Casques Decathlon Quechua - De leurs mains à vos têtes

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Casques Decathlon Quechua - De leurs mains à vos têtes

On vous emmène dans les coulisses du plus gros vendeur de casques de ski au monde où aucun détail n'est laissé au hasard pour assurer la protection des pratiquants
article Décathlon
Oliver Gough
Texte :
Photos :
Decathlon
Vidéo :
Decathlon

Dans cet article nous allons plonger profondément dans la création des casques de la marque Decathlon et tout particulièrement avec l'équipe projet dédiée aux casques de sports d'hiver. Vous allez pouvoir découvrir le positionnement de la marque, son ambition, sa rigueur et ses conseils pour bien vous équiper.

La sécurité. Un enjeu phare pour Decathlon dans les sports d'hiver

Les constats sont simples :

  • la glisse sur neige est une pratique dangereuse particulièrement lors des fortes affluences sur les pistes
  • de nombreux pratiquants mettent un terme à leur pratique suite à un accident
  • le confort, la sérénité et le plaisir sont souhaités par la grande majorité des skieurs
 Ces trois points ont fixé la ligne de conduite relativement simple de la marque quand il s'agit de concevoir et vendre leurs produits : Il faut que le pratiquant puisse se sentir en sécurité, que les produits qu'il utilise soient confortables et qu'il puisse prendre un maximum de plaisir avec. Avant toute considération de performance, c'est donc le souhait de maintenir en état de pratiquer des personnes heureuses et sereines qui prime. Un bon casque doit se faire oublier, s' il est contraignant, il ne sera pas mis.


En revanche, le prix des casques ne cesse d’augmenter et Decathlon souhaite rendre les protections accessibles. Pourquoi devrait-on payer cher pour se protéger ? L'accessibilité est un pré-requis essentiel pour tous les sports ; une façon de faire qui est assumée depuis le lancement de l'enseigne en 1976.

Decathlon n'est pas présent en Race et considère que les pratiques extrêmes sont une niche du marché. Ses produits doivent donc pouvoir s'adresser à 90% des skieurs qui arpentent les stations de nos jours.

Réfléchir à la sécurité et la protection de son pratiquant pousse même à réfléchir à sa condition physique. Il faut qu'une personne qui ne skie qu'une semaine lors de ses congés annuels, puisse être en mesure de prendre du plaisir avec son matériel et se sentir en confiance.

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Comment est développé un casque ?

Venons-en au coeur de notre sujet mais avant de présenter la vision de Decathlon, il faut comprendre qu'un casque est un produit qui doit répondre à de très nombreuses normes, règles et certifications. Un casque, ne devient un casque que s'il est homologué et validé par des instances de contrôle et ceci pose notamment des limites très claires sur ce qui peut être créé ou non.

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L'objectif premier d'un casque est de protéger au maximum votre cerveau et dans un second temps votre boîte crânienne. Un casque doit amortir au maximum l'impact afin que votre cerveau (une sorte de flamby géant) ne vienne s'abîmer de lui-même sur les parois internes de votre crâne...

Bien que la majorité des skieurs ont compris les dangers de ne pas porter un casque, peu apprécient de le faire et/ou ne se sentent toujours pas en sécurité sur les skis. Le taux d'équipement des skieurs en casque augmente mais il reste encore du chemin pour que cette protection essentielle devienne un réflexe pour tous. Il est aussi important de comprendre que le look c'est une chose, mais c'est surtout la protection qui est essentielle.

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Tests mis en place pour ces normes :

Pour être normés, les casques doivent donc subir 4 tests majeurs qui permettent d'évaluer leur niveau de performance sur les 4 aspects suivants :

  • Absorption : signifie la capacité d'un casque à amortir l'énergie de votre chute et servir de matelas absorbant pour le choc. Ce test se déroule avec un casque lesté qui est lâché contre une surface dure.
  • Traction : ici on teste l'allongement des sangles en tirant sur la jugulaire du casque. Il ne faut pas qu'elles s'allongent trop ou ne cassent sous la contrainte.
  • Roll-Off : veut dire qu'on vient tirer le casque vers l'avant et celui-ci ne doit pas s'arracher de la tête. Cela contrôle la tenue du casque sur la tête.
  • Perforation : ici on vient tout simplement pilonner le casque avec un lest pointu pour s'assurer que malgré une éventuelle perforation, l'impact ne vient pas jusque sur la tête. Vous pouvez vous en douter, même les zones fragiles comme les aérations sont mis à l'épreuve. 6 mesures aléatoires placées sont imposées par le test.

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Il est important de noter ici que Decathlon s'impose des exigences plus élevées lors des tests garantissant que tous ses casques dépassent systématiquement les normes requises.

