Vous vous souvenez de la dernière vidéo de Nicolas Vuignier "Heatseeker" ? Cette course poursuite folle entre un skieur et une étrange source lumineuse affiche déjà plus de 160 000 vues sur Youtube. L'heure des révélations a sonné car le petite génie suisse vient de publier le making off de sa vidéo et lève le voile sur le technique utilisée (et sur toute la réflexion derrière ce projet, car Nico n'en est pas à son coup d'essai, sa première tentative remonte à Janvier 2015).
Alors aviez-vous vu juste ?
Pré-requis pour regarder la vidéo : 15min de temps libre. ps : sous-titres dispo en français
Skipass : Quelles étaient les plus grosses contraintes ?
Nico Vuignier : Le plus difficile à gérer je dirais le drone qui ne marchait pas, mais ça c’est plutôt de ma faute. Le premier drone je l’ai construit avec les composants les plus cheap, au total il m'a couté 700$.
La plus grosse contrainte je pense qu'il s'agit de la météo. Sur la saison 2018 (celle où nous avons tourné avec les torches) il a énormément neigé, nous avions besoin d’avoir 4-5 jours de beau d’affilée pour travailler idéalement (planifier une ligne, venir le soir la shooter etc.) et sur toute la saison cela n'est jamais arrivé quand les riders/pilotes/cameramen étaient tous présents.
Skipass : Vous avez tourné pendant combien de temps au total pour cette vidéo ?
Nico Vuignier : En réalité ce sont presque deux projets séparés, mais qui ont la même finalité : skier de nuit éclairé depuis le ciel.Skipass : Et combien de drone as-tu crashé à ce jour ?
Le tout premier test on l'a fait le 26 janvier 2015 et le dernier shot de la vidéo Heatseeker on l'a fait le 6 janvier 2019. Mais je dois avouer que l'on a travaillé sérieusement dessus pendant l’hiver 2016 (avec les leds) et pendant l’hiver 2018. En 2015, nous avions trop de problème avec le drone nous nous sommes vite rendus compte que ça n'allait pas le faire, mais que le potentiel y était. En 2017 on a vraiment eu un hiver pourri, et la motivation n'y était plus…
Je pense qu’au total nous avons passé plus de 50 soirées, à shooter, à faire des tests, etc. ça c’est sans compter les heure à comprendre comment faire fonctionner les drones etc (rires).
Nico Vuignier : On en a crashé plein, par contre ça se répare facilement alors ils ont tous survécu, et nous les avons toujours retrouvés.
2 Commentaires
Ca doit bien frustruant quand tu te retrouves dans le noir en pleine milieu d'une combe ^^
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire