Eye of the storm et PVS en Russie, une coproduction originale.
L'invitation est quelque peu exceptionnelle. C'est comme gagner à la loterie : passer 15 jours dans le Caucase tous frais payés avec 18 heures d'hélico incluses dans le forfait. Tout ce que vous avez à faire, c'est prendre l'avion jusqu'à Moscou. Ca vous tente ? C'est l'invitation dont a profité Thibaud Duchosal et Laurent Jamet (pour leur blog Eye of the Storm) et PVS (Antoine Frioux, Enak Gavaggio et Phil Meier). Les choses sont cependant un plus plus complexe que ce simple conte de fées. C'est Thibaud Duchosal qui a monté un dossier en réunissant les forces françaises (Jamet et PVS) face à Level One et Poor Boyz. Restaient en finale Poor Boyz et les frenchies et ce sont finalement eux qui ont décroché le ticket magique vers le Caucase. Récit de l'aventure par Laurent Jamet, à l'occasion de la sortie du troisième épisode de Eye of The Storm tourné là-bas...
-Pourquoi avez-vous été invités ?
-Jusqu'à la fin je n'y croyais pas, le plan était trop beau pour être vrai ! C'est le genre d'opportunité que tu n'as qu'une seule fois dans ta vie ! Le gouvernement russe et la Compagnie des Alpes ont prévu de construire cinq stations de ski à la française dans le Caucase. Pour en faire la promotion, ils réalisent des documentaires sur la construction des stations et sur la base héliski (qui était une base de secours). Du coup ils nous ont choisi et nous ont filmé pendant les deux semaines pour montrer ce qu'on pouvait faire en héliski.
-Comment sont les montagnes ?
-Le Caucase est très beau et très sauvage. Sacha, le chef-pilote de la base résume ce qu'on ressent là-bas : "j'adore le Caucase, c'est le wild wild west. Il n'y a pas de règles, tu vas où tu veux". Le profil des montagnes ressemblent bien aux nôtres avec plus de glaciers. Le mont Elbrouz, qui dépasse les 5 500 m d'altitude, est un aspirateur à air froid. C'est facile de disparaitre ici... Un matin nous n'avons pas pu tourner car il y avait un secours et Sacha m'a emmené avec lui. Nous avons cherché un couple d'alpinistes disparus pendant des heures et nous ne les avons jamais trouvé.
-Visiblement, vous avez eu froid ?
-Oui ! On a eu des températures polaires, du -25°C avec du vent. Le dernier jour, Jean-Christophe le cameraman s'est installé dans le panier de l'hélico, il avait huit couches sur lui, c'est moi qui appuyais sur le bouton "record" et il se contentait de cadrer. Il revenait au bout de 10 minutes complètement frigorifié !
-Comment était composée l'équipe ?
-Nous étions huit : Thibaud Duchosal, Thibaud Gachet (qui s'occupe du blog de Thibaud), Stéphane Godin photographe, Jean-Christophe Guyot le chef-opérateur, un ingénieur du son, Antoine Frioux de PVS, Enak Gavaggio, Phil Meier et moi-même.
-Comment avez-vous travaillé ensemble, c'est plutôt original comme attelage ?
-On a décidé, pour gagner le contrat, de se mettre ensemble, de composer une grosse équipe pour tourner trois films pendant ces 15 jours : l'épisode 3 (titré : sécurité) et 4 (peur) de Eye of the Storm et puis un segment de PVS. Nous avons mis en commun nos forces. Par habitude, j'écris tout, des scenarii très précis, alors qu'Antoine n'écrit rien. Du coup on a réfléchi ensemble aux idées, c'était vraiment une bonne ambiance, avec l'équipe russe également. Et puis j'ai pu tourner avec la RED de PVS...
-Et alors, que dis-tu de cette célébrissime caméra ?
-C'est extrêmement galère (rires) ! Elle tombe souvent en rade dès qu'il fait froid, il faut la rallumer, elle met quatre minutes à rebooter, c'est très lourd. Il faut changer tout le temps de carte mémoire et de batterie. Mais si tu es prêt à assumer ces contraintes, le jeu en vaut vraiment la chandelle.
-Vous allez poursuivre l'expérience commune ?
-Oui, nous y réfléchissons, notre volonté est de viser la cour des grands techniquement, de sortir un film irréprochable comme le dernier Field où il n'y a pas un seul plan raté. Pour cela nous devons mettre nos forces et notre savoir-faire en commun, une sorte d'union française pour être plus fort !
11 Commentaires
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l'équipe Eye of the Storm
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Comment veux-tu equiper tout les gonzes en freeride avec un truc a 700euros ça coute le prix d'un bagnole, c'est ce faire du fric sur la vie des gens.
Arva pelle sac sonde obligatoire mais quand il passera en dessous des 500euros il en vendront p-e le triple de sac abs.
Et venez pas nous faire la promo de se sac en disant la premiere plaque que tu te prendras tu penseras plus a l'aspect financier, ben si ça n'a rien changé. Et puis jtrouve ça vraiment dommage cette touche finale avec la sac ça m'enerve tellement quand j'entend parlé de ce sac.
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Perso j'ai passé le pas après un accident, sans conséquence grave heureusement. Et effectivement pour moi ça a remis les choses en perspective, je suis passé outre la contrainte financière.
Pour conclure je dis oui au sacs abs ou snowpulse et oui à un réajustage des prix à la baisse.
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tous en tout cas sont d'accord pour le rendre le plus accessible possible.
En tout cas j'ai également sauté le pas après m'être fait coffrer bien salement.
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Pour le sac airbag, il ne faut pas oublier que ça ne ne garantit pas de survivre, ça augmente les chances de survie. Il faut avant tout ne pas declancher de plaques. Trop de gens portent un airbag et se prennent ensuite pour des fusibles.
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Alors les pros surtout ne nous faites pas la pages budget etc ...
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