Le jeune photographe autrichien, 26 ans, nous livre sa plus belle moisson d'images de l'hiver dernier.
Le jeune photographe autrichien nous livre sa plus belle moissons d'images de l'hiver. Christoph Schöch mêle un sens certain de l'esthétisme avec un certain talent en post-production pour nous livrer des images fortes et contrastées.
-Comment as-tu commencé la photo ?
-J’ai acheté mon premier appareil-photo avec mon argent gagné pendant mon service civil quand j’avais 18 ans. A ce moment-là, je n’étais pas vraiment dans la photo créative, je me destinais à travailler dans la banque ou dans un bureau. Juste après mon service civil, j’ai fait un break d'un an et demi parce que j’ai eu un cancer et que j’ai du suivre un traitement de chimiothérapie. Pendant cette période, j’ai eu vraiment beaucoup de temps pour penser à ma vie et à ce que je voulais réellement faire. J’ai commencé à prendre des photos et je suis devenu vraiment accro ! Après ma maladie, j’ai repris des forces et je suis retourné sur la neige, en ski et en randonnée, j’ai passé du temps avec mes amis. Nous étions un groupe de quatre (Sebi Geiger et Thomas Feurstein - riders - et Pirmin Juffinger - cadreur). J’ai toujours pris mon appareil-photo avec eux et je les ai suivis. C’est comme cela que j’ai commencé à shooter du ski.
-Quels sont les photographes qui t’inspirent ?
-J’aime le travail d'Erik Seo, Matt George et Cole Barash. Je crois qu’ils sont vraiment talentueux et créatifs qui prennent leur travail très au sérieux. Ils arrivent toujours avec de nouvelles techniques et de nouveaux styles. Je n’ai jamais vu une photo d’eux qui n’était pas intéressante.
-Tu passes beaucoup de temps en post-production sur photoshop ? Tu penses que c’est une dimension importante du travail de photographe ?
-Bien sûr que j’y passes du temps ! J’adore essayer de rendre chaque photo unique. En tant que photographe, il y a des choses essentielles qu’il faut maitriser. Tu dois savoir comment utiliser ton matos photo et installer ta lumière. Ensuite, tu dois savoir comment faire la post-prod pour donner un bon look aux images, et puis tu dois maitriser le relationnel avec tes clients... ce qui est le plus important. Tu peux être le plus grand photographe de la planète, si tu ne sais pas gérer les gens que tu photographies et tes clients, tu ne pourras jamais vivre de ta passion. Et le minimum, c’est de gagner un peu d’argent pour payer tes factures et profiter de la vie.
-Qu’essaies-tu de montrer dans tes photos ?
-J’essaie de montrer un moment spécial de ma vie. C’est bien de partager des souvenirs avec ses amis, non ? Un photographe raconte une histoire à propos d’un moment spécial qu’il fait durer pour toujours. Pour moi, c’est un grand plaisir de capturer ces moments et de les partager avec mes lecteurs.
-Tu penses qu’aujourd’hui une grande partie de la qualité de ta photo provient de l’équipement : flash, lentilles ?
-Non, je ne crois pas. Pour moi le matos c’est bien mais pas nécessaire pour shooter de bonnes photos. Tu dois avoir l’image dans ta tête avant d’appuyer sur le déclencheur, c’est le plus important pour un photographe. Bien sûr, c’est cool d’avoir des flashs et des lentilles tilt-shift et tout ce genre de truc, mais il faut savoir s’en servir et surtout quand s’en servir. J’ai vu des photographes porter des sacs à dos de 15 kg avec des flashs dans le backcountry... ce qui n’a aucun sens pour moi.
-Justement, quel matériel emmènes-tu sur un shoot ?
-Cela dépend où je vais et quel type de photo je dois faire. Pour du freestyle urbain, j’emmène un chariot avec mes Ranger Quadras. Ces flashes sont incroyables, faciles à installer, à transporter et ils fonctionnent toujours. En backcountry, je n’emmène pas de flashes, à moins d’un besoin vraiment spécifique. Normalement, je n’en ai pas besoin. Par contre j’ai ma sonde, ma pelle et mon arva ainsi qu’une paire de peaux. Pour mon équipement de base, j’ai un Canon EOS 7D et un 5D Mark II avec toujours un 70-200 et un 24-105mm sur moi. Bien sur, j’ai d’autres objectifs, comme un fisheye, un tilt shift, mais je ne m’en sers pas souvent.
6 Commentaires
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Chapeau!
Connectez-vous pour laisser un commentaire
simple et diablement efficace
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Il doit souvent se faire bâcher dans le milieu !
Le post traitement c'est (trop) souvent essentiel mais quand on sait se servir d'un appareil on (doit savoir) sait s'en passer.
Excepté quelques clichés je trouve vraiment les photos du portfolio sympas mais très simple ... wtf
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire