Chercheur de l’arme ultime pour mes jours de poudreuse à la Clusaz sur Balme principalement, avec 54 ballets maintenant au compteur je recherchais un ski différent, de caractère assez docile à dompter qui ne m’épuiserait pas rapidement au fil des RUN. Je crois que je l’ai trouvé : c’est le Scott Scapper 115 !
En poudreuse :
Sur la neige il me met tout de suite à l’aise avec les 40 cm de peuf légère qui me giclent sur la tronche dès le premier RUN.Il me paraît donc assez facile à prendre en mains car très docile, réactif et vif, en neige profonde. Il déjauge facilement sans broncher, normal avec son double rocker twin tip M. Il est fait pour...
De fait je lui fait faire un test rédhibitoire : le bois de la Motte sous la télécabine de Fernuy. C’est la où l’on joue quand il fait jour blanc. Des sapins partout, il faut alors pouvoir virer très court ! C’est miraculeux, je slalome au milieu des arcos et des sapins sans gros efforts : le ski passe le test haut la main sans la suée habituelle pour moi.
Transitions sur piste et sur le dur :
Dans les transitions sur piste, il s’en tire avec les honneurs pour un big, il taille gentiment les courbes me permettant de réaliser les jonctions piste et hors piste.
Sur le dur, il fait encore gentiment le job acceptant sans se rebeller les transitions coupées ou glissées. Accessible et docile,toujours pour le plus grand confort de son heureux testeur qui va pouvoir tenir les 4 heures du forfait matin jour blanc.
Pour un peu, je prolongerai presque mon forfait si toutes les lignes convoitées n’avaient déjà pas été tracées ce matin. De plus pour un jouet de cet acabit il est assez léger : 1,8 kg sur la balance !
Conclusion : l’essayer c’est l’adopter : c’est bien un big pourvoyeur de fun assez polyvalent et équilibré.
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