À côté de ses voisines plus grandes et surtout très touristiques, telles que Val d’Isère, Tignes, Les Arcs, La Rosière ou encore La Plagne, la station de Sainte-Foy-Tarentaise se fait plus discrète. Mais, vous vous en doutez, elle cache très bien son jeu.
Quel que soit le type de ski que vous pratiquiez :
• en famille, entre amis ou en solo,
• à la semaine, au week-end ou à la journée,
• sur piste ou en dehors,
• dans une ambiance haute montagne ou en forêt,
toutes vos attentes seront COM-BLÉES !
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un rapide mais sincère remerciement s’impose à Charlie Drummond, rider emblématique de la station, qui m’a guidé pendant 2 jours afin de vous faire découvrir son terrain de jeu.
Petit aparté : la personne qui rédige cet article était déjà une grande adepte de Sainte-Foy (oui, je parle à la troisième personne... ok, j’arrête). Cela a toujours été mon choix privilégié lorsqu'il y a une bonne chute de neige, car il y a moins de monde qu’aux Arcs ou à Val d’Isère, et j’adore Sainte-Foy, tout simplement.
Pour autant, je ne connaissais pas la majorité des itinéraires que Charlie m’a fait découvrir, parce que je n’avais pas eu l’opportunité de les explorer avant, et parce que les zones accessibles par gravité sur le domaine sont déjà super chouettes à skier.
Comme vous pourrez le lire, nous avons donc skié (et marché… les retours station au printemps, tout ça, tout ça) la quasi-totalité des runs évoqués dans cet article au cours de ces deux journées. Nous avons eu la chance de profiter de toutes les conditions météorologiques pour découvrir tous les aspects de la station : une première journée ensoleillée avec 10 cm de neige fraîche, et une seconde journée dans le brouillard, ce qui nous a permis d’explorer les bois.
Commençons par les basiques : le domaine et la station de Sainte-Foy-Tarentaise sont orientés nord-ouest (coucou les retours d’Est). Vous pourrez passer d’une ambiance haute montagne au sommet des pistes à une belle forêt au niveau de la station en seulement quelques virages.
La partie inférieure est à l'abri du vent, ce qui lui permet d’offrir des conditions d’enneigement exceptionnelles malgré sa basse altitude ; le point culminant est situé à 2620 m, au col de l’Aiguille, et le village à 1550 m. On se permet l’expression « basse altitude », car une station située à 1550 m en Haute-Tarentaise, ce n’est pas la norme.
La première impression est sans appel : c’est un magnifique village, authentique, à taille humaine, avec ses chalets en pierre qui vous accueillent, loin de l’ambiance plus chargée et touristique de ses voisines.
Ici, les parkings sont encore gratuits (OUI, C’EST VRAI), sauf le parking couvert, et tout se fait à pied : rejoindre le front de neige, aller manger au restaurant le midi, récupérer quelque chose dans votre voiture, vous n’aurez besoin de rien d’autre que vos jambes. Vous trouverez de l’authenticité et de la convivialité qui correspondent aux personnes en quête de valeurs et de sens dans un écrin naturel préservé.
Vous n'aimez pas attendre des heures aux remontées (qui apprécie ça de toute façon ?) ?. Ça tombe bien, il n'y a pas de temps d'attente aux remontées mécaniques (OUI, C'EST VRAI AUSSI). Les rotations sont rapides quelque soit la période de l'année.
Vous l’avez compris, l’ambiance est parfaite pour ceux qui veulent poser la voiture le temps du séjour, profiter des restaurants et des bars, et skier même par mauvais temps dans la forêt, le tout loin de la foule classique de Haute-Tarentaise.
… Tant que le brouillard est là. Mais pas que.
On l’a dit, l’aspect caractéristique de Sainte-Foy-Tarentaise, c’est sa forêt. Pour la majorité d’entre vous, ce ne sera peut-être pas une surprise, mais c’est un argument de poids pour cette petite station.