A tous les tests officiels qui valident l'existence d'un casque sur le marché, Decathlon ajoute une batterie de tests supplémentaires, d'abord avec une simulation numérique, puis chez les fournisseurs ainsi que dans le laboratoire lillois et enfin chez des organismes externes pour la certification.

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Un laboratoire de casques unique au monde ?

Composé de trois ingénieurs Decathlon, ce laboratoire basé à Lille œuvre au global des sports casqués du distributeur. Du cyclisme, à l'équitation, en passant par le skateboard et l'alpinisme, ça représente une énorme quantité de casques à tester. Decathlon a donc souhaité s'outiller pour tous les tests et la certification ce qui lui permet d'être autonome et réactif par rapport aux standards de qualité demandés aux fournisseurs. La marque est aussi présente dans le comité normatif européen pour être acteur dans leur évolution. C'est rare qu'une marque puisse mobiliser autant de moyens humains pour le seul développement et les tests sur ses casques. La taille et l'envergure de Decathlon est une chance pour pouvoir pousser aussi loin ces développements !

Rapidement, voici les gros points positifs du labo :

  • Ils disposent d'outils de simulation numérique d'impacts afin de gagner du temps dans la conception
  • Ils s'infligent 80 points d'impacts au lieu des 6 règlementaires pour la certification afin de lever tous doutes sur la solidité et l'efficacité de tous les modèles de casques
  • Les échanges inter-disciplines sont nombreux et ça permet de capitaliser sur les apprentissages et les innovations
  • Parmi les ingénieurs, il y a des spécialistes des moules et injections plastiques. Ces personnes sont donc moteurs auprès des fournisseurs dans l'innovation. Il est important de noter qu'aucun casque Decathlon n'est acheté “sur étagère” auprès d'un fournisseur. Tous sont issus d'une conception en interne

Pour bien se faire une idée, quoi de mieux qu'une visite vidéo pour voir à quelle sauce sont mangés les casques sur le banc de test :


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De retour à Passy (74) au siège de la conception des produits de montagne Decathlon

L'équipe du groupe projet protection - sports d'hiver est composée de 6 personnes qui travaillent sur les casques de ski et autres produits de protection : 1 chef de produit, 2 ingénieurs, 1 modeleur 3D, 1 designer, 1 acheteur (gestion approvisionnements). Elles sont évidemment secondées par les personnels casques d'autres sports basés à Lille.

Ces 6 personnes sont responsables de la construction d'une gamme, du design produit, de la mise en production auprès de fournisseurs et de leur acheminement jusqu'aux magasins.

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En ce qui concerne la production, elle est répartie sur deux usines en Chine et une au Portugal. La volonté serait de rapatrier intégralement la production en Europe (ce qui est pour l'instant impossible pour des questions de quantités produites) et les équipes sont mobilisées pour trouver des solutions afin de relocaliser à terme cette production. La vente de casques Decathlon représentent presque 20% des ventes de casques au monde, ce qui en fait le leader mondial.

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Top 3 d'un briefing casque

Comme nous aimons bien continuer à être curieux, nous avons demandé à Grégory, le chef de produit, quelles consignes viennent en premier quand il fait le briefing pour un nouveau modèle de casque auprès de son équipe. Voici ses réponses en toute transparence :

  • 0.  La sécurité : c'est un point 0, car sans cela il n'y a pas de casque
  • 1.  Qu'il réponde à la bonne cible client. La force de Decathlon est de trouver le bon produit pour le bon client. Si la cible n'est pas claire alors ils n'arriveront pas à vendre le casque.
  • 2.  Qu'il réponde à la bonne cible prix. Là aussi, ils veulent être compétitifs et proposer la meilleure protection au meilleur prix.
  • 3.  Qu'il soit performant dans l'utilisation (manipulation) et dans la tendance design. On sait tous qu'un casque qui n'est pas pratique c'est embêtant. Idem si celui-ci vous fait vraiment une tête bizarre.
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Deux sortes de constructions

On en profite pour faire un rapide focus technique sur deux constructions radicalement différentes de casques : l'inmold versus la coque contenant un ABS injecté.

Pour l'inmold, la coque du casque et sa partie polystyrène EPS sont fusionnés dans le moule. Cela a pour finalité d'avoir un casque léger et à la finition très stylée. Cependant la coque est plus sensible aux petits chocs et coups du quotidien et va marquer plus facilement. Même si l'impact est léger et ne présente pas de soucis pour la sécurité, l'esthétique va en prendre un coup.

Pour la coque contenant un ABS injecté, il s'agit donc d'une coque en plastique rigide dans laquelle on vient placer un insert (calotin) en polystyrène (EPS). En cas de choc léger la coque externe ne s'enfonce pas et l'esthétique du casque dure plus longtemps. Les mauvais côtés de cette construction sont que le produit final est plus lourd et que esthétiquement on a souvent un casque qui paraît plus épais.

