Since1999 ( 5 oct. 2012) disait:
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Tu affirmes que les souris et rats utilisés pour l'étude est conforme, or c'est ce qui semble entre autre, poser problème à beaucoup de scientifiques. Je ne doute pas que tu sois un expert es-souris, mais dans ce cas, pourquoi aucun journaliste n'interroge ton labo?
Le labo ou j'officie n' a pas de compétence particulière sur les rats, et les vétos et chercheurs responsables des animaleries du campus seraient de bien meilleurs interlocuteurs!!
mais si l'on reprend l'abstract de la publication de l'efsa :
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study with glyphosate formulations and GM maize NK603 as published online on 19 September 2012 in Food and Chemical Toxicology 1
European Food Safety Authority2, 3
European Food Safety Authority (EFSA), Parma, Italy
ABSTRACT
On 19 September 2012, Séralini et al. published online in the scientific journal Food and Chemical Toxicology a publication describing a 2-year feeding study in rats investigating the health effects of genetically modified (GM) maize NK603 with and without Roundup WeatherMAX® and Roundup® GT Plus alone (both are glyphosate-containing plant protection products). EFSA was requested by the European Commission to review this publication and to identify whether clarifications are needed from the authors. EFSA notes that the Séralini et al. (2012) study has unclear objectives and is inadequately reported in the publication, with many key details of the design, conduct and analysis being omitted. Without such details it is impossible to give weight to the results. Conclusions cannot be drawn on the difference in tumour incidence between the treatment groups on the basis of the design, the analysis and the results as reported in the Séralini et al. (2012) publication. In particular, Séralini et al. (2012) draw conclusions on the incidence of tumours based on 10 rats per treatment per sex which is an insufficient number of animals to distinguish between specific treatment effects and chance occurrences of tumours in rats. Considering that the study as reported in the Séralini et al. (2012) publication is of inadequate design, analysis and reporting, EFSA finds that it is of insufficient scientific quality for safety assessment. Therefore EFSA, concludes that the Séralini et al. study as reported in the 2012 publication does not impact the ongoing re-evaluation of glyphosate, and does not see a need to reopen the existing safety evaluation of maize NK603 and its related stacks. EFSA will give the authors of the Séralini et al. (2012) publication the opportunity to provide further information on their study to EFSA.
© European Food Safety Authority, 2012
Key words
Maize NK603, Roundup, glyphosate, experimental design, rat/rodent feeding study, toxicity, carcinogenicity
"
A aucun moment le type de souris utilisé n'est remis en cause et si cela avait été le cas ils auraient sauté sur l'occasion mais comme je l'ai déjà dit ce sont les mêmes que celles utilisées pour autoriser les produits Monsanto et remettre en cause ce modèle invaliderait de facto les études pro OGM!!
Quant à l'utilisation des OGM Il apparaît clairement aujourd’hui qu’à force de prendre des décisions sous la pression de différents lobbies (industriels et écologistes), la situation des OGM en France est devenue un sac de noeuds et d’absurdités qui insulte la cohérence et hypothèque l’avenir.
Un vrai débat est nécessaire et il ne consiste pas à ramener à la raison des ignorants égarés. Il devra mettre sur la table tous les éléments connus d’un dossier afin que chacun puisse forger sa propre opinion. Il peut aboutir à la nécessité de compléter ce dossier.
Ainsi pour les OGM, à faire de nouvelles études sur la toxicité, mais également sur la dépendance des agriculteurs. Il peut aboutir à une réglementation, à des interdictions, à des autorisations. Pourquoi pas à des moratoires.
Mais toutes ces décisions ne doivent être prises qu’après ce débat.
Cela permet aux citoyens de comprendre les motivations de ces décisions. Même s’ils n’en approuvent pas certaines.
Effectivement dans ce cas de la science, le peuple ne peut pas prendre la décision lui-même mais tout doit être fait pour qu’il la comprenne. Pour cela, il faut la justifier publiquement. Sans autoritarisme d’experts, ni mépris pour la contestation. En matière d’OGM en France, tout comme en ce qui concerne le nucléaire, le gaz de schiste ou les nanotechnologies, nous sommes à des années lumière de la possibilité d’un tel débat.
Dommage.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Exilatu, 05/10/2012 - 12:53
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