ET PAF ! Si vous êtes là, c'est qu'on vous a eus. Vous n'avez pas pu résister à cet instinct primaire, cette curiosité profonde ou ce stress généralisé qui nous prend tous durant l'automne. Que vous soyez professionnel de la montagne, pratiquant régulier ou vacancier occasionnel qui a prévu sa semaine en station, vous êtes tous possédés par cette question existentielle des skieurs neigeo-centrés : comment qu'il va être, cet hiver qui arrive ? Est-ce qu'il va neiger ? Combien ? Où ? Quand ? Comment ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... Pas du tout (noooon !) ?
Quand on est fébrile, on se raccroche à ce qu'on peut et en ce moment, un des marronniers de la presse spécialisée ski ou météo revient : des prévisions plus ou moins sérieuses fleurissent sur la toile depuis quelques semaines, qui tentent de broder un portrait de ce futur hiver.
Et nous chez skipass.com, comme nous sommes les premiers à trembler lorsqu'un flocon pointe le bout de son nez à moins de 1000km de notre quartier général, nous avons voulu en savoir plus sur ce sujet. Après des tentatives précédentes (El Nino et autres analyses très poussées), nous allons aujourd'hui, une bonne fois pour toutes, démêler le vrai du faux de ces prévisions saisonnières...
Avant d'analyser ce qu'elles racontent, il faut comprendre ce que sont les prévisions saisonnières, à qui et quoi elles sont destinées et comment elles sont faites.
Quand on parle de prévisions saisonnières, on change d'échelle par rapport à la prévision météorologique "habituelle". D'abord en terme temporel : l'ordre de grandeur de prévision de ce qu'on appelle en langage vernaculaire "la météo" est grosso-modo la semaine, voire moins. De plus, elle concerne un moment précis observé (journée ou demi-journée, parfois à l'heure près pour certaines activités ou certains phénomènes tels que les orages). Une prévision saisonnière elle, est réalisée un à plusieurs mois en amont (généralement trois, d'où son nom), avec des données de prévision qui décrivent des périodes longues (un mois entier, voire les trois mois).
Le deuxième changement d'échelle est géographique : là où la prévision météorologique est locale, les prévisions saisonnières sont globales. Elles prévoient des tendances pour des régions entières, généralement à l'échelle d'un pays, voire d'un continent.
Par exemple sur Meteociel, on peut aller jusqu'à juin 2019 sur le modèle CFS (oui parce que pourquoi pas ?) :
Les prévisions saisonnières sont essentiellement utilisées dans les secteurs météo-dépendants pour prévoir des tendances supplémentaires à la variabilité climatique habituelle : énergie, assurance, agriculture et hydrologie. D'après Météo France, « elles peuvent être utilisées par exemple dans des domaines comme la prévision hydrologique, l'objectif étant alors de prévoir l'humidité des sols et des débits des fleuves au printemps ».
Mais le ski, c'est météo-dépendant, non ? Tout-à-fait, cependant, c'est un petit peu plus compliqué que ça en ce qui concerne notre affaire... On y revient plus loin.
Comme en météorologie classique, la prévision saisonnière est effectuée avec des modèles informatiques, à la différence que ceux-ci intègrent des variations supplémentaires telles que celles des océans, importantes à long terme. A cela, on ajoute l'étude de mouvements climatologiques relativement réguliers et au rythmes plus ou moins longs comme l'Oscillation nord-atlantique ou l'Oscillation quasi-biennale, et bien sur les pics solaires, qui peuvent influer sur les moyennes saisonnières. Ces différents paramètres ont d'ailleurs fait l'objet d'un article il y a deux ans.
