Ce matin, nous avons pris le van avec grande conviction dans l'objectif
de trouver des machins trucs au bord de la route pour faire des images.
Le sale boulot habituel. Mais il fait beau et chaud, ce qui n'est pas
bien normal à Hokkaido en février et qui pour tout dire n'arrange pas
trop nos affaires… De quoi la journée sera-t-elle faite?
Mais rapidement, alors que nous dépassons Kiroro et nous engageons sur
la route de Niseko, la chance nous sourit : une magnifique ligne de
paravalanches, la plus belle qu'il m'ait été donné de voir. Ca va être
juste PARFAIT.
Tout le monde se met en place, le duplex live avec ESPN est négocié : les riders entament la grimpette. Rhooolala comme ça va être beau...
C'est alors qu'une voiture de la DDE locale débarque, se gare à coté de
nous, attend 5 minutes… Un gars de type japonais en sort, un appareil
photo à la main (indice supplémentaire). Cool! un fan! on va leur
montrer ce qu'on sait faire en Europe, placer un Chamonix ou 2 dans la
conversation, 3 Zidane, récolter 12 Oooooooooooh en retour, ça fera une anecdote
sympa. Sauf que ce qui l'intéresse le coquin, ce ne sont pas les
performances athlétiques de la délégation française ce jour là, mais
notre véhicule et plus précisément notre plaque d'immatriculation qu'il
photographie sous tous les détails. On s'est fait eus. Au passage, il
nous demande poliment mais fermement de dégager. Il a notre plaque, on
n'est pas franchement en position de négocier. On dégage sans être vraiment sur de la raison sous jacente mais bon. Voila voila
voila…
S'ensuivra une quête couronnée d'echec d'une ligne de pillows dont
Fab se souvenait vaguement (je taquine). Il fait beau sur la région de
Niseko et tous les volcans sont de sortie, donc on fait du tourisme.
Sont super belles leurs montagnes bizarres quand même.
Et finalement, après une journée sur la route, le retour sur Otaru se
conclura par un coucher de soleil en bord de mer, 2 ou 3 acrobaties, et
un sushi absolument époustouflant. L'est pas belle la vie? si.
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