Néanmoins c'est cette construction qui sera privilégiée dans le futur par Decathlon car elle augmente grandement la durabilité esthétique des casques et permet aussi à la marque de proposer des coques aux couleurs injectées plutôt que peintes afin de réduire l'empreinte du produit. Utiliser l'ABS est aussi plus facile en fin de vie pour le recyclage du casque.

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Quelle est la durabilité de protection d'un casque ?

Decathlon a beau créer des casques faits pour "durer". Nous avons estimé important de faire un rappel des règles importantes pour être certains d'assurer une protection continue à votre tête :

  • En cas de choc important, il faut changer son casque. Même si celui-ci ne présente pas de traces évidentes de faiblesse, la structure intérieure et sa capacité d'absorption du choc est très probablement diminuée.
  • Il est fortement conseillé de changer son casque au bout de 5 années après la date de production du casque, écrite à l'intérieur (et non la date d'achat !). Donc même si vous pensez avoir bien pris soin de votre vieux casque depuis les 15 dernières années, sans être tombé sur la tête, les capacités de protection ne sont plus celles d'origine. Cela est principalement dû à l'exposition aux rayons UV, variations de température, solidité des plastiques et sangles à travers le temps et a son stockage : la cave humide n'est pas non plus un lieu recommandé. Un bon casque doit être traité comme un baudrier en escalade : renouvelé régulièrement et bien stocké à l'abri du soleil!
  • Ces deux précédentes règles suffisent à illustrer le fait qu'il ne faut pas acheter un casque d'occasion : vous ne pourrez jamais être sur qu'il n'a pas subi de chocs majeurs même s'il est d'aspect neuf. Pour les mêmes raisons, il est déconseillé de recourir à la location d'un casque. Enfin, un casque est un équipement de protection et il n'est pas conseillé de le prêter.
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Et l'éco-conception dans tout ça ?

Un casque de ski pèse environ 4 à 5kg de CO2 à produire. Pour un base layer c'est 10kg alors qu'une veste de ski c'est 60kg (source: Decathlon, chiffres non vérifiés). L'impact de base est donc plutôt réduit malgré la présence quasi exclusive de plastiques dans la composition de l'objet.

L'équipe projet a pour objectif de réduire au maximum l'impact des produits qu'elle conçoit et vend et donc c'est pour cela que des efforts sont faits sur :

  • Le packaging : il est inexistant chez Decathlon car les casques sont présentés en rayon simplement accrochés par une petite ficelle. On évite donc de les emballer dans des cartons et un sacré volume est économisé lors du transport.
  • Côté matières, l'accent est mis sur le recyclé et le recyclable. On est donc sur un EPS classique car il possède surtout le meilleur rapport recyclabilité/solidité pour les normes. Decathlon utilise déjà le maximum d'EPS recyclé disponible sur le marché.
  • La majorité de l'offre sera “non-peinte”. Ça permet d'économiser un processus et du poids ainsi que la pollution éventuelle liée à cette opération. Cela améliore la recyclabilité de l'ensemble car ce sont directement les plastiques qui sont colorés.
  • Il y a aussi des actions à mener pour améliorer la recyclabilité des casques en facilitant leur démontage en fin de vie.
  • Concernant la réparation, hormis les pièces accessoires du casque (mousses et visière), les normes interdisent malheureusement la réparabilité du casque (sangles, coque, etc).
  • Le plus gros axe d'éco-conception sur lequel l'équipe travaille actuellement est le multi-usage de ses casques. Si un même casque peut vous servir pour le vélo, l'équitation ou l'escalade, alors ça fera du matos en moins dans le garage... Le groupe Decathlon, avec sa conception multisports de casques est en effet l'entreprise idéale pour développer et produire ce genre de casque.
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Une offre très complête

L'offre des casques parlons-en ! Elle s'articule de la manière suivante :

  • Les âges couverts et types de pratiquants couverts : de 2 à 90ans, du pratiquant occasionnel à intensif sur des pratiques piste, freestyle, freeride et ski de randonnée. Tous les standards sont couverts. Concernant le label FIS, un casque enfant est en gamme mais la marque n'a pas souhaité répondre aux très faibles besoins pour les adultes en Race.
  • Les prix vont de 19 à 170€, répartis sur une douzaine de châssis (on exclut donc les coloris, tailles et les variations minimes)
  • Comme presque toutes les marques, une offre avec visière est disponible depuis quelques années déjà. Ces casques permettent de répondre à de nombreux cas d'utilisation des utilisateurs cités dans le début de l'article

A noter qu'un casque classique est développé sur 2 à 3ans (du premier dessin à sa présence en magasin), alors que pour le projet d'un casque comprenant une innovation, cela peut étaler les échéances sur 5 années. Le temps long est donc de mise pour pouvoir se projeter de la meilleure des manières dans des projets complexes et normés.