Exemple ci-dessous d'une projection sur un phénomène climatique pour ces prochains mois avec El Nino (une anomalie de température de la surface du Pacifique, ici en ordonnée). Les courbes rouges et bleues présentent les différentes modélisations de scénarios possibles, et la ligne en pointillé la moyenne de ces scénarios :
Ce n'est pas tout ça, mais vous n'êtes pas ici pour prendre un cours de climatologie (quoique...). Alors, ces prévisions saisonnières sont-elles vraiment utiles pour le skieur ou plus généralement l'amateur de neige en montagne ? Après ce qu'on a vu précédemment, vous devez commencer à vous douter de la réponse : pour nous, objectivement, non.
On pourrait penser qu'avec des prévisions de températures et de précipitations, il serait possible de prévoir des quantités de neige. Sauf que :
- Ces valeurs de températures et précipitations, même si elles étaient vraiment fiables, sont de toute façon bien trop floues pour pouvoir réellement estimer de potentielles quantités de neige sur les massifs.
- Les prévisions concernent des zones géographiques très larges qui ne prennent pas en compte les climats particuliers montagnards et leurs effets, notamment l'effet orographique qui est en partie à l'origine des chutes de neige.
- Enfin, la neige est un matériau (si si) extrêmement sensible aux variations de températures : si au cours de sa chute, une seule des différentes couches d'air qu'elle traverse est à plus de 0°C, elle risque de finir au sol sous forme de pluie, grésil ou grêle... La plupart d'entre vous connaissent bien les difficiles variations de la limite pluie-neige au cours d'un épisode et son incidence sur l'enneigement.
Conséquence de cette sensibilité, l'enneigement est très hétérogène sur les montagnes : entre l'altitude (qui joue sur les températures), l'effet orographique (dont les effets dépendent de l'axe d'arrivée des perturbations) et le vent, on se retrouve avec des différences d'enneigement énormes d'une pente à l'autre, d'un versant à l'autre, d'une vallée à l'autre, d'un massif à l'autre.
Ainsi, autant les prévisions saisonnières peuvent aider en hydrologie car les quantités globales de précipitations, que ce soit en neige ou en eau, se retrouvent un jour ou l'autre dans les torrents, autant il est impossible de s'en servir pour l'enneigement car on ne peut pas évaluer quelle proportion de ces précipitations tombera sous forme de neige.
Par exemple : une prévision saisonnière pourra annoncer « Le mois de décembre s'annonce globalement humide, avec des indices favorables à une circulation d'Ouest amenant de fréquentes perturbations », très bien, mais qu'est-ce qui nous dit qu'il ne va pas neiger plusieurs fois avec, à chaque fois derrière, une limite pluie-neige s'envolant vers 2200 mètres en fin de perturbation rendant les conditions de ski "pourries" ?
Ce qui nous mène au point numéro deux : tout le monde n'est pas d'accord sur ce qu'est une "bonne" saison. La perception d'un skieur des conditions nivo-météorologique est très, très subjective. Elle dépend de sa personnalité, de sa pratique, de ses disponibilités et de sa localisation. Certains veulent un hiver très neigeux avec beaucoup de poudreuse, mais potentiellement avalancheux et avec peu de journée de beau temps. Comme ce fut le cas l'an dernier, lors d'un hiver qui aurait pu être qualifié de "humide avec des températures autour des normales" dans la prévision saisonnière.
D'autres hivers pourraient être qualifiés dans une prévision saisonnière, théoriquement fiable à 100% évidemment, de "plutôt sec, et chaud par rapport à la moyenne". Un cocktail pas forcément intéressant à première vue mais, une fois sur le terrain, la réalité est toute autre : la photo ci-dessous témoigne de conditions début février 2015, un hiver en moyenne doux et sec (pas vraiment ce qui semblerait être un hiver à ski). Et pourtant, les chutes de neige légères de la fin du mois de janvier ont été suivi d'une fraîcheur et d'un beau soleil durant plusieurs jours qui ont amené une skiabilité très agréable durant de nombreuses journées tant sur qu'en dehors des pistes...
Il nous semble également important d'apporter cette précision (et casser un mythe) : on voit souvent beaucoup d'engouement et d'excitation sur les réseaux sociaux, ou encore les forums des fous de ski, lorsque des publications envisagent un hiver "bien plus froid que la moyenne".
Et pourtant : non, un hiver très froid n'est généralement pas favorable à un bon enneigement des massifs français. Un hiver très froid correspond en effet à une situation de blocage météorologique atypique bien particulière : un anticyclone qui s'étend de l'Irlande jusqu'à la Scandinavie et qui ramène continuellement de l'air glacial en provenance de Sibérie ou d'Europe-Centrale (le fameux Moscou/Paris).
Globalement cette situation amène peu de neige sur la majorité de nos montagnes. La carte ci-dessous retranscrit la situation lors de la dernière vague de froid intense et durable qui a touché le pays, durant le mois de février 2012. Notez la circulation d'Est rapide, pilotée par des anticyclones sur le Nord de l'Europe et des dépressions entre le Sud de l'Italie et la Grèce. Certes, la Loire avait gelé, certes, une petite banquise s'était formée en mer du Nord ou sur le Léman, mais les chutes de neige en montagne ont été très faibles durant tout le mois !
Avant de se lancer dans la lecture d'une prévision saisonnière, il faut donc se mettre en tête ces quelques éléments que nous venons de voir :
- La prévision saisonnière est vague, très vague. De plus, elle ne peut pas prévoir certains phénomènes particuliers comme les vagues de froid, mais surtout elle est peu fiable en ce qui concerne l'Europe de l'Ouest car celle-ci est trop dépendante de la circulation Nord-Atlantique, celle qui justement envoie les précipitations neigeuses sur nos massifs (ou à l'inverse, bloque tout en faisant remonter l'anticyclone des Açores sur nos têtes). L'enneigement des massifs est dépendant de cette circulation, et cette circulation est (pour le moment en tout cas) impossible à modéliser.
- La neige est un élément très sensible aux variations de températures. C'est l'une des choses les plus difficiles à prévoir en météorologie, il est donc impossible de la prévoir à long terme. De plus, sa répartition sur les massifs et les différentes altitudes au sein de ceux-ci est toujours hétérogène : impossible d'en tirer une quelconque tendance globale.
- Enfin, les skieurs sont SUBJECTIFS. Pour deux raisons : certains veulent de la neige fraîche, d'autres du beau temps (et certains, encore plus difficiles, les deux), mais surtout la plupart ont du mal à sortir du prisme de leur station, ou au mieux de leur vallée. Or la neige, la limite pluie-neige et le manteau neigeux changent d'un versant à l'autre, d'une vallée à l'autre, d'un massif à l'autre... On en revient à cette question philosophique : c'est quoi en fait, un "bon" hiver ? Et la réponse n'est pas forcément une réponse uniquement et simplement météorologique...
Vous n'avez quand même pas lu tout ça pour en arriver à "les prévisions saisonnières, c'est nul et ça sert à rien". C'est un peu l'idée c'est vrai, mais nous allons tout de même essayer d'explorer quelques pistes et maintenant que vous êtes des lecteurs avertis, vous en ferez ce que vous voulez.
Avant de chercher à comprendre où nous allons, essayons de comprendre d'où l'on vient. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est plutôt la sécheresse et la chaleur qui dominent depuis plusieurs mois : la période que nous venons d'essuyer (et qui semble se poursuivre...) est tout à fait inédite. Voici deux graphiques, issues des données Météo France, qui permettent de faire un retour sur ces derniers mois.
Le premier graphique, à gauche, met en exergue l'indicateur de températures moyennes depuis le début de l'année. Et c'est très net : nous sommes pour l'instant sur l'année la plus chaude depuis 1900, date du début des relevés. Devant l'année 2003 dont la canicule avait marqué les esprits.
