Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.
L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.
Outdoor Games
Les films gagnants, le portfolio bien fat et le reportage au coeur du jury des Nissan Outdoor Games.
Les couloirs de l'hôtel Majestic à Chamonix sont presque déserts en cette fin d'après-midi de samedi. Dans une heure les 5 films de 5 minutes avec 5 sports et produits en 5 jours seront projetés sur la place centrale au public et le grand prix de cette deuxième édition des Nissan Winter Outdoor Games sera décerné. Derrière les grandes portes de bois peint en blanc, le jury (à gauche) tarde à rendre son verdict. Il y a débat entre deux films pour le Prix Spécial et le jury a demandé à revoir les films... Nous attendons avec un jus d'ananas.
Le jury se compose de Tristan Carné (réalisateur d'émissions sur Canal +), Karine Ruby, Glen Plake, Gilles Chappaz, Dino Raffault et Omer Mei Dan (chirurgien, sportif et producteur d'émissions israëlien).
L'excitation monte, nous sommes impatients de voir les films, car l'année dernière, la qualité de la production était tout simplement bluffante. Le cadre imposé par l'organisation est strict : 5 sports, 5 minutes prêt à diffuser samedi, pas d'hélicoptère pour shooter et au final, un vrai film de sport soumis aux regards acérés des membres du jury. Avec plus de neige que l'année dernière mais une météo plus capricieuse (la bise a beaucoup gêné les parapentistes), les 5 teams ont travaillé jour (sur la neige) et nuit (dans la salle de montage).
On attendait le vainqueur de l'année dernière, Ride The Planets, d'autant qu'ils avaient lancé un concours de scénario et, que selon les informations qui filtraient, c'était assez déjanté. On parlait aussi du team Golgoht et de leur volonté d'en découdre avec une grosse équipe. Et puis on citait aussi un team d'Autrichiens, Argon, qui selon les dires de ceux qui avaient vu passer certaines séquences, était plutôt original.
Le palmarès est encore débattu dans la grande salle des congrès... jusqu'à ce qu'enfin les portes s'ouvrent sur une phalange épuisée de jurés finalement arrivés à se mettre d'accord. Premières discussions, on sent qu'ils ont croisé le fer, que ce fut rude. Argon l'emporte donc. Le film est clairement le vainqueur, et pourtant il n'avait ni la meilleure histoire (celle de Golgoht est plus percutante), ni les meilleures scènes d'action (RTP l'emporte haut la main). "Belles actions ou belle histoire ? Le choix s'est porté sur le meilleur équilibre", explique Dino Raffault, l'un des membres du jury.
Pour le prix spécial, "ça s'est joué à une voix, celle de Glen Plake, qui au dernier moment, a basculé pour privilégier l'histoire au détriment du sport, moi j'avais voté l'inverse," poursuit-il. "Ca pose la question de savoir ce qu'est un film de sport, d'action, de montagne. Comment le définis-tu? La tendance a été de vouloir primer les efforts de scénarisation", complète Gilles Chappaz, "l'équilibre est difficile à tenir pour scénariser et en même temps montrer de belles actions. Il y avait cette tension dans tous les films. Dans le cas de Ride The Planets, ils se sont visiblement laissés embarquer par les images sportives et ils ont laissé tomber un peu l'histoire. Pourtant, c'est évident qu'ils sont au-dessus des autres en terme d'images d'action. Ce qui a prévalu dans le cas d'Argon, c'est qu'ils ont voulu raconter une petite histoire assez simple et qu'ils l'ont tenu jusqu'au bout, même si leur film est moins fort en terme d'images d'action".
Glen Plake (en photo), seul membre du jury avec une crête d'Iroquois violette, va plus loin. "Dans mon lit hier soir, je repensais aux films. Je me disais que si Golgoht avait ajouté un petit quelque chose, ils auraient gagné : il manquait du dialogue. Par exemple : "il faut qu'on attrape ces gars" ou, quand la fille met le micro dans son décolleté, un voix qui dit : "s'il t'attrapent avec ça, ils te tueront". Et ils gagnaient. Pareil pour RTP. Leur film devait être un teaser, ce n'est pas le cas sur l'écran. L'action est impressionnante, mais leur idée n'est pas suivie jusqu'au bout. Il faut de l'action, mais aussi un scénario qui te permet d'inclure l'action. Et pas du Metallica avec un base jumper en l'air, j'ai déjà vu ça mille fois. Nous sommes dans un festival de film, ce n'est pas You tube, ni un concours de cascades ou une compétition de freeride. Argon a eu confiance dans son histoire et ils avaient un vrai point de vue de réalisation".
La richesse des débats et des arguments, que l'on a malheureusement pas retrouvé lors de la projection publique, donne en tout cas beaucoup de valeur à ce palmarès. Et fait avancer la cause du film de sport, plombé par les tentatives de scénarisation qui, depuis des années, tombent souvent à plat. Scénarii (le vrai pluriel du mot) qui ne sont guère plus qu'un prétexte pour enfiler les scènes d'action comme des perles. Les efforts des équipes pour scénariser intelligemment leurs films et les arguments des juges pour soutenir et récompenser cela, prouvent qu'il y a encore du terrain à défricher. Le film sportif prend confiance dans le fait qu'il peut être, avant tout, un film. C'est une excellente nouvelle. Ce que Glen Plake résume à sa façon : "il y a un futur intéressant pour le film de sport qui se dessine dans cet évènement. C'est une chose de filmer un skieur qui passe et c'en est une autre que de créer une vision artistique de ce skieur. Nous ne voulons plus seulement de belles images mais aussi de bons films".
Mercredi, session speed riding avec Antoine Montant (team Ride The Planets) sur la face nord de l’Aiguille du Midi. Le vent du nord souffle de façon assez soutenue.
Face nord de l'Aiguille du Midi. Le vol n’est pas des plus plaisants, voire austère pour les trois speed riders du team RTP : Antoine Montant, Charlie et Felix Rodriguez.
malibuman
les photos sont tops les vidéos sont nazes à mon gout, trop de temps passé sur des histoires à la con genre "samcoukai".
Gâchis, faut filmer la montagne et les gus qui jouent avec...pas leur putain de 4 *4 de merde.
Respect pour les sportifs.
le_rider_des_alpes
je suis pas fan , j'avoue préférer voir un bon run bien filmé plutot qu'un truc qui fait mal a la tête...sinon le principe est quand même original c'est bien ça change mais pas assez axé sur les images je pense
el_crevardo
Pour moi c'est le concept même de ce festival qui est à revoir... on tombe sur des absurdités comme le film de la team focus: des images de sport bluffantes gâchées par un pseudo scénario... allez jeter un coup d'oeil sur la video de la team insomnia, niveau montage c'est d'un tout autre niveau
Julien L
je trouve ca cool de faire un montage avec une vrai histoire. bravo a tous, j'espère participer pour l'année prochaine. j'adore le concept de mélanger des savoirs faire (sport / film / scénario / 3D )
13 Commentaires
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
J'aurais mit Golgoth en 1 par contre
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Gâchis, faut filmer la montagne et les gus qui jouent avec...pas leur putain de 4 *4 de merde.
Respect pour les sportifs.
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire