7ème freeride étudiante

Pour cette 7eme édition de la freeride étudiante des 7 laux, Tonio et moi on était juges (ce que les gens sont prêts à faire pour quelques stickers...) et ce ne fut pas un boulot facile. Pourquoi? D'abord parce qu'il faisait surbeau. Alors quand on ride, ça va, on passe à l'ombre, on s'arrête pisser sous un sapin, on a le vent dans le visage. Mais quand on reste assis en plein cagnard en bas d'une face à regarder des petits bonshommes descendre en chafouinant, ben ça peut causer des lésions irréversibles. Mais c'est là qu'on voit le premier exemple de la puissance et du sérieux de l'organisation de cette freeride : constamment hydratés au houblon, nous avons pu éviter le pire.
Deuxième raison : y'avait un sacré bon niveau. Alors dur de noter au quart de point, dur de dire qui mérite plus, qui saute le plus gros, qui pose le moins sur le dos...

Mais bref, la freeride commence, c'est samedi. petite frayeur matinale, la brume tenace et le vent violent n'auront pas aidé pour le balisage du parcours et le stress induit chez les organisateurs (pourtant puissants et sérieux, on l'a dit?). Tout se dégage pile poil pour les premiers départs (quelle organisation!), et bien vite les deux faces de qualifs (chaque concurrent les fait à son heure, notés par 3 juges par face) grouillent de traces appuyées dans la soupe surcollante. Les quelques barres sont bien vite surtracées, et c'est beau. Le niveau des 80 participant-e-s est élevé, voire même étonnament élevé, et ça ne fera que s'améliorer.

Le soir tout le monde est bien fatigué. Après l'arrêt aux stands de Pipay (Rabbit on the Roof, Tardy, Dupraz, Apo, Mammut, Mountain riders, Bumtribe, Dragon etc.), les qualifiés pour le lendemain sont annoncés. En gros on enlève une bonne moitié de rideurs et rideuse pour ne garder que ce qui va le mieux, les 40 meilleur-e-s. La soirée changement d'horaire, tout le monde va se coucher vite, demain on ride une heure plus tôt.

Le dimanche, rebelote, temps de rêve, neige soupe dès 10h, ça colle sur le cairn et la face des préqualifs. Installés à notre petite table aux premières loges, on note les premiers à descendre. Et ça va bien. Ecrémage d'une autre moitié des concurent-e-s pour se retrouver l'après-midi avec une vingtaine de personnes en haut de Roche Noire. Pour ce run de finale, il y a de la pente, des barres, et des petits couloirs, tout ce qu'il faut pour montrer du gros ski. Résultat : des finales ski au top, des runs magnifiques et rythmés, et même si c'est moins bon pour nos amis snowboardeurs, une grosse impression pour finir cette freeride étudiante. On note quand même une ou deux frayeurs, notamment de la part de l'ami Jeppe qui va se prendre une coulée dans la grosse barre du bas. 0 en sécu mais 5 en bonus, fallait y aller...

Après le derby switch de la fin d'aprèm, proclamation des résultats, Lois Simac finit premier avec un run maîtrisé, rapide et parsemé de gros jumps dans la ligne, pour finir par une accélération très appréciée dans le petit goulet final. Casper Fluitman, auteur d'une ligne parfaite de technique (manquait peut être un peu d'air) finit deuxième, devant Vivian Brushel.

Chez les filles, Maria Opelz s'impose devant Mélanie Martinot, grosse impression là aussi, facilement dans les 10 de tête, tous sexes confondus.
Enfin c'est Jean-Pierre "Djipi" Janik qui l'emporte en snow, devant Yvon Labarthe et Nicolas Anthony, alors que Fanny Gras, toujours aussi propre et rapide, remet ça pour la deuxième année consécutive chez les filles.

Vivement la prochaine, mais ce sera dur de faire mieux que celle là !

Merci : Stan, Clément, Damien, Francis, Alex, et toute l'équipe (puissante et sérieuse) de la freeride.
Texte : MR
Photos : Emmanuel "Man" Darlix

Haute qualité (22,2Mo - 3'34'')

Moyenne qualité (7,6Mo - 3'34'')

Résultats