouardHess
EdouardHess

inscrit le 27/03/06
445 messages
Stations : 1 avis
Y'a pas à dire, les psy c'est vraiment fou!!!!











Au re-voir.......
slow_rideuze
slow_rideuze

inscrit le 23/04/05
5431 messages
sandydidou (13 octobre 2007 20 h 15) disait:

Comme disait Schnitzler, la violence de la réalité est parfois telle qu'on ne peut pas l'appréhender dans sa totalité immédiatement...

C'était un bon ce Schnitzler !

ah oué, c'est pas con ce qu'il dit là...
je le connaissais pas, je viens de voir que c'était un pote à Sigmund...

byron, je parie que t'as lu ses écrits qualifiés de pornographiques ;)
sandydidou
sandydidou

inscrit le 19/09/06
6816 messages
slow_rideuze (13 octobre 2007 23 h 02) disait:

sandydidou (13 octobre 2007 20 h 15) disait:

Comme disait Schnitzler, la violence de la réalité est parfois telle qu'on ne peut pas l'appréhender dans sa totalité immédiatement...

C'était un bon ce Schnitzler !

ah oué, c'est pas con ce qu'il dit là...
je le connaissais pas, je viens de voir que c'était un pote à Sigmund...

byron, je parie que t'as lu ses écrits qualifiés de pornographiques ;)


Il avait des super potes sigmund ! Pour en revenir au sujet initial, ben quand j'ai mis les pieds à Vienne pour la première fois, j'étais super émue en pensant que c'était la ville à Sigmund...Parce que pour moi, ben y'a l'avant psychanalyse et l'après psychanalyse.
Modo
skipass.com
skipass.com [Modo]
Statut : Expert
inscrit le 01/02/01
137K messages
Cette discussion est fermée car elle n'a pas enregistré de nouvelles contributions depuis plus de 6 mois.

Si vous souhaitez intervenir sur cette thématique, nous vous invitons à ouvrir un nouveau sujet sur le même thème.

cordialement

Skipass