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Parmi cette offre complète on a choisi de faire le zoom sur deux produits qui font la fierté du groupe projet et qui nous ont été présentés lors de notre visite. Ces deux casques embarquent tout le savoir faire Decathlon et montrent bien dans quelle direction se dirige l'offre de casques pour les prochaines saisons. Voici tout d'abord le PST 900 MIPS, puis le PST 950 MIPS à visière. Présentations !

Casque PST 900 MIPS

C'est le casque qui se place au sommet de la gamme et qui regroupe donc tout le savoir faire de la marque ainsi que de nombreux détails pratiques ainsi qu'un look d'enfer qui le placent au dessus du lot:

  • Léger : Avec sa construction in-mold il atteint à peine les 515g en taille M
  • Confortable : Ses mousses à mémoire de forme et sa molette de réglage l'adaptent à toutes les formes de têtes. Ses oreilles semi-rigides apportent aussi une sensation d'enveloppement sans pour autant vous isoler du monde extérieur
  • Ventilé : Avec 8 aérations et un canal principal de ventilation qui amène l'air chaud vers la grille d'extraction arrière, il gardera toujours votre tête à la bonne température et évitera les surchauffes
  • Sécurisant : La technologie MIPS apport une protection supplémentaire en minimisant la force des impacts rotationnels
A 120€ il s'adresse aux pratiquants réguliers de ski sur piste mais aussi en freeride.

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Casque PST 950 MIPS

Lors des échanges dans les bureaux de la marque nous avons pu voir tous les modèles et notamment les nouveautés de l'année 2025. Plus tôt dans les discussions nous avions abordé l'intérêt des casques à visière et il était important d'illustrer les propos tenus par un essayage.

Notre regard et notre tête se sont donc portés à l'intérieur du PST 950 MIPS - comprendre, le modèle Piste haut de gamme de la marque. C'est sans vous cacher que le look des casques à visière laisse très perplexe votre vieux rédacteur (plus proche de la crise de la quarantaine que d'aller en boite de nuit fêter mes trente années) car il est très adepte du traditionnel casque et masque. Mais après avoir essayé ce PST 950 MIPS... il y a en tout cas de gros arguments pour changer ses habitudes. Listons les clairement :

  • Le champ de vision !!! Même avec un masque XL over-size vous ne verrez pas si haut, si bas ni aussi loin sur les côtés ! Et Decathlon a même été loin en faisant un comparatif des angles de vue obtenus: Horizontalement le champ de vision est de 225° avec le PST 950 MIPS alors qu'il n'est que de 174° en moyenne avec un combo casque et masque (une moyenne prise sur 16 masques et casques Decathlon et concurrents). Verticalement on gagne aussi en champ de vue avec 100° alors que le masque traditionnel bloque votre vue à 84°.
  • Le confort et la facilité de manipulation de la visière : Celle-ci se met en place et s'enlève avec un mouvement vers l'avant afin de l'éloigner du visage et éviter (si on est porteur de lunettes de vue) de venir les arracher avec la visière. Cette fonctionnalité là a aussi pour intérêt de pouvoir faire plaquer correctement les mousses du bas de la visière sur les pommettes/joues et empêcher alors toute rentrée d'air.
  • La visière peut s'échanger contre une visière mauvais temps en un clin d'œil (en déclipsant rapidement cette dernière au niveau de son système articulé).
  • Le confort général d'utilisation procuré par la molette de réglage, la qualité des mousses et le système MIPS en font vraiment un produit haut de gamme à un prix raisonnable de 170€.
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Quoi de mieux que de découvrir la star de la gamme en action :


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S'il reste de la neige dans 20 ans, nulle doute qu'on regardera en arrière en se disant que nos combos casques et masques étaient ridicules et ringards face aux magnifiques casques à visière que nous utilisons tous depuis 15ans... Les temps changent et nos pratiques évoluent et si ça fait sens techniquement, il est fort probable qu'on y vienne tous un jour. Sur ce, je ne peux que vous suggérer de foncer en magasin pour en essayer un et vous faire votre propre opinion.

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Merci au groupe projet casques et protection des sports d'hiver chez Decathlon de m'avoir accueilli dans leur espace de travail : Gregory (Chef de Produit), Valentin (Designer), Hugo (Modeleur 3D), Cécile et Marcus (Ingénieurs) ainsi que Cléo et Maguy au marketing

Cet article est une production Skipass.com réalisée avec le soutien de Decathlon

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