Le second graphique concerne une zone de montagne précise : le pic du Midi, dans les Pyrénées à 2876 mètres d'altitude. La valeur indiquée présente le nombre de jours consécutifs sans gel (températures inférieures à 0 °C), et la valeur est incroyable : 103 ! Notons par ailleurs que nous venons de vivre le deuxième été le plus chaud depuis le début des relevés.
Les conséquences pour les amoureux et pratiquants de la montagne sont visibles depuis plusieurs semaines : le glacier des Deux Alpes n'ouvrira pas à la Toussaint pour la deuxième année consécutive, le glacier de Tignes ouvre plus tard que prévu, et les éboulements rocheux se sont succédé durant la fin de saison estivale. Le réchauffement climatique est là, sous nos yeux : nous en parlions plus en détails il y a un an.
Dans ce contexte, et tandis que les premières chutes de neige automnales se sont produites en montagne dans les Pyrénées ou encore dans les Alpes au début du mois d'octobre, les interrogations sont nombreuses sur l'hiver à venir : sera-t-il aussi agité que l'hiver dernier ? La douceur va-t-elle perdurer ? De quoi sera-t-il fait ?
Preuve de leur fiabilité très relative, les prévisions saisonnières n'ont cessé d'évoluer ces dernières semaines concernant l'hiver qui arrive. Une tendance globale semblait se dégager : des mois de novembre et décembre plutôt secs et doux, puis un temps plus froid en janvier et février avec quelques épisodes neigeux jusqu'à basse-altitude, avant le retour d'un courant d'Ouest perturbé et humide à la fin du mois de février.
Mais à ce jour, si l'on se fie au scénario de Météo France concernant les trois prochains mois, aucune tendance ne semble véritablement se dégager sur l'Europe de l'Ouest comme les cartes ci-dessous en témoignent : "Pas de scénario privilégié". Autant dire que personne n'en sait rien.
De notre côté : on se gardera bien ici de vous proposer une prévision infaillible, puisque normalement, si vous êtes arrivés jusqu'ici vous aurez compris que c'est impossible concernant ce qui nous intéresse, c'est-à-dire les conditions de ski. Par contre, il y a une piste qu'on aime bien analyser : les probabilités statistiques, qui permettent de dégager une potentielle tendance.
Par exemple, il était très probable que décembre 2017 soit humide et bien enneigé, après avoir enchaîné trois mois de décembre très secs. Nous venons d'enchaîner sur les cinq dernières années quatre hivers très doux en terme de températures, et au niveau des précipitations on a connu deux hivers très peu enneigés, un hiver moyennement enneigé, un hiver bien enneigé et un hiver très bien enneigé.
La probabilité statistique tourne donc vers un hiver correct, plutôt frais ou autour des moyennes de saison, avec des épisodes neigeux pas forcément très nombreux mais plutôt réguliers.
Deux problèmes viennent malheureusement nuancer ceci : tout d'abord, ce n'est que de la statistique, et statistiquement, il y a toujours une chance, même infime, que vous tombiez 50 fois du même côté d'affilée en jouant à pile ou face. L'autre problème est plus concret, c'est la récurrence météorologique actuelle. En effet, un blocage est en place depuis plusieurs mois du côté de la Scandinavie et de l'Europe-Centrale et domine plus ou moins la partie qui se joue sur le climat de l'Europe.
C'est ce blocage qui est responsable de cette sécheresse actuelle et de la douceur qui règne depuis cet été. Heureusement en météorologie, rien n'est gravé dans le marbre : ce n'est pas parce qu'une situation est en place depuis plusieurs mois, qu'elle va forcément se maintenir par la suite. Pour preuve, la période sèche actuelle fait suite à un début d'année bien humide.
En revanche, si ce blocage vient à perdurer cet hiver : les amateurs de poudreuse risquent de rester sur leur faim...
En conclusion, et vous l'aurez très bien compris : si des progrès énormes ont été accomplis sur la prévision à court terme (jusqu'à J-4/J-5), la prévision saisonnière fait appel à des projections et outils totalement différents sur des échelles de temps et géographiques bien particulières.
