Randonnée au long cours dans le massif de Belledonne

Photo de couverture

Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.

L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.

Randonnée au long cours dans le massif de Belledonne

Une première expérience d’itinérance, de refuge en refuge, à travers le massif de Belledonne.
article Alpes ishere
Texte :
ALPES ISHERE
Photos :
Vincent Croce

Massif emblématique de l’Isère, la chaîne de Belledonne culmine à 2977 mètres d’altitude et domine de ses crêtes découpées la vallée du Grésivaudan et le bassin grenoblois. Proche de la ville, le massif n’en demeure pas moins sauvage et offre de belles perspectives de randonnées. Ses centaines de kilomètres de sentiers permettent notamment d’envisager de le traverser sur plusieurs jours, en allant de refuge en refuge, pour une superbe expérience d’itinérance en immersion.

Accessible aux marcheurs habitués aux randonnées en montagne, un itinéraire de cinq jours permet de traverser une partie du massif, en reliant la vallée du Haut Bréda, à 1 heure de Grenoble en voiture et accessible en transport en commun, à Chamrousse, station mythique des Jeux Olympiques de 1968. Ces cinq étapes empruntent l’itinéraire du GR® 738 de la Haute traversée de Belledonne, qui compte au total 11 étapes sur près de 130 kilomètres, en cheminant sur des sentiers sécurisés et parfaitement balisés. 

Première étape : le refuge des 7 Laux

Le départ de la première étape se fait dans le hameau de la Martinette, appartenant à la commune de la Ferrière. De là, les randonneurs rejoignent le plateau des 7 Laux, niché à 2200 mètres d’altitude, en trois heures de marche. Au fur et à mesure de la progression, on aperçoit la station des 7 Laux, puis la vue dégagée sur la vallée du Haut Bréda, en contre-bas, avant d’arriver au refuge des 7 laux, superbement installé au croisement du lac Carré, du lac de la Motte et du lac Cottepens. Depuis la terrasse de ce joli refuge en pierres, les randonneurs peuvent admirer le coucher du soleil sur les lacs alentours, avant de s’immerger dans l’ambiance typique d’un refuge de montagne, en rejoignant le dortoir de 36 couchettes. 

Deuxième étape : direction Aiguebelle

La seconde étape chemine à travers l’alpage caillouteux des 7 Laux, en offrant de somptueux points de vue sur le Taillefer, Grenoble et les Ecrins. Le terrain est propice à l’observation des bouquetins. Après 5 heures de marche, les randonneurs atteignent le habert d’Aiguebelle, où ils passeront la nuit et pourront déguster tarte fait maison et bière locale, servies par le propriétaire des lieux, avant une bonne nuit de sommeil. 

Troisième étape : haute-montagne au programme

La troisième étape de cette traversée partielle du massif de Belledonne, chemine dans une ambiance minérale. La haute montagne s’impose, à mesure que l’on approche de la brèche de Roche fendue, avant de rejoindre le refuge Jean Collet, situé sur un promontoire rocheux qui domine toute la vallée du Grésivaudan. Ce refuge historique du massif de Belledonne, construit en 1910, constituait à l’origine une étape pour les alpinistes, avant de conquérir le Grand Pic de Belledonne. De là, les plus courageux pourront poursuivre pour un aller-retour au lac Blanc, en 1h30 depuis le refuge, un site magnifique niché au pied des plus hauts sommets de Belledonne

Quatrième étape : vallons et alpages jusqu’au refuge de la Pra 

Au petit matin et après un copieux petit-déjeuner, les randonneurs prennent le chemin du refuge de la Pra, pour une dernière nuit d’immersion en montagne, en traversant vallons et alpages. Récemment rénové, le refuge propose des chambres ou des dortoirs et permet d’admirer un sublime panorama où se dessinent les méandres d’un petit ruisseau qui serpente dans l’alpage. 

Cinquième étape : arrivée à Chamrousse

Le lendemain, l’itinéraire prend la direction de Chamrousse et rejoint les lacs Robert, une zone Natura 2000 riche en biodiversité. Le chemin revient en douceur vers la civilisation, alors que les premiers bâtiments de la station apparaissent. Reste plus qu’à savourer, à la terrasse d’un des cafés situés à quelques pas du téléphérique, point d’arrivée de la randonnée, ces quelques jours, riches de dépaysement et de découvertes. 

Infos pratiques

Niveau

Avec 1000 mètres de dénivelée positive et 5 heures de marche en moyenne par jour, cette traversée du massif s’adresse à des personnes expérimentées, ayant l’habitude des longues marches en montagne. Pour les moins aguerris, une itinérance de deux jours sur l’itinéraire, avec une randonnée jusqu’au refuge, une nuit en montagne et un retour le lendemain vers le point de départ, peut constituer une bonne première expérience. Plusieurs refuges se prêtent à cette découverte de l’itinérance en montagne, notamment en famille, comme le refuge de la Pra (A/R depuis Chamrousse ou en passant par le lac du Crozet), ou le habert d’Aiguebelle (A/R depuis le Pré de l’Arc ou Prapoutel).

Accessibilité :

Les points de départ et d’arrivée de l’itinéraire sont accessibles en transport en commun, depuis Grenoble, via le réseau Transisère : https://www.transisere.fr/

Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Alpes ishere

Aucun commentaire

 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

.