Ce mardi matin, Markus Eder continue ses entrainements sur un slopestyle moins ensoleillé que la veille. "Aujourd'hui je vais essayer de perfectionner mes tricks jumps", me confie-t-il sous la dernière table. Malheureusement ces dernières manquent toujours de pop. Le rider italien en profite donc pour s'entrainer à un rodéo en transition de deux rails. Le trick fait sensation auprès des photographes présents. C'est peut être son insouciance d'être là qui le pousse à tenter des figures aussi folles.
Ce mardi matin, Markus Eder continue ses entrainements sur un slopestyle moins ensoleillé que la veille. "Aujourd'hui je vais essayer de perfectionner mes tricks jumps", me confie-t-il sous la dernière table. Malheureusement ces dernières manquent toujours de pop. Le rider italien en profite donc pour s'entrainer à un rodéo en transition de deux rails. Le trick fait sensation auprès des photographes présents. C'est peut être son insouciance d'être là qui le pousse à tenter des figures aussi folles.
Markus, tête en bas entre deux rails. Il repose sur la barre de fer !
Un brouillard pressant sonne la fin des entrainements. A la cantine du Diva, il me livre ses impressions sur la compétition : "J'ai déjà skié avec beaucoup de riders avant, mais jamais avec tous les meilleurs du monde. C'est tellement cool. Je n'ai pas de pression, parce que j'ai eu une wildcard, tout est positif pour moi. Je n'ai rien à perdre".
Markus Eder en discussion avec Olivier Cotte, l'organisateur du SFR Tour, le circuit qui lui a permis d'être aux X Games.
David, lui, se réveille en jogging à l'heure du repas. Je le retrouve une petite heure avant le début des qualifications dans la salle de fitness mise à disposition des riders. Seul, il passe une trentaine de minutes à s'échauffer et s'étirer. David est concentré, la musique dans les oreilles, il se répète inlassablement son run.
David s'étire dans la salle de fitness au rez de chaussé de l'Hôtel Diva.
Arrivé sur le pipe, il dispose d'une période de 45 minutes pour s'échauffer. Tout se passe très bien mais un tricks mal négocié le propulse sur le coping. Remonté en haut du pipe, il donne son ski aux deux responsables de Rossignol qui s'occupent de lui - avec Rolland et Bertoni - quand il est en Europe. Arnaud Kugener donne son verdict : "le ski est cassé". Il faut récupérer une paire rapidement. C'est Alexandra, sa copine, qui s'en charge. En attendant, David, toujours motivé s'en va rider avec ses skis cassés et chute une seconde fois. Stupeur de son coach et d'Arnaud : "C'est pas sérieux du tout, on ne se lance pas avec des skis cassés". Sa coach Elana n'est pas forcément plus conciliante.
David, philosophe : "c'est la première fois cette semaine que je bois du café. En Europe c'est très bon". La raison de son envol ?
David se lance, plein d'entrain, dans les qualifications du pipe.
Les qualifications commencent à la tombée de la nuit et la pression se fait sentir. David reste dehors, entouré de sa coach et de Tyler Morant son agent. La majorité des autres riders regarde les passages depuis une tente derrière le portillon de départ.
-Il part en 11ème, juste avant les 5 favoris (Rolland, Bertoni, Dorey, Dumont, Yater-Wallace). Le speaker annonce, "fifity seconds, fourty seconds, ten seconds, let's go David". Le jeune Américain part, pose son run sans double mais manque cruellement d'amplitude. On ne le reconnait pas et cela ne paye pas, juste 60 points. Il n'est dans les qualifiés à l'issue du premier run. La pression est sur ses épaules.
Elana et Arnaud Kugener tentent de redonner en urgence un peu de pep's aux semelles de David qui l'ont ralenti lors de son premier passage.
Il s'élance après une dizaine de minutes de pause. Il me confie que cela "ne le gène qu'un petit peu". Il se lâche et prend des risques avec un double cork 1260 ultra massif sur son premier hit. Il enchaine le reste en étant un peu fébrile entre les transitions mais heureusement ne tombe pas.
Content mais incertain dans la raquette d'arrivée, il attend le résultat qui tarde à venir. A l'annonce de ses 80 points, il comprend qu'il est quasiment assuré d'être en finale. Le manque de réussite de ses challengers lui permet de confirmer une 7ème place au général.
Il est heureux : "aujourd'hui j'avais un boulot à faire, je l'ai fait. J'ai vraiment eu peur. Mais ça va mieux maintenant". Ses amis le félicitent. Demain il ira en finale avec moins de pression ce qui "me permettra de sortir mes cartes secrètes". Un choix nécessaire pour déloger les stars du pipe.
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