Test Marker Duke

Ce n'est pas la première fixation de randonnée conçue aussi pour assurer à la descente, mais la Duke pousse le concept un peu plus loin.

Ses points forts :
-Son serrage jusqu'à 16 : oui, on peut envoyer des runs de bouchers.
-Sa facilité d'utilisation : le levier est plutôt facile et évident à manipuler d'une position à l'autre, les cales se baissent d'un coup de rondelle de bâton.
-Comme le levier est sous le pied, il est impossible de passer accidentellement d'une position à l'autre pendant le ride.
-Elle a quasiment la sécurité de déclenchement d'une fixation normale (avec plaque mobile sous la pointe du pied).
-Le débattement est grand pour la montée.
-Montée sur un rail, la transmission de l'énergie de la chaussure au ski est répartie sur toute la longueur de la fix.
-Elle a de la gueule (avec son ressort rouge apparent).

Tout compromis siginifie qu'on met de l'eau dans sa Grappa (Italie oblige). Ses points faibles :
-Il faut déchausser pour passer de la position montée à la position descente. Ce n'est pas le cas de la Diamir Freeride par exemple, ou l'on passe d'une position à l'autre avec le bâton.
-La structure de la fixation impose que le pied soit surélevé par rapport au ski. Ces dizaines de mm en plus changent les sensations de glisse comme si on avait calé la fixation. Il faut un temps pour s'habituer au nouvel équilibre, légèrement plus sur l'arrière.

Et en prime, quelques photos de cette belle matinée passée en compagnie de détaillants de Haute-Savoie et de nos confrères de la presse papier.