Dans le contexte de la préoccupation constante de l’avenir des espaces montagnards, dans les domaines environnemental, économique, culturel ou social, la commune d’Huez s’est intéressée aux installations obsolètes de son territoire. Elle lance le projet portant sur la résorption d’équipements et d’aménagements abandonnés de toute nature constituant de véritables points noirs dans un paysage pourtant fragile.
L’objectif général
- Réaliser un inventaire de tous les équipements obsolètes de la commune d’Huez
Les objectifs particuliers
- Mettre à jour la connaissance du patrimoine bâti devenu obsolète
- Évaluer les éléments les plus significatifs des équipements obsolètes que compte la commune
- Constituer un outil de référence en matière de mise en valeur, de protection et de préservation du territoire de la commune d’Huez.
Principaux résultats
La commune d’Huez compte près de 400 équipements obsolètes recensés. Il s’agit pour plus de 45 % d’entre eux d’anciens équipements de remontés mécaniques aujourd’hui laissés à l’abandon. Toutefois un peu plus d’un tiers des équipements sont issus d’équipements publics et de voiries, le reste appartenant au domaine privé.
La répartition des équipements obsolètes est assez hétérogène sur la commune, tant au niveau quantitatif qu’au niveau qualitatif. En effet 26 % des équipements recensés se situent sur 5 % du territoire (station de l’Alpe d’Huez) de la commune d’Huez.
On observe également une quantité importante d’équipements publics inactifs au sein des principaux groupes d’habitations (le village d’Huez et la station de l’Alpe d’Huez) alors que les équipements d’anciennes remontées mécaniques sont plutôt localisés entre la station et le sommet du Pic Blanc.
bloc béton à l'arrivée du TS du Lièvre Blanc
pièces métalliques en aval de la station de départ du
Téléphérique du Pic Blanc
bloc béton sur le deuxième tronçon du DMC
bloc béton vestige de l'ancienne TS du Lièvre Blanc
bloc béton vestige du TS de l'ancien TS de l'Eclose
bloc inactif d'une ancienne remontée sur le versant de la Grande Sure
blocs de béton avec support métallique de l'ancien TS de la Grande Sure
câble métallique de l'ancien TS du Gua
Impact général des équipements obsolètes sur la commune
Impact sur le paysage
L'impact sur le paysage est d'autant plus fort que l'aménagement se trouve en altitude. La station terminale du DMC à 2700 mètres d’altitude compte de nombreux équipements abandonnés éparpillés tout autour du bâtiment. L’impact sur le paysage est lourd car le terrain n’est recouvert que de plantes basses, toutes les installations inactives sont visibles. A basse altitude les infrastructures abandonnées sont souvent entourées de forêt et ne sont donc visibles en général que par les personnes utilisant les anciens chemins d'accès. C’est le cas pour les anciennes infrastructures du Télésiège du Gua qui reliait, il y’a quelques années le fond de la vallée de Sarenne au secteurs des bergers. Les blocs de béton, les supports et les câbles métalliques difficilement visibles se mélangent à la végétation. C'est pour cela qu'il est d'autant plus important de démonter ces installations obsolètes lorsqu'elles se trouvent dans des sites vierges.
Impact sur l'environnement
L'impact sur l'environnement peut être très fort si des substances actives nécessaires à l'activité abandonnée stagnent au milieu des installations délaissées. Des vestiges de moteurs à explosions ont été repérés au départ du téléphérique du Pic Blanc, les bâtiments et les récipients/conteneurs n'étant ni contrôlés ni entretenus, des risques de fuites (liquide de refroidissement, huile, essence...) dans la nature peuvent avoir lieu et occasionner d'importants dégâts.
Si le temps écoulé depuis l'abandon est important, il se peut que l'installation ait partiellement été détruite suite aux avalanches, à l'érosion des terrains en amont, ou à une végétation abondante et que les impacts soient alors plus diffus, comme cela est le cas pour les vestiges du téléski de la Grande Sure aujourd’hui pratiquement disparus.
Il faut également s'intéresser aux conséquences d’un démontage et choisir des moyens permettant de minimiser son impact.
Motifs de conservation ou de destruction
Plusieurs facteurs entrent dans la décision de conserver ou non un aménagement lorsque son utilité économique ne parvient plus à assurer sa survie : l'intérêt architectural, technique, historique, artistique, culturel et social qu’il représente doit être pris en compte. Les vestiges de la piste de bobsleigh de l’Alpe situé sur la piste du lac blanc doivent ils être considérés comme un équipement obsolète ou plutôt comme un patrimoine bâti de la station ? Cela étant complexe, il est intéressant de consulter des spécialistes et les acteurs locaux avant d'entreprendre un démontage. D'autres éléments importants pour le choix d'une conservation sont l'état de dégradation de l'objet (auquel sont liés les frais de restauration ou de rénovation et d'entretien). En effet, la conservation a toujours un coût financier qu'il faut être en mesure d'assumer à long terme.
Les équipements obsolètes ponctuent en grand nombre le paysage de la commune d’Huez non sans effet sur la qualité du paysage et de l’environnement. Ces installations inactives qui détériorent l’image de la station doivent inciter les collectivités locales à agir pour la destruction de ces équipements. Toutefois même si cet inventaire à pour but de constituer un outil de référence en matière de mise en valeur, de protection et de préservation du territoire il n’en demeure pas moins que tous les équipements recensés ne seront pas détruits. Cet inventaire a donc également pour objectif de pointer du doigt les installations les plus polluantes visuellement et écologiquement afin qu’elles soient entièrement démontées.
