après 3 jours intensifs, il est temps pour l'équipe de marquer une pause et de partir à la découverte des merveilles du Japon
Après une dernière journée de ride au soleil à Akakura, nous avons posé nos sacs à Seki Onsen, quelques kilomètres plus loin. Yamanoyu Sekizen, notre lodge est encore plus traditionnel, et respire la passion du ski : le fils du patron est en équipe du Japon de ski alpin, les murs sont couverts de trophées, photos et souvenirs... Et au sous sol, on découvre un véritable atelier de préparation Coupe du Monde.
En revanche, qui dit traditionnel, dit petit déjeuner japonais, poisson séché, soupe et champignons marinés... Pas de café, pas de laitage, pas de sucré. Après une demi-douzaine de voyages au Japon, c'est le seul truc auquel je n'arrive pas à m'habituer.
Sur le papier, l'endroit n'a pas grand interêt : juste 2 télésièges (dont un "une place"), une ouverture plus ou moins aléatoire selon le bon vouloir de la famille aux commandes, et le tout à même pas 20 minutes de route de la station qui va bien d'Akakura...
Mais en creusant un peu plus, on découvre que c'est la aussi la station préférée au Japon de Terje Haakonsen, un mec plutôt pas trop mauvais dans sa branche, et que Seki est considérée par les puristes de la poudre japonaise comme un des lieux saints du pays. Une chose est sûre : l'ambiance y est roots : Fats, peaux, fish et splits sont la règle et on fait la queue een haut des remontées pour prendre la trace de montée, pas en bas...
En revanche, après le beau temps d'hier, ce que nous devenons être un chouette potentiel (plus pour le ride que pour les images d'ailleurs) a été massacré puis transformé. C'est quand même pas bien grand. On pourrait décider de se mettre une mission rando mais la motivation et les jambes ne sont pas là (au final la météo nous aura donné raison puisque le mauvais temps très doux dans un premier temps est arrivé en milieu de journée). Nous nous contentons donc d'un simple tour en touriste pour le paysage, au grand regret du directeur de la station qui nous reçoit dans son bureau vintage et nous conseille de revenir en milieu de semaine, il y aura 1 mètre de fraiche. Sauf qu'à ce moment là, on sera à Tokyo ou dans l'avion.
Au bout de 2 runs, nous décidons donc de prendre cette fameuse journée off et de filer vers Nagano pour faire un peu de tourisme culturel. Au début, Dylan et se fougueuse jeunesse obsédée par le ski pensent qu'on déconne, que ce n'est certainement pas en visitant des temples plein de chinois que Level1 ou Poorboyz réalisent leurs segments sur le Japon. Pas faux, mais ce n'est pas non plus en ridant de la trafole transformée ceci dit. Et qu'on ait 15, 25 ou 35 ans ce serait quand même un peu couillon de traverser la planète sans regarder plus loin que ses spatules. Surtout ici...
Du coup, quand il s'aperçoit qu'on est sérieusement sérieux, on a le droit à LA tête de l'ado martyr. Vraiment relous les parents avec leur temple. Mais comme c'est un gentil curieux, ça ne dure pas.
un temple et ça repart!
Après un arrêt dans un temple enneigé à proximité, nous poussons jusqu'à Nagano, une grosse heure plus loin. Un bon exemple de l'utilité de disposer d'un véhicule. Nous recommandons fortement la visite du quartier de temples Zenko-Ji, qui date du VIIeme siècle et autour duquel la ville de Nagano a été construite. C'est une plongée magique dans la culture japonaise, entre temples petites échoppes et restaurants... Il y a là largement de quoi s'émerveiller une demi-journée et la foule du dimanche ne gâche pas notre plaisir.
Au retour, la neige a succédé à la neige fondue de la journée qui avait succédé au soleil du matin : c'est bon, la région a atteint son quota de soleil après 1 journée 1/2 de beau, le ciel est de nouveau prêt à déverser des tonnes de poudreuse (enfin on espère). En fonction de ce qui tombe dans la nuit (il faudrait miminimum 30/40), nous déciderons de rester ici ou de filer directement sur la station de Nozawa Onsen où nous devons de toute façon dormir le soir.
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