7/10
Accessibilité
Confort montée
Confort descente
Performance montée
Performance descente
3 tests |
Note moyenne 7,7/10
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Le Rossignol Seek 7 Tour est présenté comme un ski de randonnée polyvalent, avec une ligne de cotes 122-86-108, 20m de rayon (en 176cm) et un poids annoncé de 2.5kg (pour la paire de skis nus en 176cm). Il hérite de la spatule AirTip et du Powder Turn Rocker, qu’on retrouve plutôt sur les skis freeride de la marque, et qui allègent la spatule et facilitent le déjaugeage.
Etant habitué à des skis et des fixations un peu plus lourds même en rando (je skie le plus souvent des K2 Wayback 96 avec des fixs G3 ion 10 ou des Black Crows Navis avec des Marker Tour F12 EPF), la première impression est d’avoir une paire de ski très légère, même si dans leur gabarit, les Seek 7 Tour ne sont pas forcément ce qui se fait de plus light.
Cela se confirme en montée, où la légèreté du ski est appréciable. Le ski est maniable, aucun problème pour tourner les conversions en 182cm (je fais 1,80m). Je n’ai pas eu l’occasion de monter sur de la neige glacée béton armé, mais l’accroche sur la neige dure soufflée était très bonne. J’ai trouvé le montage avec les Dynafit Speed Turn 2.0 très cohérent.
En descente, j’ai pu testé les Seek 7 Tour sur de la neige dure soufflée, dans la poudreuse, et dans de la neige profonde un peu plus lourde. De manière générale, le ski est léger sous les pieds, facile à prendre en main, et plutôt sécurisant. On se sent vite à l’aise, ça tourne très facilement. Sur le dur, l’accroche est bonne. Je n’ai pas pu tester sur piste mais ce que j’ai pu voir me laisse penser que ça doit très bien marcher (pour un ski de rando, hein, pas comme un ski de géant non plus!).
Dans la poudreuse, la spatule et le rocker ne suffisent pas à compenser le manque de largeur : quand c’est profond (jusqu’à >50cm lors du test), ça reste en sous-marin. Circonstance atténuante : habituellement j’utilise des skis >95mm voire >100mm, donc forcément, les Seek 7 Tour font pâle figure à côté, avec leurs 86mm au patin. Dans la neige profonde un peu plus lourde ou la trafolée, c’est un peu mieux, les spatules sont un peu plus à leur avantage, ça ne vaut bien sûr pas un vrai ski freeride, mais on ne se fait pas trop embarquer, ça reste plaisant à skier.
Le Seek 7 Tour répond vraiment bien à son programme : un ski de rando polyvalent. Il n’est pas assez large pour une vraie pratique free-rando, et pas assez light pour des purs randonneurs qui recherchent la légèreté pour enchaîner des gros dénivelés. Par contre, il est parfait pour des skieurs qui cherchent une paire de ski unique destinée à un programme partagé entre ski en station et ski de randonnée. Il conviendra particulièrement pour des randonneurs plutôt “classiques” qui veulent un ski à tout faire pas trop large, ou pour des skieurs habitués aux pistes des stations et qui se lancent dans le ski de rando. Ils bénéficieront d’un ski aux dimensions raisonnables mais quand même avec une construction moderne héritée des skis de freeride Rossignol comme le Soul 7, ce qui en fait un ski joueur, facile à prendre en main, à l’aise partout. Évidemment il ne faut pas non plus s’attendre à un ski de géant sur piste et à un gros freeride en hors-piste, si un tel ski existait, ça se saurait!
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