L’objectif général
- Réaliser un inventaire de tous les équipements obsolètes de la commune d’Huez
Les objectifs particuliers
- Mettre à jour la connaissance du patrimoine bâti devenu obsolète
- Évaluer les éléments les plus significatifs des équipements obsolètes que compte la commune
- Constituer un outil de référence en matière de mise en valeur, de protection et de préservation du territoire de la commune d’Huez.
Principaux résultats
La commune d’Huez compte près de 400 équipements obsolètes recensés. Il s’agit pour plus de 45 % d’entre eux d’anciens équipements de remontés mécaniques aujourd’hui laissés à l’abandon. Toutefois un peu plus d’un tiers des équipements sont issus d’équipements publics et de voiries, le reste appartenant au domaine privé.
La répartition des équipements obsolètes est assez hétérogène sur la commune, tant au niveau quantitatif qu’au niveau qualitatif. En effet 26 % des équipements recensés se situent sur 5 % du territoire (station de l’Alpe d’Huez) de la commune d’Huez.
On observe également une quantité importante d’équipements publics inactifs au sein des principaux groupes d’habitations (le village d’Huez et la station de l’Alpe d’Huez) alors que les équipements d’anciennes remontées mécaniques sont plutôt localisés entre la station et le sommet du Pic Blanc.
bloc béton à l'arrivée du TS du Lièvre Blanc
pièces métalliques en aval de la station de départ du
Téléphérique du Pic Blanc
bloc béton sur le deuxième tronçon du DMC
bloc béton vestige de l'ancienne TS du Lièvre Blanc
bloc béton vestige du TS de l'ancien TS de l'Eclose
bloc inactif d'une ancienne remontée sur le versant de la Grande Sure
blocs de béton avec support métallique de l'ancien TS de la Grande Sure
câble métallique de l'ancien TS du Gua
Impact général des équipements obsolètes sur la commune
Impact sur le paysage
L'impact sur le paysage est d'autant plus fort que l'aménagement se trouve en altitude. La station terminale du DMC à 2700 mètres d’altitude compte de nombreux équipements abandonnés éparpillés tout autour du bâtiment. L’impact sur le paysage est lourd car le terrain n’est recouvert que de plantes basses, toutes les installations inactives sont visibles. A basse altitude les infrastructures abandonnées sont souvent entourées de forêt et ne sont donc visibles en général que par les personnes utilisant les anciens chemins d'accès. C’est le cas pour les anciennes infrastructures du Télésiège du Gua qui reliait, il y’a quelques années le fond de la vallée de Sarenne au secteurs des bergers. Les blocs de béton, les supports et les câbles métalliques difficilement visibles se mélangent à la végétation. C'est pour cela qu'il est d'autant plus important de démonter ces installations obsolètes lorsqu'elles se trouvent dans des sites vierges.
Impact sur l'environnement
L'impact sur l'environnement peut être très fort si des substances actives nécessaires à l'activité abandonnée stagnent au milieu des installations délaissées. Des vestiges de moteurs à explosions ont été repérés au départ du téléphérique du Pic Blanc, les bâtiments et les récipients/conteneurs n'étant ni contrôlés ni entretenus, des risques de fuites (liquide de refroidissement, huile, essence...) dans la nature peuvent avoir lieu et occasionner d'importants dégâts.
Si le temps écoulé depuis l'abandon est important, il se peut que l'installation ait partiellement été détruite suite aux avalanches, à l'érosion des terrains en amont, ou à une végétation abondante et que les impacts soient alors plus diffus, comme cela est le cas pour les vestiges du téléski de la Grande Sure aujourd’hui pratiquement disparus.
Il faut également s'intéresser aux conséquences d’un démontage et choisir des moyens permettant de minimiser son impact.
Motifs de conservation ou de destruction
Plusieurs facteurs entrent dans la décision de conserver ou non un aménagement lorsque son utilité économique ne parvient plus à assurer sa survie : l'intérêt architectural, technique, historique, artistique, culturel et social qu’il représente doit être pris en compte. Les vestiges de la piste de bobsleigh de l’Alpe situé sur la piste du lac blanc doivent ils être considérés comme un équipement obsolète ou plutôt comme un patrimoine bâti de la station ? Cela étant complexe, il est intéressant de consulter des spécialistes et les acteurs locaux avant d'entreprendre un démontage. D'autres éléments importants pour le choix d'une conservation sont l'état de dégradation de l'objet (auquel sont liés les frais de restauration ou de rénovation et d'entretien). En effet, la conservation a toujours un coût financier qu'il faut être en mesure d'assumer à long terme.
Les équipements obsolètes ponctuent en grand nombre le paysage de la commune d’Huez non sans effet sur la qualité du paysage et de l’environnement. Ces installations inactives qui détériorent l’image de la station doivent inciter les collectivités locales à agir pour la destruction de ces équipements. Toutefois même si cet inventaire à pour but de constituer un outil de référence en matière de mise en valeur, de protection et de préservation du territoire il n’en demeure pas moins que tous les équipements recensés ne seront pas détruits. Cet inventaire a donc également pour objectif de pointer du doigt les installations les plus polluantes visuellement et écologiquement afin qu’elles soient entièrement démontées.
inscrit le 15/09/08
0 message