Cedski, faut pas tout prendre au pied de la lettre. Evidemment, le leclerc dans la cité (je déteste ce mot mal utilisé
n'est pas la solution. Le problème est très profond.Il y a entre autre, comme l'a dit Krakoukas, un gros problème d'éducation. Mais ce n'est pas à l'école seule de donner cette éducation. Ce sont aux parents de le faire aussi. Une bonne baffe dans la gueule du mome de 12 ans qui fait une connerie par son père, ça ne le tue pas, bien au contraire. L'autorité parentale n'existe plus, malheureusement. C'est bien triste aussi d'assimiler ça à un manque d'éducation scolaire. Oui, c'est lié, mais ce n'est pas l'unique cause.
Slow, Sarkozy provoque, c'est clair, mais encore une fois, il est bien plus intelligent que ça. Il ne s'amuserait pas à ça, même si son ambition démesurée peut l'y pousser. Concernant les 200 algériens dans la Seine, ne mélange pas tout.A cette époque, de très nombreux responsables étaient des anti-Algérie libre, de vrais racistes, pas des comme on en croise dans la rue. des mecs qui ne se posaient pas de question sur la "race pure" (attention, je n'adhère pas du tout à cette thèse, pas d'amalgame, SVP).
Je ne dis pas que ce sont des pères de famille qui ont balancé la lacrymo. Je dis juste que c'est très facile aujourd'hui de se procurer des armes. Alors des lacrymo de la police, c'est du gateau. Rien n'empèche une bande rivale d'une autre zone de provoquer justement. Faut arrêter de croire que les flics sont tous cons. Il y en a, comme partout, mais pas plus.
Enfin, oui, quand un CRS marine dans son car pdt quelques heures, en attendant de passer à l'action, la tension monte. Mais mets-toià sa place, dans quel état sors tu d'un espace clos dans lequel tu es confinée pdt quelques heures ? Si tu n'as pas un comportement violent, c'est normal. Je vais te l'expliquer autrement. A un degré moindre, bien sûr. Avant un match de rugby, on reste tous dans le vestiaire, espace très petit, ou l'air est saturée de sueur, on sent très nettement la tension de chacun transpirer le long de ses tempes. On y reste 15 ou 20 minutes, on se parle, on s'insulte, on s'engueule. Et quand on sort enfin de ce lieu si confiné, nous sommes tous dans un état 2nd. Nous ne sommes plus des hommes normaux, nous n'attendons qu'une chose, le 1er choc avec l'adversaire. Quand je vois comment je suis après ce court instant, j'ose à peine imaginer l'état bestial des CRS. Mais ça n'a qu'un but, pas celui de fracasser la gueule de n'importe qui, non. C'est dans le but d'annihiler toute peur, pour que le mec soit capable d'avancer quelle que soit la situation en face de lui.
Au fait, Beregovoy, il s'est suicidé ? Bizarre, dans la nuit qui a suivi sa mort, TOUS les appareils médicaux ayant servi à l'examiner ont été enlevés et remplacés par du neuf par la DST. Mais Beregovoy a été suicidé.
inscrit le 18/12/02
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