Session parking

Retour à Asahidake aujourd'hui, mais pas sur le domaine. Le temps est bouché, nous préférons économiser les forfaits (3800 yens, soit 30 euros, pas cher pour le Japon ceci dit), et piquons droit dans la forêt à coté du parking (oui, ça fait rêver) avec nos petites pattes et de la neige jusqu'à la taille (bien content d'avoir emmené mes raquettes). Il y a toujours de quoi faire.
L'objectif : faire des images soignées, en prenant notre temps. Et oui, nos métiers ne se résument pas (du tout) à rider toute la journée à fond. C'est même plutôt le contraire, mais personne ne s'en plaint, c'est un luxe aussi de pouvoir prendre le temps de se poser sur une action, en passant dans le cas présent par la case shape pendant une bonne heure. Grosse suée donc pour tous, qui sera entretenue par les remontées à pattes en ce qui concerne les riders, et bon coup de froid pour les preneurs d'images, par -15°. Mais c'est dans la boite.

Mission accomplie encore une fois donc, sans s'éloigner du parking de plus de 300 mètres. Ca peut paraitre bizarre, casse sans doute un peu le mythe, mais dites vous bien que la grande majorité des lignes de Pillows que vous voyez dans les Poorboyz & co ont été repérées depuis la route et shootées selon ce mode. C'est vrai pour les films de ski en général, et en particulier pour le Japon où les reliefs naturels combinés à l'enneigement de malade dispensent de passer systématiquement par la case station.

Après un bon porc curry dans l'unique cafet (attention, fermeture à 15h), on quitte Asahidake sous une forte neige. Espérons que cela dure, avoir un bulletin météo fiable au Japon étant parfaitement utopique (je n'ai aucune confiance dans Snow Forecast). Du coup, on prolonge notre séjour à Asahikawa jusqu'à vendredi, il nous reste à faire dans le coin!

Allez, promis, la prochaine fois je mettrai un peu moins d'action et plus de "lifestyle" comme on dit. Mais c'est pas de notre faute non plus si depuis 2 jours, notre lifestyle c'est manger de la poudreuse. Un style de vie puisqu'on vous le dit.