Article initialement publié le 7 septembre 2017.
Le réseau Alpages Sentinelles est un projet lancé en 2008 dont le but est de "préserver durablement la biodiversité des alpages face aux changements climatiques". Pour cela, le dispositif "étudie différents paramètres physiques, naturels et humains pour comprendre et anticiper l'impact des aléas climatiques sur les alpages". Sept territoires sont aujourd'hui étudiés dans les Alpes françaises, avec un total de 31 alpages et 37 exploitations agricoles, pour analyser les changements actuels, anticiper les futurs possibles et s'adapter à eux dans le cadre de la gestion pastorale des alpages.
Le réseau a publié en juillet un document intitulé "Comprendre le changement climatique en alpage", dont la première partie décrit de manière détaillée le changement climatique en cours dans les Alpes. C'est cette partie que nous vous résumons ici, dans le but de réfléchir aux conséquences de ces changements pour l'industrie des sports d'hiver, mais surtout, sur le futur global de la vie en montagne. Car nos montagnes se réchauffent, et plus vite qu'on ne le pense : il va falloir s'y faire, et s'y adapter.
Sur le même sujet, voir notre article "Skiera-t-on encore à la fin du siècle ?".
Avant de commencer, il est bon de faire quelques rappels pour mieux comprendre ce que nous exposons dans cet article, et distinguer plusieurs choses (définitions de wikipédia) :
- La météorologie : c'est "une science qui a pour objet l'étude des phénomènes atmosphériques tels que les nuages, les précipitations ou le vent dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent en fonction des paramètres mesurés tels que la pression, la température et l'humidité".
- La "météo" au sens où nous l'entendons généralement, est l'abréviation de la prévision météorologique, "une application des connaissances en météorologie et des techniques modernes de prises de données et d’informatique pour prévoir l’état de l’atmosphère à un temps ultérieur". Les échéances et limites de ces prévisions dépendent de la précision recherchée et des types de phénomènes à prévoir.
- La climatologie elle, "est l'étude du climat et de l'état moyen de l'atmosphère, c'est-à-dire la succession des conditions météorologiques sur de longues périodes dans le temps". On prend généralement une période de référence de 30 années (explications méthodologiques en bas de page).
- Un changement climatique est une modification durable du climat (de la décennie au million d'années), due à la variabilité naturelle ou aux activités humaines.
- Ce qu'on appelle le réchauffement climatique est le "phénomène d'augmentation des températures sur la plus grande partie des océans et de l'atmosphère terrestre [...] observé depuis le début du XXème siècle". D'après le cinquième rapport du GIEC, le lien entre les activités humaines et l'accroissement global des températures constaté depuis 1950 est "extrêmement probable" (+95% de chances). Il s'agit d'une relation de causalité démontrée et non d'une corrélation.
Le climat dit "montagnard" est caractérisé par la présence de reliefs sur le territoire observé. Ils sont responsables de la particularité des phénomènes météorologiques observés :
- L'altitude provoque généralement une baisse des températures et des précipitations sous forme de neige.
- La forme des reliefs provoque une exposition de leurs versants, que ce soit au soleil (différence adret/ubac) ou aux précipitations (face aux fronts pluvieux/neigeux), créant une multitude de climats locaux différents (d'où la difficulté de prévision du temps en montagne).
Parmi ces phénomènes dus aux reliefs, les deux principaux sont l'effet orographique (le blocage et la remontée des masses d'air lorsqu'elles arrivent sur une zone montagneuse, provoquant un refroidissement et des précipitations) et l'effet de foehn (la redescente d'un air chaud et sec sur l'autre versant du relief) :
Une zone de relief s'inscrit elle-même dans un cadre plus global d'influences climatiques. Dans le cas des Alpes, ce climat montagnard est "tiraillé" entre trois grandes influences : l'influence continentale au nord, l'influence océanique à l'ouest et l'influence méditerranéenne au sud.
Dans les Alpes du nord, l'influence est essentiellement continentale (hivers froids, étés chauds) et océanique (le fameux "flux d'ouest" dont nous vous parlons dans les bulletins neige, exposant particulièrement les massifs préalpins aux fronts de précipitations en provenance de l'Atlantique).
Plus on s'enfonce dans les massifs internes, vers l'est et le sud, plus les précipitations d'origine occidentale diminuent et les cumuls globaux dépendent alors des phénomènes de "retour d'est", dépressions particulières en provenance du golfe de Gênes.
A partir des Hautes-Alpes, en continuant au sud, c'est l'influence méditerranéenne qui prend le pas : l'ensoleillement est très bon et les étés sont secs, les précipitations se concentrant sur l'automne et le printemps.
Si nous précisons ceci, c'est parce que ces différentes influences ont des impacts sur les changements climatiques observés lors des dernières décennies, qui diffèrent entre le nord et le sud des Alpes françaises.
La température moyenne mondiale a augmenté au cours du siècle dernier (+0,85 °C sur la période 1880-2012). La température moyenne en France également, dans une mesure similaire (+0,89 °C sur la période 1900-2014).
Mais dans les Alpes, ce réchauffement atteint plus du double de cette valeur : +1,97 °C entre 1900 et 2016. Il est légèrement plus prononcé dans les Alpes du nord : +2,1 °C contre +1,88°C dans les Alpes du sud. L'été et le printemps sont les saisons les plus concernées avec +2,6 °C d'augmentation, contre autour de +1,6 °C pour l'automne et l'hiver.
Il est plus difficile de trouver une tendance dans l'évolution globale des précipitations (cumuls en mm d'eau). Celles-ci sont très variables, aussi bien dans le temps que dans l'espace. Deux grandes périodes de faibles précipitations ont été observées, entre 1971 et 1976 puis de 2003 à 2011 (périodes colorées en beige sur le graphique de gauche ci-dessous), avant un retour à des valeurs proches des normales ces dernières années.
Cependant, le bilan hydrique est lui en baisse. Il s'agit de la différence entre les précipitations et l'évapotranspiration (l'eau transférée vers l'atmosphère par l'évaporation au niveau du sol et des plantes), donnant une idée des quantités d'eau tombées "efficaces", qui alimentent les cours d'eau et les nappes phréatiques. Cette évapotranspiration est fortement influencée par les températures : elle a donc augmenté, de 8% à 13% sur les trente dernières années. Le bilan hydrique est en baisse de 15%.
A ce niveau, c'est essentiellement dans les Alpes du sud, et notamment au printemps, que la situation pose problème. La hausse des températures risque de provoquer la combinaison de plusieurs phénomènes à cette période : un manteau neigeux plus faible qui fond plus tôt, une évapotranspiration plus importante, des prélèvements plus importants, accentuant ainsi le risque de sécheresse. Des situations qui peuvent devenir critiques pour les écosystèmes et l'agriculture.
Même avec des précipitations constantes, la hausse des températures entraine inexorablement une baisse de l'enneigement moyen global. L'altitude moyenne de la limite pluie-neige est directement liée aux températures moyennes : une hausse de 1°C provoque une remontée de celle-ci de 150 à 200m.
C'est donc aux altitudes moyennes et basses que l'enneigement est le plus touché, avec une baisse régulière depuis la fin des années 80 : entre -20% et -25% en dessous de 1500m. Elle est encore plus forte à très basse altitude, et moins importante lorsque l'on remonte en altitude. Le nombre d'hivers globalement peu enneigés augmente avec le temps.
Cette baisse est légèrement moins prononcée dans les Alpes du sud que dans les Alpes du nord, en partie car les températures moyennes hivernales ont un peu moins augmenté dans cette région (voir la différence de baisse d'enneigement ci-dessous à gauche). Il est à noter que la partie centrale des Alpes voit une "méditerranéisation" de son climat, avec la remontée de l'influence méditerranéenne (dans une zone peu habituée aux effets de canicule et de sécheresse, et subissant une forte baisse du manteau neigeux).
Le rapport des Alpages Sentinelles ne donne pas de données concernant le massif pyrénéen. Nous sommes donc allés en trouver auprès de l'OPCC, l'Observatoire Pyrénéen du Changement Climatique.
Dans son rapport exécutif, celui-ci signale que la température moyenne dans l'ensemble des Pyrénées a augmenté de +0,2°C par décennie entre 1950 et 2010 (soit +1,2 °C). Cette hausse s'est accentuée à partir des années 80, et notamment durant la saison estivale (+0,4 °C).
Les précipitations semblent être en légère baisse mais l'Observatoire ne considère pas cette baisse suffisante pour la considérer comme une tendance réelle, difficile à déceler tant la variabilité inter-annuelle est grande. En revanche, il signale que ces dernières et leur évolution doivent être surveillées avec la plus grande attention, étant donné leur impact sur la gestion des territoires.
Nombreux sont les effets, déjà constatés, de ces changements. Le plus visible et le plus "parlant" est le recul des glaciers. La "santé" d'un glacier est définie par son bilan de masse, obtenu par la différence entre l'accumulation de glace et son ablation. Si celui-ci est négatif, le glacier perd en longueur et/ou épaisseur. Ils sont donc dépendants de deux principaux facteurs météorologiques : la température et les précipitations neigeuses.
Depuis la fin du Petit Âge glaciaire (aux alentours de la moitié du XIXème siècle), les glaciers sont en recul dans les Alpes. Mais cette fonte s'est accélérée au XXème siècle, particulièrement à partir des années 80 avec la hausse significative des températures.