Elle ne peut donc toujours pas être considérée comme fiable et intéressante pour la pratique du ski. Preuve supplémentaire, nous avons demandé à des responsables de domaines skiables, c'est-à-dire les personnes les plus à même de se servir d'éventuelles prévisions, s'ils les consultaient dans le cadre de la gestion de leur domaine (ou plus précisément éventuellement en nivologie). Voici leurs réponses :
- A la direction des Trois Vallées, c'est assez clair : « nous n’utilisons pas du tout les prévisions saisonnières ».
- C'est un peu plus nuancé à la direction de Gresse en Vercors, mais tout de même : « Pour votre question, oui nous consultons à titre informatif les prévisions saisonnières météo pour voir les tendances. Sur la neige de culture, nous travaillons plutôt sur des tendances à la semaine voir 15 jours mais la productions de neige nous demande une grande précisions au niveaux des températures et du vent. Seules les prévisions à 72h sont assez précises ».
Si vraiment vous souhaitez vous raccrocher à quelque chose, vous pouvez toujours aller voir les anciens du village qui devraient arriver à vous sortir une prévision relativement précise, fondée sur un dicton local.
Quelques autres indicateurs sont censés, dans la croyance populaire, indiquer une éventuelle tendance sur l'hiver à venir (on cherche encore les études corroborant ceci - liste non exhaustive) :
- La hauteur des gentianes (grand classique de la prévision saisonnière, à l'origine d'un dicton dont les origines se perdent dans les tréfonds des Hautes-Alpes : "gentiane au plus haut, prépare ton swallow"),
- Les quantités de guêpes (ça on en avait cet été, ça va être du lourd cet hiver !),
- L'épaisseur des pelures d'oignons,
- Les quantités de fruits sur certains arbres (variable selon la source, du sorbier au genévrier en passant par les noisetiers).
Nous vous laissons juges de la crédibilité à apporter à ces différents indicateurs.
C'est l'histoire d'un bûcheron canadien qui coupe du bois pour l'hiver. Un Indien passe par là, et le bûcheron lui demande :
- L'hiver sera-t-il froid, grand chef indien?
- Oui, HUGH ! Hiver très froid. Alors le bûcheron se remet à couper du bois de plus belle. Le lendemain, l'Indien repasse par là et le bûcheron lui demande si l'hiver sera vraiment aussi froid qu'on le dit. L'Indien répond:
-Oui, HUGH ! Hiver très rigoureux.
Alors le bûcheron reprend sa scie et coupe une montagne de bois. Le jour suivant, l'Indien repasse en disant :
- Hiver très, très rigoureux.
Le bûcheron intrigué, lui demande:
- Mais enfin, dis-moi comment tu devines que l'hiver sera très froid ? L'Indien lui répond :
- Chez nous, on a un dicton : Quand l'homme blanc coupe du bois, c'est que l'hiver va être froid !
22 Commentaires
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La S***** n'existe pas !
Il n'y a pas besoins de savoir s'il va neiger ou non dans cet endroit fictif répertorié nulle part car il n'existe pas !
Et le 3 février personnes ne saura où tu ski ...
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Bon même si on final on est pas avancés hein.
Chapeau pour la recherche et la pédagogie!
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après avoir épluché toutes les données, je vois deux scénarios clairement se dessiner pour cet hiver :
le 1er : majoritairement beau mais parfois mauvais
Le 2eme : majoritairement mauvais mais parfois beau
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Puis il est fiable (ou pas), l'an dernier il nous a bassiné plusieurs mois avec ses gentianes et il a eu bon!
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Je sais où. J'ai les coordonnées GPS des endroits où il faudra être.
Si vous voulez faire du ski transmettez moi un virement de 3000. Je vous passe mon RIB.
Un virement par personne...
La billetterie ouvre bientôt et les ventes seront limitées.
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