Sensus par V Production

Avez-vous déjà entendu parler de V Production ? C'est une petite boite de production amateur française qui sort aujourd'hui son premier film sur la toile : Sensus. Ils nous ont contactés il y a quelques mois pour nous parler de Sensus et nous proposer d'être partenaire media de la sortie. Pourquoi avons-nous accepté ? Keryan, Clément, Arnaud sont motivés et ils ont une multitude d'idées. Alors quand on voit des jeunes qui ont envie d'avancer, de proposer des choses nouvelles à travers leur vision du ski, forcément on a envie de les aider. Ce premier film "sans budget" n'est pas pour autant pauvre en idée du côté de la réalisation. Ils nous proposent un réel scénario articulé autour de différentes sessions de ski de l'hiver dernier. Plus proche d'un "vrai" film, que de la vidéo de ski, Sensus apporte un peu de fraicheur et se différencie des autres productions amateurs plutôt focalisées sur l'action. Bref, une approche différente pour parler de notre passion commune ! A découvrir sans tarder, on attend vos réactions !

- Comment avez-vous choisi les riders de votre film ?
Tout simplement par affinités ou bien par rencontres au fur et à mesure de la saison. De plus, nous pensons qu’ils font partie des riders montants du freeski français.

- Comment avez-vous eu l'idée du scénario ?
Notre objectif étant de faire découvrir le freeski à un plus large publique, nous nous sommes posés la question suivante : "Que nous apporte le ski ? Comment ? Et pourquoi ?"
C’est ensuite à partir de croquis, d’idées en tous genres et quelques soirées bien arrosées que nous avons formalisé notre pensée sous forme d’un scénario.

- Qui est-ce qui s'est occupé du montage et de la réalisation car on remarque un certain savoir faire, c'est votre métier ?
Arnaud est skieur pro, Clément en école d’ingénieur et Keryan en étude de graphisme. Nous avons tous les trois monté le film, mais aucun de nous n'a appris l’art du montage et de la réalisation. C’est en apprenant sur internet et au fil des années que nous avons perfectionné notre maîtrise des logiciels. C’est aussi grâce à une entente et une organisation autour du mélange des idées que nous tirons le meilleur de nos conceptions.

- Quel matos avez-vous utilisé pour le tournage et le montage ?
Nous filmons exclusivement avec des DSLR (des appareils photos reflex) de la gamme CANON, et on monte le film grâce à la série adobe (Effets spéciaux, montages, graphismes...).
L'équipe V Prod au boulot

- Combien temps cela vous a-t-il pris ?
Une saison de ski, une semaine entière pour le scénario et quelques mois de montage.

- Pourquoi d'après vous n'avez-vous pas été sélectionnés à l'iF3 Europe ?
On était inscrit dans la catégorie amateur, mais la concurrence était rude et notre renommé peu élevée. Notre concept « NO BUDGET » n’a pas joué en notre faveur.

 
- Vous dites que vous faites un film sans budget, mais où trouvez-vous le financement concrètement ?
C’est grâce à la volonté de stations dynamiques qui nous ont permis de faire des tournages dans de très bonnes conditions. Le peu d’argent investi vient de nos poches et de beaucoup de systèmes D.

Un film sans budget mais avec des idées.

- Pourquoi n'avez-vous pas montré autant de créativité dans les parties ski que dans les parties fiction que nous avons trouvé très réussies alors que les parties ski sont très classiques.
Notre esprit de tournage sur les sessions de ski est un peu à l’arrache contrairement au tournage du scenario où l’on peut recommencer les scènes plusieurs fois.

- Quels sont les films qui vous ont servi de modèles dans le ski et hors du ski ?
Pour le ski tout d’abord ANIMUS de PVS et ensuite ONE FOR THE ROAD de TGR, mais aussi les vidéos de NIKE skateboarding. Les films du producteur Guy Ritchie et Dorcel TV (rires). 

Quoi de prévu pour la suite ? Comment la V Production va-t-elle grandir ?
Nous voulons sortir un nouveau film toujours aussi porté sur le scénario. Le tout en étroite collaboration avec des stations de ski qui désirent élargir leur communication. De plus nous étudions actuellement des demandes de partenariats pour passer de " NO BUDGET FILM" à "JUST A LITTLE BUDGET FILM".