Dans les Alpes, la plupart des glaciers sont en recul, de nombreux ont déjà disparus et les scientifiques estiment qu'un réchauffement moyen de +3 °c d’ici 2100 engendrerait une disparition des glaciers dont l’altitude est inférieure à 3500 mètres. Ce phénomène est extrêmement bien étudié et documenté, et est observable à l'échelle d'une vie humaine, voire moins (à ce sujet voir le dossier du Monde, "le crépuscule des géants blancs").
Il ne s'agit pas seulement de pleurer sur des gros morceaux de glace qui fondent : les glaciers forment des réserves d'eau douce capitales tant pour les écosystèmes que les activités humaines (irrigation, barrages, etc.).
Sous un autre angle et une autre échelle temporelle, 1906 à gauche, 2016 à droite (source Service d'Observation Glacioclim, également en vignette d'article) :
Les autres conséquences actuellement observables et mesurables sont non moins inquiétantes :
- Baisse du nombre de jours de gel avec une avancée du dernier jour de gel,
- Augmentation des écroulements en haute-montagne ("Les Alpes s'affaissent" - Le Monde ou plus récemment l'impressionnant effondrement de Bondo, en Suisse),
- Augmentation de la température de l'eau de surface des grands lacs alpins et des rivières (+1,1 °C),
- Avancée des dates de floraison de la végétation,
- Remontée des espèces vers le nord et en altitude, et plus globalement un bouleversement des écosystèmes.
Le rapport insiste sur le fait que ces phénomènes, bien que nombreux, évoluent sur des périodes de temps relativement longues qui les rendent peu perceptibles, rendant leur appropriation par les populations locales plus difficile.
La diminution de l'enneigement n'inquiète pas que les stations de skis, mais touche aussi le pastoralisme (sujet de la deuxième partie du rapport), celle-ci ayant plusieurs conséquences dans la gestion des alpages : la perte de l’effet de protection des végétations contre le gel, un décalage de saisonnalité difficile à gérer, son rôle dans la constitution des réserves hydriques dans les sols qui seront utilisées par les plantes, et dans l'approvisionnement en eau pour l’abreuvement des troupeaux.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a retravaillé ses différents scénarios dans son cinquième rapport. Ceux-ci exposent des futurs potentiels en fonction de différents facteurs, essentiellement socio-économiques (évolutions des populations, des politiques économiques, énergétiques, etc.).
Le plus pessimiste (RCP 8.5) modélise les conséquences possibles d'un monde où les émissions de gaz à effet de serre (GES) continueraient d'augmenter au rythme actuel. Le plus optimiste, RCP 2.6, celles d'un monde où l'humanité tenterait de réduire ses émissions de GES pour maintenir une hausse des températures sous le seuil de 2 °C à l'horizon 2100 (par rapport à la période pré-industrielle, le but de la COP21). Dans cette théorie, les émissions se stabiliseraient aux alentours des années 2040/2050 avant de baisser progressivement (accompagnées de la mise en place à grande échelle de techniques de capture de CO2 atmosphérique). Deux autres scénarios intermédiaires sont proposés, RCP 4.5 et RCP 6.0.
Les différents scénarios du GIEC (détaillés sur le site de Météo France), concentrations en équivalents CO2 à gauche et bilan radiatif à droite :
Le problème, c'est que même dans le cas le plus optimiste proposé par le GIEC, avec une baisse progressive des émissions à partir de la moitié du XXIème siècle, les températures continueront d'augmenter encore pendant un certain temps : la durée de vie du dioxyde de carbone, responsable de près de 80% de l'effet de serre, est de 100 ans. Le méthane, l'autre GES essentiellement responsable, l'est à hauteur de 15% (il est 23 fois plus puissant que le CO2, mais sa durée de vie est plus courte, d'une douzaine d'années - d'où l'utilisation par les scientifiques de mesures en "équivalent CO2" pour rassembler les impacts des différents GES).
Ainsi, les augmentations potentielles de températures sont les suivantes :
- RCP 2.6 (le plus optimiste) : augmentation de +1 °C (on y est presque) à +2,4 °C en 2100 par rapport à 1850,
- RCP 8.5 (le plus pessimiste) : augmentation de +3,3 °C à +5,5 °C en 2100 par rapport à 1850.
Parmi les données annexes à ces prévisions, la couverture neigeuse globale planétaire est amenée à diminuer de minimum 7% (scénario le plus optimiste) jusqu'à 25% (scénario le plus pessimiste).
Projections d'évolution de la température moyenne planétaire (source "Changement climatique et évolution de l'enneigement sur les Alpes françaises", Météo France) :
Le rapport des Alpages Sentinelles exprime explicitement ses craintes concernant les territoires des Alpes françaises :
"Avec 1°C de plus en moyenne dans 20 à 30 ans, c’est encore plus de printemps chauds et secs, de canicules estivales, d’hivers doux (parfois peu ou parfois bien enneigés), de saisons décalées, de tension sur la ressource en eau et d’écosystèmes en évolution."
Il est important de comprendre qu'il ne s'agit pas seulement d'une "simple" augmentation des températures mais surtout d'une augmentation de la variabilité météorologique inter-annuelle (un changement climatique se caractérisant par une modification de la valeur moyenne d'un paramètre et/ou de sa variabilité). Ce n'est pas parce que le climat se réchauffe qu'il n'y aura plus du tout de "bons hivers" (avec toute la subjectivité d'un point de vue de skieur que ce terme implique). Seulement, ces derniers devraient continuer à être de moins en moins nombreux, tandis que la période d'enneigement se réduira à moyenne altitude (et potentiellement disparaitra à basse altitude).
Le rapport ajoute que ces changements pourront être soutenables si et seulement si, en parallèle de l'atténuation des émissions de GES, sont mises en places les adaptations nécessaires.
Le changement climatique est en cours, inéluctablement, et il va continuer de progresser. L'influence de l'homme sur son évolution fait consensus et l'ampleur de celle-ci dépendra essentiellement de notre aptitude à gérer les émissions de gaz à effet de serre.
En tant que skieurs, nous sommes particulièrement touchés et face à un problème, voire un paradoxe : notre pratique, tant qu'elle ne limite pas totalement ses émissions de GES, contribue au réchauffement (dans une certaine mesure, certes) qui provoque lui-même la réduction de la couverture neigeuse, nécessaire à cette pratique.
Le rapport des Alpages Sentinelles préconise deux grands axes pour limiter la progression du réchauffement climatique :
- Atténuer, c'est-à-dire réduire voire stopper les émissions de GES,
- Mettre en place des stratégies et politiques d'adaptation face aux changements climatiques à venir.
Même dans le meilleur des cas (le scénario optimiste, avec réduction des émissions de GES et un réchauffement en dessous de 2 °C d'ici à 2100), l'avenir n'est pas des plus radieux en ce qui concerne la pratique des sports d'hiver. Dans l'avenir à moyen et long terme, skier sera peut-être un immense luxe, non seulement parce que la neige ne sera plus qu'à haute altitude, mais surtout parce que nous (et les générations futures) serons confrontés à de nombreux problèmes consécutifs aux changements climatiques à venir.
Les émissions de GES (en mégatonnes d'équivalent C02) en 2012 et leurs origines par secteur et par source (source Ecofys) :
Nous tenons à remercier :
- Le réseau des Alpages Sentinelles Alpins et les auteurs du document source "Comprendre le changement climatique en alpage", ainsi que le Parc national des Ecrins.
- L'association ASADAC (l’Agence Savoyarde d’Aménagement, de Développement et d’Aide aux Collectivités) et la MDP 73 (Mission Développement et Prospective).
- L'IRSTEA de Grenoble (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture).
15 Commentaires
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Pour Sarenne je m'en doutais un peu... mais je n'avais jamais vu l'image de 1906, et je n'imaginais pas une seconde qu'il avait été aussi imposant !
Merci pour le boulot...
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On connait les problèmes lié à la fonte du permafrost au nord du Canada, en Alaska, en Scandinavie et en Russie... On a la même chose dans les Alpes à une échelle moins grande mais plus risqué (car il y a la pente et plus de monde qui habite les Alpes que le fin fond de la Sibérie). Le recul des glaciers expose à des grands chamboulements géologiques car des pans de montagnes ne sont plus "calées" par les langues glaciaires avec le risque de créer des laves torrentielles alimentées par les (CF la catastrophe du Piz Cengalo cet été en Suisse, les mouvements de terrains monstrueux le long du glacier de l'Aletsch, les pans de montagnes qui se décrochent de plus en plus souvent dans le massifs du Mont Blanc)... et depuis quelques années, le réchauffement climatique a accéléré l'érosion d'autres secteur (les décrochages sur le Granier ou au Chambon).
La montagne a toujours bougé mais désormais elle bouge plus vite et vue le taux d'équipement du milieu montagnard qui grossi chaque année (Barrages, Routes, Stations de ski, urbanisation dense des vallées, Industries lourdes dans les vallées, tourisme plus ou moins, agriculture), cela va avoir des répercussions humaines, environnementales et économiques pour ces territoires. Mais bon pour l'instant on se voile encore un peu la face, on surveille, on pose des radars, des sondes, on creuse des nouveaux tunnels, on pose des grillages sur les parois au dessus des routes. Bref on met des pansements sur des fractures ouvertes.
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Dire qu'il y avait même un petit snowpark sur le glacier de Sarenne l'été il n'y a pas si longtemps...
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A mon sens c'est une forme de négationnisme, avec toutes ses conséquences à moyen et surtout long terme: que diront ces gens à leurs gosses dans quelques années ou décennies?
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