Profil du testeur :
22 ans | 1,84m | 80kg | Expert | Thyez Acheté :
225€ en ligne Conditions du test :
Une semaine sous un soleil rayonnant sur le domaine du Grand Massif.
Points forts
Un système antibuée efficace avec de nombreuses ventilations et un très bon maintien sur le casque.
Points faibles
Une adaptation compliquée sur des zones à l'ombre et sur les transitions soleil-ombre). L'épaisseur du masque diminue le champ de vision.
Après 5 ans, un élastique détendu, une rayure bien trop longue associé à l’envie de modernité et surement de style je me suis décidé à changer de masque.
Après de nombreuses recherches, je suis tombé sur une marque espagnol peu connu : ULLERCO. Avec un peu d’appréhension je dois dire, je me suis renseigné un peu plus sur la marque et les technologies proposées et la conclusion fut que la marque n’avait rien à envier aux marques comme Oakley, Uvex ou Poc. Selon leurs dires, c’est une marque qui façonnent des masques pour les freeriders par des freeriders. Ce que je recherchais principalement c’est un système antibuée même par transpiration et une vision grand angle ( vision 3 dimensions, pour reprendre l’argument commercial). Le modèle EXTREME PURE de la marque réunissait ces deux caractéristiques. Je me suis laissé tenter sans doute attiré par l’inconnu et l’envie de tester.
Acheter sur internet est un risque que j’ai pris mais par chance le masque s’associait bien avec mon casque (Scott Apic Plus il me semble). A noté, l’espace conséquent, selon moi, entre les bordures du masque et le casque. Ma première impression a été de me dire que le masque était assez épais avec l’appréhension qu’il dépasse les dimensions du casque mais ce n’a pas été le cas. Néanmoins, cette épaisseur réduit le champ de vision sur les extérieurs. Sur le bandeau il y a des bandes siliconés pour une meilleur adhésion au casque qui vous seront bien utile si vous n’avez pas de boucle sur votre casque pour ne pas perdre votre masque. De plus, les finitions sont de qualités tout comme les matériaux utilisés. Côté packaging, le masque est livré dans une boite avec plusieurs stickers de la marque et une housse souple (voir photos). Il est donc préférable pour s’éviter tout ces problèmes d’essayer casque et masque ensemble pour s’assurer de la compatibilité et du confort.
Après l’aspect esthétique, rentrons dans les détails du test en condition réel. Quoi de mieux qu’une journée sous le soleil pour le test d’un masque Cat. 3. La protection UV 400 est donc au rendez-vous et nous protège efficacement des reflets aveuglants d’un soleil rayonnant (aucune fatigue visuel ressentie en fin de journée). Dans les parties plus à l’ombre et les transitions (soleil-ombre) c’est plus compliqué, la visibilité diminue et il devient difficile de voir les mouvements de terrain. D’autant plus que le contour orange du masque n’aide pas puisque cette couleur présente à l’intérieur attire l’œil (mais pour corriger cela, suffit juste de choisir une autre couleur). A propos du système antibuée, je n’ai pas eu de soucis, les ventilations présentes autour du masque font leurs boulot. Concernant le mauvais temps je n’ai pas eu l’occasion de tester mais n’étant pas vendu comme un masque tout temps, le test serait peu surprenant. Pour finir, la mousse est confortable, s’adapte bien à la forme du visage et bien ventilé grâce à aux aérations pour éviter toutes condensations.
Pour conclure, à ce prix là il y a quelques faiblesses (peu efficace à l’ombre) et c’est dommageable. Mais c’est une marque encore jeune avec du potentiel.
Pour qui ?
Je conseille ce masque pour les amateurs et les bons skieurs pour des journées ensoleillées.
Aucun commentaire