Chaque année, c'est la même rengaine : tout ce que la planète compte de skieurs pros et de prods fait sa grande migration de début d'année vers le Japon. Plutôt que de rajouter une équipe, l'idée de base était de partir en solo, pour plus de souplesse, puis d'aller de rencontre en rencontre, de station en station entre Honshu et Hokkaido, avec le support de mes contacts locaux.
Au final, les prévisions météo me convaincront 2 jours avant le départ de laisser tomber Hokkaido et de me concentrer sur la région d'Hakuba où plus de 3 mètres de neige étaient annoncés par les bulletins moyen terme.
En 10 jours de ski, j'aurai passé une journée avec Sam Anthamatten, une autre avec Julien Colonge et ses potes, encore une autre avec Leo Slemett à Nozawa Onsen avec la fameuse fête du feu, puis une quatrième en mode rando avec Simon Charrière et Adrien Hildebrandt, pour conclure en beauté par 2 journées d'anthologie au bord de la noyade avec Richard Permin . Chacune de ses journées fait l'objet d'un article complet.
Ca commence ci-dessous avec un petit point sur le voyage et la météo.
Le Japon est une drogue dure. Sa neige, sa culture, sa gastronomie, ses habitants en font une destination exceptionnelle, que j'ai commencé à découvrir en 2007 lors du Nippon Freeski Open. Un coup de foudre absolu.
10 ans et 10 séjours plus tard, je me pose ce mercredi 11 janvier à Tokyo, pour la première fois depuis 2014. Au petit matin, après plus de 11 heures de vol, la vue depuis le hublot, ci-dessous, met tout de suite dans l'ambiance.
Après un prometteur mois de novembre, la machine à poudreuse japonaise s'est cassée en décembre. Pluie, cumul de neige très inférieurs à la moyenne, le Japon n'échappe pas au dérèglement. Bon, après, le début de saison n'est là que pour passer le relais à la saison, et je sais qu'il peut tomber des mètres de poudreuse en quelques jours. Littéralement. Pas d'inquiétude donc quand c'est encore bien sec mi décembre.
Arrive la fin de l'année et la tension monte d'un cran quand même, l'oeil rivé sur les modèles qui annoncent une tempête majeure, censée déposer plus de 3 mètres sur les Alpes japonaises.
Quand je prend l'avion le 10 janvier, l'herbe commence à ressortir sur le bas des stations de la vallée d'Hakuba, mon premier stop. Mais le monstre va bientôt se réveiller.
Le 11 janvier, alors que je franchis l'immigration, alors qu'il fait grand beau à Tokyo, la perturbation toque à la porte : j'arrive à Hakuba sous les flocons...
Cette nuit là, la tempête s'installe vraiment, posant 50 cm en 24h. Ce sera grosso modo le rythme pour les 10 jours qui suivront. Au final il sera tombé entre 3 et 4 mètres pendant ces 10 jours... 10 jours de tempête, de face shots, d'okonomiyakis, de sourire idiots... Ah si, et une journée de bleu au milieu, comme si l'on n'était déjà pas assez chanceux.
Les quelques photos ci-dessous ont toutes été prises sur des journées différentes...
Les adresses, les bons plans, les pièges à éviter (si tant est qu'il y en ait) : je prend aussi plaisir à partager et à donner envie aux lecteurs de casser la tirelire pour vivre l'expérience japonaise dans toute sa magie. Avec par exemple un article de conseils sur la conduite au Japon et le meilleur moyen d'accéder pour pas cher et partout à l'internet.
Cortina avec Sam Anthamatten, premiers virages dans la poudreuse. A lire ici.
L'agence française Vivre le Japon a considérablement facilité notre séjour en nous fournissant des services indispensables comme la traduction du permis de conduire et le Pocket Wifi, la location d'un superbe Nissan X-Trail que ni la tempête ni les mauvais reflexes d'un conducteur français n'auront réussi à mettre en échec ainsi qu'un chouette appartement à Tokyo pour notre escapade de fin de séjour.
Les photos de tous nos articles, à de très rares exceptions près, ont toute été réalisées avec le tout dernier Fujifilm X-T2, partenaire photo du voyage. Un test complet de ce boitier qui est en train de changer mon approche de la photo de ski sera disponible prochainement.
Il est de tous les articles, le local sans qui tout cela ne serait pas aussi bien : Tatsuya Tayagaki, rédacteur en chef de Bravoski, premier magazine de ski au Japon, est devenu au fil des années un ami précieux. Installé à Hakuba, il nous a accompagné tout au long du trip, fait découvrir les meilleurs spots.
Merci également à l'Office National du Tourisme Japonais en France
Enfin, merci à toute l'équipe du Freeride World Tour qui organisait le premier Freeride World Qualifier **** du Japon. Beaucoup de skieurs internationaux étaient présents pour l'occasion, ce qui m'aura bien facilité les choses. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine!
* merci beaucoup
6 Commentaires
Je ne trouve pas dans les articles les impressions sur le X-T2.
Est-ce que j'ai rate quelque chose ou est-ce qu'elles n'ont pas encore ete publiees ?
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Bon ceci dit après avoir joué à Montier tout le week-end avec un XT2 + 100-400 avec des oiseaux en mouvement, j'ai un peu une (grosse) idée de ton retour
Mais je suis vraiment intéressé par ton retour
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