La station de Chastreix-Sancy dans le Puy-de-Dôme est confrontée au changement climatique
Malgré une bonne neige lors des vacances d’hiver, la station connaît aujourd’hui un redoux : les températures ne descendent pas en dessous des 4 degrés la nuit, ce qui n’est pas assez pour garder la neige. Cette petite station tente de s’adapter.
Quel avenir pour Chastreix-Sancy ? La station a fermé plusieurs de ses remontées mécaniques pour limiter les coûts et équilibrer son budget de 250 000 euros avant la fin des vacances de février, avec le risque de fermer définitivement les pistes en 2026. Thibaut Maillard, responsable de la station de Chastreix-Sancy, souligne : “Si on n’arrive pas à boucler le budget, ce n’est pas dit qu’on revienne l’année prochaine. C’est envisageable. On croise les doigts. Il nous reste deux semaines et demie pour faire le chiffre. Tout peut arriver. L’an dernier, la neige est arrivée dans les deux dernières semaines et ça nous a suffi pour faire le chiffre. Pour nous c’est assez compliqué de se diversifier. La diversification a un coût très élevé et malheureusement on est une petite station, gérée par une petite commune. On a peu de budget. On a du mal à aller chercher les aides des grandes collectivités. Notre mode de fonctionnement est plus lié à la résilience. On essaie de faire le dos rond les mauvaises saisons et de cagnotter un peu les bonnes saisons. Les deux ou trois dernières saisons nous ont mis en difficulté. On est vraiment sur un fil. S'il n’y a pas de solution technologique dans les années à venir, qu’on n’arrive pas à produire de la neige par température positive, malheureusement la station s’arrêtera”.
Quel avenir pour Chastreix-Sancy ? La station a fermé plusieurs de ses remontées mécaniques pour limiter les coûts et équilibrer son budget de 250 000 euros avant la fin des vacances de février, avec le risque de fermer définitivement les pistes en 2026. Thibaut Maillard, responsable de la station de Chastreix-Sancy, souligne : “Si on n’arrive pas à boucler le budget, ce n’est pas dit qu’on revienne l’année prochaine. C’est envisageable. On croise les doigts. Il nous reste deux semaines et demie pour faire le chiffre. Tout peut arriver. L’an dernier, la neige est arrivée dans les deux dernières semaines et ça nous a suffi pour faire le chiffre. Pour nous c’est assez compliqué de se diversifier. La diversification a un coût très élevé et malheureusement on est une petite station, gérée par une petite commune. On a peu de budget. On a du mal à aller chercher les aides des grandes collectivités. Notre mode de fonctionnement est plus lié à la résilience. On essaie de faire le dos rond les mauvaises saisons et de cagnotter un peu les bonnes saisons. Les deux ou trois dernières saisons nous ont mis en difficulté. On est vraiment sur un fil. S'il n’y a pas de solution technologique dans les années à venir, qu’on n’arrive pas à produire de la neige par température positive, malheureusement la station s’arrêtera”.
