Genève - Londres - Tokyo - Myoko, un tout petit trajet pour rejoindre la poudreuse japonaise.
Cet article fait partie du blog relatant le trip Skipass au Japon en janvier 2013, avec Enak Gavaggio et Dylan Florit. Retrouvez l'ensemble de nos articles ici
Le bus qui vole
Mardi matin à l'aube, la fine équipe se retrouve à Genève. Direction Tokyo via Londres. De nos jours le juste prix d'un billet d'avion vers le Japon se situe entre 6 et 800 euros. En dessous, c'est une super promo ou Aeroflot (c'est vous qui voyez), au dessus c'est la rançon de s'y prendre au dernier moment ou pendant une période très chargée comme les semaines autour du nouvel an. Dans notre cas, aucun vol abordable n'était par exemple disponible avant le 8 janvier (mais on s'y est pris mi décembre).
Pour la plupart des compagnies, prévoyez une surtaxe (moins cher si payée à l'avance sur internet) pour votre housse de ski, entre 40 et 100 euros en moyenne pour l'aller.
A noter : il y a 2 aéroports à Tokyo : Narita, le plus couramment utilisé, et Haneda, beaucoup plus proche du centre et qui a le gros avantage d'accueillir les vols low-cost vers Hokkaido. Si vous prévoyez de filer vers l'île du Nord, ç'est à prendre en considération, sinon peu importe.
Le temps passe plutôt vite et assez confortablement sur le 777-300 flambant neuf de British Airways. Si vous êtes un geek des avions comme moi, essayez de privilégier les compagnies ayant des appareils récents (777-300 sur BA, ou A380 sur certains vols Lufthansa et Air France), la différence est notable sur un vol de 11 heures. Et pensez à prendre la carte de "fidélité" de la compagnie sur laquelle vous volez : c'est gratuit et un AR au Japon rapporte un paquet de miles, ça peut toujours servir. Vous pouvez le faire à votre retour (conservez juste vos billets).
Tokyo - mercredi matin
Après un passage express de l'immigration et l'émotion pour ma part d'être enfin de retour après 3 ans, nous filons au centre de Tokyo (avec tous nos bagages) pour faire traduire nos permis de conduire (voir plus bas) et retrouvons Tatsuya dans un café pour faire un point sur le programme de la semaine à venir. Il s'est malheureusement blessé au genou quelques jours plus tôt et ne pourra du coup pas nous guider. En revanche, il a tout préparé avec un sens du détail tout japonais : cartes topographiques des spots, forfaits, hébergements à tarifs négociés... Et le plus important : des guides locaux qui nous permettront d'aller directement à l'essentiel.
En fin d'après midi, Enak se met derrière le volant de notre Nissan Serena et nous partons vers notre première destination : la station de Myoko. La route est assez simple si l'on exclut la sortie de Tokyo un peu chargée (voir video plus bas)...
Quelques 4 heures plus tard, nous arrivons à bon port et il neige abondamment. Nous sommes tous rassurés car même si la poudreuse est "garantie" à cette époque de l'année au Japon et qu'on a emmené les peaux, on a tous très envie de vivre la grosse poudreuse japonaise. Et sur un trip aussi court ne comportant que 6 jours potentiels de ride, il ne faut pas se rater.
Nous partageons une bière avec Ryousuke, notre premier guide, qui nous promet 30 à 40 cms dans la nuit et filons au lit, dans le super lodge réservé par Tatsuya. Le voyage a été long, le sommeil n'est pas dur à trouver.
DEMAIN, ON RIDE !!! (et ce blog devrait un peu moins ressembler au Guide du Routard)
Louer une voiture au Japon?
Après de longues hésitations, nous avons décidé quelques jours avant le départ de louer une voiture. Certes, il est possible d'atteindre rapidement les stations de l'ile principale avec le combo Shinkansen (le TGV local) / bus mais cela serait se priver de toute possibilité de déplacement une fois en station (et imposerait aussi un logement au plus près des pistes). La voiture permet de naviguer facilement entre les spots et surtout de partir à la découverte du pays si les conditions ne sont pas bonnes ou si vous avez eu votre dose de poudre. Il serait dommage de ne pas prendre ce temps de la découverte.
Enfin, à 4, il est plus avantageux financièrement de louer que de circuler en transports en commun.
Quelques conseils:
- louer une voiture au Japon, ce n'est pas comme louer une voiture aux US ou en Europe : vous ne pourrez pas vous présenter comme une fleur au comptoir, il faut impérativement réserver à l'avance sur internet, ne serait ce que pour disposer des options indispensables. Un site francophone sort du lot et a été très efficace pour tout nous arranger alors qu'on s'y était vraiment pris au dernier moment : Vivre le Japon (message non commercial, on a payé comme tout le monde mais le service est vraiment bon).
- le permis français ET le permis international si vous êtes français ne fonctionnent PAS au Japon. Vous ne pourrez pas louer de voiture sans traduction agréée de votre permis (ne songez même pas à négocier la règle, vous êtes au Japon), que vous obtiendrez en quelques heures au bureau de la JAF (automobile club du Japon) à Tokyo, et uniquement là bas (ou dans un autre de leur bureaudans une autre ville). Vous ne pourrez pas y couper et il n'est pas possible de le faire en France. C'est possible par correspondance à l'avance si vous disposez d'une adresse au Japon (en gros si vous avez un pote qui vit sur place)
- réservez un GPS en anglais. Cela vous sauvera la vie et au final la navigation est très simple (il suffit de rentrer le numéro de téléphone de votre destination, c'est malin).
-4 pneus neige obligatoires (à préciser lors de la réservation). Si c'est standard sur l'île d'Hokkaido, ça ne l'est pas ailleurs.
- prévoyez large en taille : entre les sacs et les housses, on était à bloc à 4 dans notre van 7/8 personnes.
- oui, on roule à gauche, il faut s'y faire.
4 Commentaires
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire