Lyon - Londres - Calgary - Banff. Le voyage commence!
Ce article est un compte-rendu en différé mais dans les conditions du direct du trip skipass au Canada effectué début mars 2014. cliquez ici pour consulter l'ensemble des articles du trip
[spoiler] : pas de photos de ski dans cette étape de transition
Nous avons quitté la France jeudi matin, sous les flocons : et oui, après une période printanière, la neige s'est décidée à tomber en abondance le jour de notre départ. Ca fait toujours sourire.
Ce vendredi après midi, nous avons récupéré Julien Regnier à l'aéroport de Calgary, qui arrivait de Jackson Hole où se déroulait la Powder Week, semaine de tests du magazine éponyme. Nous avons choisi Calgary comme aéroport d'arrivée, car plus proche des stations visées et proposant en général des vols moins chers que Vancouver. Le temps de vol est en revanche identique (une dizaine d'heures).
La ville de Calgary ne nous a pas stupéfiés par son charme : on va dire que c'est une ville nord américaine comme les autres, d'un million d'habitants dont l'intérêt principal réside sans doute dans la proximité des montagnes et des parcs nationaux. C'est d'ailleurs pour ça qu'on est là.
Pourtant, Flo Bastien avait eu une idée de génie pour tuer le temps en attendant l'avion de Julien, proposant d'aller shooter sur le Canada Olympic Park, "station" située dans la ville et disposant d'un snowpark complet et 2 pipes. Il s'agit d'un vestige des JO de Calgary, mais vestige entretenu et exploité, ce qui est suffisamment rare pour être signalé . Mais le Polar Vortex en a décidé autrement : avec un bon -25° au compteur, sans compter le facteur vent, la ville avait décidé de fermer la station en raison des risques de santé causés par le froid. Rassurant pour nos prochains jours en montagne...
Du coup, notre visite de la ville s'est déroulée dans une ambiance glaciale, pas forcément idéal comme premier contact. Si vous devez faire une étape, essayez de prendre un hôtel dans le centre, près de la 17th (la rue qui bouge) pour pouvoir tout faire à pied. Le dit centre n'est pas très grand mais sympa pour prendre un verre ou manger un bon burger le soir (on recommande Clive pour les burgers et The Ship Anchor pour les bières).
Direction Banff
Nous avons choisi de faire une première étape à Banff et Lake Louise, stations situées à seulement 1h30 de l'aéroport plutôt que de se mettre une mission direct vers Revelstoke. La route est magnifique, considérée à juste titre comme une des plus belles d'amérique du nord. Après un cafouillage file de gauche qui paye / file de droite qui paye pas à l'entrée du parc (Tom nous a dit d'aller à droite, on lui a fait confiance), on arrive au coucher de soleil à Banff, par un froid glaçant. Le temps de poser nos affaires au Brewster's Mountain Lodge, on fait un tour en "ville" : c'est super beau, assez grand (plein de restos, bars, le tout dans une ambiance assez chic). Les montagnes qui encadrent le site sont massives et on comprend pourquoi la vraie haute saison, c'est ici l'été.
Un resto mexicain et un concert de country plus tard (histoire de se mettre dans l'ambiance), on s'écroule, entamés par le décalage horaire. Il ne nous restera qu'un peu moins d'une heure de route demain matin pour rejoindre la station de Lake Louise. On ne devrait pas avoir de neige fraiche on au moins on profitera du soleil : il va faire grand beau même si on se pose quand même des questions sur l'état du mercure pour samedi... Puis bon, une tempête ne nous dérangerait pas...
la météo de samedi à Lake Louise
Conseils pratiques
vol : compter entre 600 et 900 euros. Surveillez les promos des compagnies et renseignez vous sur les frais supplémentaires liés au matos de ski avant de vous précipiter sur le billet le moins cher. Pas la peine de réserver 6 mois à l'avance (sauf promo), les meilleurs tarifs se trouvent souvent quelques semaines avant le départ.
voiture : nous avons loué chez Avis le deuxième plus gros SUV proposé (comptez autour de 800 euros pour 10 jours). Ca allait pour 4 mais demandait de l'optimisation du chargement à chaque étape. Si c'était à refaire, on prendrait le modèle au dessus (ou encore plus intelligent : des barres de toit et des sangles pour les housses) mais c'est vrai qu'on ne voyage vraiment pas léger. Sinon, ne vous posez même pas la question : le 4x4 est indispensable (attention : la plupart des SUV ne le sont pas) car les tempêtes sont nombreuses et les routes pas toujours super déneigées... En revanche, si vous voyagez avec Julien, évitez l'option hayon automatique télécommandé.
le GPS sur smartphone : LA solution pour éviter une location couteuse. J'avais installé TomTom USA+Canada sur mon téléphone intelligent et sur ma mini tablette (gratos tant que c'est le même compte) : ça marche très bien, aucun regret!. 40 euros pour la vie, sans surcoût de communication (contrairement à un Google Maps ou autre qui a besoin d'une connexion - à proscrire sauf en cas d'urgence absolue, surtout que les zones blanches sont nombreuses). Pensez en revanche à l'adaptateur allume-cigare USB et à un support éventuel. Ceci dit, les routes ne sont pas bien compliquées dans le coin, mais c'est rassurant d'être guidé quand on fait une étape de nuit sous la neige au milieu de nulle part, poursuivis par des caribous affamés.
équipement de ski : prévoyez du chaud, du technique au cas où le Polar Vortex décide, comme pour nous, de passer faire coucou.
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