Vous le savez, nous le savons, tout le monde le sait : qui dit forêt, dit qu’on peut quand même skier lorsqu’il n’y a pas de visibilité, et ça, c’est chouette.
Sachez que, quoi qu’il arrive, lorsque vous vous engagez dans la forêt, que ce soit sur la droite ou sur la gauche du domaine, vous ne pourrez pas descendre trop bas et vous perdre. Vous tomberez forcément sur une route qui vous permettra de revenir vers la station. Du côté droit (quand on regarde le plan des pistes), ce sera la route du Monal, et du côté gauche, ce sera la route du Planay – testé, vérifié et approuvé !
Il n’y a également aucune falaise ou barre conséquente à signaler, hormis sur la partie haute du domaine, à gauche de Marquise, où les falaises sont signalées par des panneaux.
Le cimetière des éléphants (la zone à pillows)
Accès :
Le cimetière des éléphants, qui d’ailleurs porte ce nom en raison des énormes pillows que vous y trouverez, se situe entre les pistes de Floglietta et de Toboggan. Vous trouverez cette zone facilement depuis Toboggan : sortez sur la droite de la piste après environ 100 m et continuez jusqu’à y arriver.
Difficulté :
Le run est assez court et pas difficile en soi, mais les pillows sont gros ; cela demande un peu de maîtrise de vos skis, même pour en faire le tour, surtout une fois que c’est tracé.
Le Planay
Accès :
Rendez-vous à la gare de départ de Marquise, puis partez tout droit dans la forêt en dessous. Vous pouvez soit suivre le chemin de randonnée et de raquettes (en faisant toujours attention aux personnes qui montent), soit vous enfoncer dans la forêt. Vous arriverez dans une clairière avec quelques chalets, puis un peu plus bas, sur la route qui vous ramènera à la station.
Attention : il y a des chances que vous ayez à marcher sur la route carrossable en cas de faible enneigement à 1500 m pour revenir à la station (je me permets de vous le dire, parce que c’était notre cas).
Difficulté :
Aucune difficulté à signaler, si ce n’est d’être en forêt, donc il est nécessaire de maîtriser un minimum ses skis.
On vous entend, vous vous demandez tous : « Mais c’est bien Sainte-Foy pour le freeride ? » Nous, personnellement, on ne se pose même pas la question, car maintenant, on sait.
Spoiler qui n’en est pas un : c’est TROP BIEN.
Mais nous nous doutons que vous avez besoin de quelques arguments supplémentaires pour être convaincus. Ne bougez pas, en voilà plein.
Vous trouverez trois itinéraires hors-piste, balisés et sécurisés sur le domaine. Bien sûr, les pisteurs s’y rendent tous les matins pour ouvrir ou non l’itinéraire en fonction des conditions. Respectez donc bien les consignes d’ouverture ou de fermeture de ces itinéraires.
Natur’ Morion
Accès :
Une fois arrivé au sommet du télésiège de l’Aiguille, prenez sur votre gauche et passez au-dessus de la cabane des pisteurs. Repérez les jalons noirs pour trouver l’entrée.
La fin de l’itinéraire vous permet de rejoindre la piste Aiguille un peu plus loin.
La rotation est très facile, car vous pouvez directement récupérer le télésiège Aiguille plus bas.
Difficulté :
Itinéraire plaisir qui ne présente aucune difficulté, si ce n’est de ne pas être damé.
Natur’ Crystal Dark
Accès :
Une fois arrivé au sommet du télésiège de l’Aiguille, prenez la piste Aiguille située sur votre droite. Une fois le grand virage pris, arrêtez-vous sous les falaises sur votre gauche et repérez les jalons noirs pour trouver l’entrée.
Longez la falaise (et donc les jalons) pour arriver au sommet d’une pente ouverte, clairsemée de quelques arbres. Le run prend fin à l’entrée de la forêt, juste à côté de l’arrivée du télésiège de l’Arpettaz.
Difficulté :
L’entrée étant une grande traverse sous la falaise, il est bon d’avoir le réflexe de ne pas s’y attarder. Le run en lui-même ne présente aucune difficulté, si ce n’est de ne pas être damé lui aussi.
Natur’ Shappers Paradise
Accès :
Une fois arrivé au sommet du télésiège de l’Aiguille, suivez soit la piste Aiguille, soit Natur’ Morion, poursuivez tout droit sur la piste le Plan des Veaux et bifurquez à gauche. À nouveau, repérez les jalons noirs pour trouver l’entrée.
Difficulté :
C’est le plus facile des trois itinéraires ; il ne présente aucune difficulté, si ce n’est de ne pas être damé lui aussi. Que du plaisir !
Nous voilà maintenant au cœur du sujet : les freerides de la station.
Ne soyez pas surpris si vous ne voyez pas d’itinéraires de rando qui vous emmènent vers le Ruitor ou plus loin. Ici, nous vous présentons ce que le domaine a de mieux à vous offrir, avec ou sans peaux.
Cependant, si ces itinéraires randos vous intéresse, vous pourrez bien sûr vous rapprocher des moniteurs locaux ou du bureau des guides pour en savoir plus.
Le Monal
The famous one. Un itinéraire hors-piste de type « balade » qui vous fait arriver au-dessus de ce magnifique hameau classé, le Monal. LE grand classique du hors-piste à faire lors de votre visite à Sainte-Foy.
Accès :
Une fois au sommet du télésiège de l’Aiguille, prenez la piste rouge de l'Aiguille sur quelques dizaines de mètres jusqu’au virage. Sortez de la piste sur la gauche, juste avant le virage. Descendez dans le bowl face à vous, puis basculez à droite.
Vous arriverez à un premier hameau nommé Le Clou, continuez dans la vallée jusqu’à arriver au Monal. Prévoyez que le retour du Monal jusqu’à Sainte-Foy se fait sur un chemin relativement plat par endroits. Il est fort probable que vous ayez besoin de pousser ou de marcher à certains endroits selon les conditions d’enneigement (qu’il y en ait trop ou pas assez).
Difficulté :
Itinéraire plaisir qui ne présente aucune difficulté, accessible à tous ceux qui savent skier en dehors d’une piste damée. Prévoyez cependant de le faire avec un guide ou un moniteur si vous ne l’avez jamais fait afin de ne pas vous perdre.
Foglietta :
Nommé ainsi, car votre trajet consistera à rejoindre la pointe de Foglietta, située à 2930 m d’altitude, à pied pour ceux qui choisissent les fats et de ne pas lâcher les fixations alpines, ou en randonnée, pour ensuite profiter d’une magnifique face nord qui vous permettra soit de rejoindre la station pour une courte rotation, soit de descendre droit vers la Masure en faisant le freeride du Col Granier (que nous présenterons juste après).
C’est l’un des seuls itinéraires que nous n’avons pas pu faire (à mon grand regret) à cause du brouillard, qui s’est accroché au sommet et n’est jamais parti. Vous n’aurez donc pas le choix : il faudra le faire vous-mêmes pour savoir ce qu’il en est !
Accès :
Une fois au sommet du télésiège de l’Aiguille (oui, encore), prenez à gauche et passez au-dessus de la cabane des pisteurs. Sauf si vous êtes les tout premiers, un lendemain de chute, vous pourrez suivre les traces à pied ou en peau qui longent la crête jusqu’au sommet. Trois cent cinquante mètres de dénivelé plus tard, vous voilà au sommet de cette face nord qui ne voit que peu (voire pas) le soleil, avec le Ruitor en toile de fond. Droppez droit pour rejoindre la Masure, puis serrez à gauche pour rejoindre la station.
Pour une meilleure expérience (et rentabiliser la montée, même si elle n’est pas si longue), nous vous conseillons de ne pas rejoindre la station et de profiter jusqu’à la Masure, mais sachez que cette possibilité existe en cas de nécessité.
Difficulté :
Itinéraire destiné à des skieurs confirmés et experts. Il n’y a pas de difficulté apparente, telle que des barres ou des sauts, mais les secours ne pouvant vous rejoindre par gravité, il est bon de prendre ces précautions.
La Croix
L’entrée de ce run se fait au niveau de la Croix, qui se situe sur cette même crête. C’est une face orientée ouest qui vous ramène sur le domaine et vous propose une rotation bien plus rapide que Foglietta.
Accès :
À nouveau, prenez le télésiège de l’Aiguille et suivez la ligne de crête sur votre gauche, à pied ou en peau (prévoyez 30 à 45 minutes à pied selon votre condition physique et la quantité de neige). Arrêtez-vous 100 mètres après la Croix que vous croiserez avant le dernier coup de cul vers Foglietta ; c’est ici que vous trouverez l’entrée de ce run.
Sur la partie haute du run, il est préférable de ne pas trop descendre dans le bowl (sur la droite en descendant) et de rester sur la gauche. Ensuite, vous aurez le choix entre deux petits couloirs : La Croix à droite et La Cascade à gauche (nous avons personnellement pris à droite). Votre run se termine sur la piste Liaison Plan de Veaux.
Lorsque vous êtes en haut du run, vous pouvez aussi choisir de ne pas dropper directement et de passer la crête en face pour descendre vers la gare d’arrivée de Marquise.
Comme pour Foglietta, faire le choix d’y aller à pied, c’est prendre le risque que des personnes en peaux arrivent avant vous (non, non, ce n’est pas ce qui s’est passé pour nous, emoji pleure). D’ailleurs, merci à Charlie d’avoir fait la trace sur la dernière partie à pied !
Difficulté :
Itinéraire destiné à des skieurs confirmés et experts. La pente est soutenue par endroits, avec un rétrécissement marqué.
Col Granier via Marquise
Ça y est, direction le hameau de la Masure, plus bas dans la vallée. Vous n’allez pas être déçu du voyage ! Cet itinéraire peut démarrer pour les plus vaillants (et pour ceux qui ont bien lu ci-dessus) depuis le sommet de Foglietta, sinon par gravité depuis le télésiège de Marquise (ah, enfin, un autre télésiège). La rotation est longue, et une navette sera nécessaire pour revenir à Sainte-Foy. Prévoyez donc votre coup et vérifiez les horaires de la navette.
Accès :
Pour rejoindre cet itinéraire depuis Marquise, une fois au sommet du télésiège, prenez à gauche sur Camp Filluel. Une fois au bout de la partie plate, continuez tout droit dans le virage au lieu de prendre la piste à gauche. Poussez un peu pour vous retrouver en haut de ce run, très ouvert (et, à nouveau, avec ce magnifique Ruitor en fond, cœur cœur). Peu de chances de vous perdre (il y aura probablement des traces) ; restez sur la partie gauche sous les falaises, avant d’arriver dans la forêt, puis en bas à un petit pont. Remontez de quelques mètres avant de prendre ce petit canyon trop mignon qui vous fera arriver dans un premier temps au hameau du Crôt, puis suivez la route pour arriver à la Masure où vous pourrez récupérer la navette.
Attention : il n’y a qu’une seule navette l’après-midi, et elle part à 17h05.
Attention, encore : en cas de faible enneigement en basse altitude (cela arrive ces derniers temps), il faudra prévoir de marcher sur la route goudronnée entre le Crôt et la Masure (20 à 30 minutes) (oui, nous avons marché 20 à 30 minutes sur le goudron, comment avez-vous deviné ?).
Difficulté :
Itinéraire plaisir qui ne présente aucune difficulté, accessible à tous ceux qui savent skier en dehors d’une piste damée.
Ce sont trois couloirs situés sous le télésiège de l’Aiguille. Vous les voyez d’ailleurs très bien lorsque vous êtes sur le siège. De gauche à droite : le Y, le plus accessible ; le X au milieu ; et le Z à droite, tous deux un peu plus engagés.
Accès :
Une fois au sommet du télésiège de l’Aiguille, prenez soit Morion sous le télésiège, soit la piste qui vous fait faire le tour. Au niveau de l’entrée de Crystal Dark, continuez tout droit en direction de « sous le télésiège » pour le Y, ou plus à gauche (en descendant) pour le X ou Z.
Difficulté :
Ces couloirs sont réservés aux skieurs confirmés et experts. Vérifiez bien les conditions d’enneigement depuis le siège. La légende raconte que quelqu’un ici s’est déjà élancé dans un des couloirs par faible enneigement, et ce n’était pas très agréable, mais nous ne vous dirons pas qui.
Marquise
La zone refuge lorsque le secteur de l’Aiguille est en PIDA, la zone la plus accessible pour tous les niveaux et qui vous offre des rotations rapides et faciles.
Accès :
Prenez le télésiège de Marquise, situé tout à gauche du domaine. Une fois en haut, vous pouvez aller où vous le souhaitez : que ce soit dans le pierrier à gauche, l’épaule à droite, ou sous le télésiège, vous retomberez quoi qu'il arrive sur une piste qui vous ramènera au départ de Marquise.
Difficulté :
Aucune difficulté, que du plaisir.
Cystal Dark à gauche des jalons
Accès :
Pas de scoop : même accès que pour Natur’ Crystal Dark. Cependant, au lieu de plonger à droite en suivant les jalons, poursuivez la traversée jusqu’au Catex plus loin et profitez de ce run ouvert, parsemé de petits arbres.
Difficulté :
À nouveau, il est préférable de ne pas trop s’arrêter au milieu de la traverse. Sinon, aucune difficulté, que du plaisir.
Si vous avez tout lu en détail jusqu’ici (déjà, merci), vous avez nécessairement remarqué qu’une bonne partie des itinéraires partent du sommet du télésiège de l’Aiguille. Vous avez aussi compris que c’est là-haut qu’est située la cabane des pisteurs. N’hésitez donc pas à vous y arrêter et à demander des conseils sur les conditions de neige avant de vous engager dans les hors-piste non balisés.
D’ailleurs, le secteur de l’Aiguille est très souvent en PIDA les lendemains de chutes, et il arrive régulièrement que le télésiège ouvre avec 1 à 2 heures de décalage. Ce n’est pas pour rien. Soyez toujours prudents, ne sortez pas sans votre matériel de sécurité, et assurez-vous d’être accompagné. Prenez toutes les précautions nécessaires.
Bon, on ne vous avait pas dit que tout le monde y trouverait son compte ?
C’est la pépite de Haute-Tarentaise, qui, à l'abri des regards, vous offre de superbes freerides, de beaux runs en forêt et une ambiance authentique grâce à ces magnifiques chalets en pierre.
Le domaine de Sainte-Foy-Tarentaise ouvrira ses portes cet hiver, du 7 décembre 2024 au 21 avril 2025. Le forfait journée est à partir de 28€ en ligne, puisque le domaine a mis en place la tarification dynamique, qui vous permet d’accéder aux pistes avec le meilleur tarif ! .
Encore merci à Charlie et au domaine skiable et à Sainte-Foy Tourisme pour ces deux journées intenses et pour nous permettre de partager avec vous cette pépite de Haute-Tarentaise.
On se voit au sommet de l’Aiguille ?
Un commentaire
Juste une remarque, faudrait voir à ne pas trop exagérer avec le village "authentique" c'est Disneyland pour les anglais, avec les nouveaux chalets construits à la chaîne les uns sur les autres sur le même modèle ou quasi !
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