Vous avez difficilement échappé aux prévisions de début de semaine annonçant qu'une perturbation historique allait déferler cette semaine sur les Pyrénées. Vous vous êtes peut-être dits que les Pyrénéens étaient de mèche avec les météorologues, et qu'ils préparaient quelque farce aux Alpins, Jurassiens, Vosgiens, et autres territoires de glisse en manque de fraîche. L'ami Franck Bernès s'est dévoué pour se rendre sur le terrain, et ramener quelques images susceptibles de convaincre le plus sceptique des Saint-Thomas.
Personne ne peut prendre rendez vous avec dame nature, mais tout le monde peut répondre à ses invitations ! Néanmoins, elle n’envoie aucune carte et le carrosse doit être prêt pour la rejoindre à tout moment. Il se trouve d’ailleurs qu’une certaine Gloria donnait un bal éphémère et très localisé dés ce lundi 20 janvier du côté des Pyrénées orientales. Trois mois de précipitations annoncés en deux jours et pas moins de 3 mètres de neige attendus mais seulement un tout petit nombre de stations privilégiées seront concernées…
Wadeck Gorak est en alerte et il prend illico Yann Dumax dans ses valises pour ne pas manquer cet événement d’une ampleur historique selon les médias. Alan Lemasson les accompagne pour illustrer tout ça en image et Teddy Faitg, un guide local leur ouvre les portes de sa demeure dès l’annonce de la tempête. En clubber averti, Franck Bernes attend lui aussi avec impatience la moindre party annoncée et il ne lui faut pas plus de 3h30 pour traverser les Pyrénées depuis sa terre natale.
Nous sommes donc le 20 janvier et Gloria semble se laisser désirer mais dès le lendemain matin, on entend ses premiers sons et un premier passage à Formigueres s’impose. Nous sommes encore loin du cataclysme attendu mais une cinquantaine de centimètres permettent à nos amis de se (re)familiariser avec les neiges profondes.
L’après midi ils décident de se rendre aux Angles, à quelques maigres kilomètres de là et ils découvrent quelques spots enchanteurs.
Après quelques images prometteuses et de nouveaux flocons entassés, ils rentrent et continuent de scruter sans cesse les radars qui annoncent une intensification sensible de l’épisode.
Mercredi 21 janvier, 7h30 du matin, ça y est, le bal commence vraiment mais il paralyse dans un même temps toute la vallée. Les stations sont fermées, le paysage est complétement transformé et on se dirige directement à nouveau vers AlaskAngles.
Nous projetons de rejoindre les spots de la veille en chaussant les peaux mais le directeur de la station nous fait gentiment profiter d’une dameuse pour visiter le haut du domaine et nous faire admirer le spectacle.
Incroyable, la gare d’arrivée du télésiège est enfouie sous des tonnes de neige et si on sait qu’on ne va pas faire des kilomètres de dénivelés, on a l’assurance qu’on va bien plonger sous quelques mètres de poudre.
Quelques virages en sous-marins et quelques backflips plus tard, et même si ça pose toujours autant, la neige s’alourdit un peu et il est l’heure d’aller se délecter de quelques morceaux de viande maturée chez Antoine en bas de la télécabine.
Déjà deux jours de neige intense et aucune atténuation du phénomène en vue. C’est d’ailleurs un mètre supplémentaire de cette matière dont on raffole tant qui vient s’ajouter à l’épaisseur déjà dantesque de ce beau manteau d’hiver.
Ce jeudi 22 janvier s’annonce sous les mêmes auspices et on retourne une nouvelle fois dans cette station qui a su si bien nous accueillir. Les mêmes joueurs jouent encore et quelques petites éclaircies nous permettent même de dépasser les 100 mètres de visibilité et d’apercevoir le Canigou qui a sans doute rarement été aussi chargé.
C’est d’ailleurs cette dernière vue que nous garderons en mémoire de ce trip dépaysant sans oublier les ravages provoqués par cette même Gloria de l’autre côté de la frontière.
Nous étions certes au bon endroit au bon moment avec nos palins aux pieds mais d’autres, plus bas dans les vallées se sont retrouvés pris au piège avec des conséquences parfois dramatiques.
N’oublions jamais que nous sommes de simples et minuscules êtres humains et qu’aussi belle soit elle, cette dame nature à qui on manque souvent de respect peut nous balayer en un instant. A nous de moins salir ce précieux terrain de jeu qu’elle nous offre…
18 Commentaires
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On croise les doigts pour les alpes, il nous reste 2 bon mois .....
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Aller va je takine par jalousie
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Il suffit de regarder le bulletin avalanche du Capcir.
De plus c'est une clairière de 150 m de dénivelé avec plusieurs passages.
Mais c'est beau
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