Test Rossignol Radical R11 Mutix 2010

C’est un test sur des vieilles lattes (2010), mais comme ces skis sont toujours dans mon quiver mais surtout que je m’en sers toujours, ça vallait bien un avis !

Avant d’acheter ce modèle, j’avais une paire de vieux Salomon assez lambda, qui sont depuis à la benne. Ca a été un changement tellement radical (hoho) que je les ai d’abord détestés, puis à force de travail et de serrer les dents, c’est mes skis de piste favoris. Même 8 ans après !

Ils sont fournis avec des « réglettes » : des grandes pour faire de la graaaaande courbe, des plus petites pour faire de la petite courbe. Et ce qui est fou, c’est que ça marche vraiment…un coup de tournevis et hop, on change de ski.

Sur piste, il faut clairement leur rentrer dedans. Ils en demandent et redemandent ! Ce n’est même pas la peine d’envisager de skier ces lattes un lendemain de soirée (trop) arrosée sous peine de se faire mal. Il faut y être à 100% constamment, et ils vous le rendront bien ! (en photo en dessous justement une de ces journées durant laquelle je n'aurais pas du prendre ces skis)

Ces skis sont des véritables avions, ça accélère très vite (si l’entretien du matos est là), c’est comme un TGV sur les rails : normalement, ils n’en sortent pas. Piste damée, glace, du moment que les carres sont un minimum travaillées rien ne leur font peur.

Le poids se fait ressentir, c’est lourd…je n’ai pas de balance, mais c’est très lourd. Je ne vais pas dire trop lourd, car c’est aussi ce qui fait le plaisir de cette référence, bizarrement je n’oserais pas skier aussi fort avec des skis plus light. Comme des vrais skis de géant, inutile de préciser que l’appui languette est obligatoire, que skier à cul rime avec barquette, mais quel plaisir…

En trafolée : le ski est hyper rigide et lourd, ça dégomme tout, vraiment. Un bonheur. Par contre il faut faire attention, parce que pour les arrêter il faut bien anticiper le moindre problème qui peut survenir (neige changeante, animal, enfant, sapin au milieu, bref..)

En poudre : exit. N’y pensez même pas, sous peine de pleurer et d’y laisser vos cuisses.