Promenade en préalpes

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Promenade en préalpes

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Poulaient
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L'idée qui me trottait dans la tête

Depuis quelques temps, l'idée de skier des sommets des préalpes me trottait dans la tête. En effet, j'emprunte la route entre Marseille et les Hautes Alpes régulièrement assez depuis bientôt 10 ans, le long de laquelle on voit une multitude de sommets, parfois enneigés, dont plusieurs ou j'étais monté en randonnée estivale dans mon enfance. Ces dernières semaines, la vue de la face nord de la montagne de Lure enneigée m'a décidé à tenter le coup.

Me dirigeant donc vers le départ d'une rando s'annonçant d'avance épique, mon oeil affuté est attiré par quelque chose sur le côté de la route. Du blanc sur le un autre sommet qui parait aussi accessible qu'un métro à 17h30.

Je recherche donc succinctement sur mon gps favori de quel sommet il s'agit et prend donc la route des gorges de la Méouge afin de rallier le point de départ de ma petite rando pour monter à la Crête du Poulet de l'Ane, qui marque la délimitation entre 05 et 04. 

Superbe occasion de redécouvrir ces gorges qui sont parmi les plus belles de la région, donc du monde.

Route sinueuse, ponts anciens, cascades, et champs de lavande au programme pour cette belle vallée.

Début des hostilités

J'arrive tant bien que mal avant la nuit au hameau des Peyres, mon point de départ. Au petit matin, une longue approche s'annonce avec les chaussures de ski de rando aux pieds, et les skis sur le sac. L'ambiance me donnerait presque envie d'être au printemps et de rechausser les chaussures de rando tout court. J'aperçois enfin le sommet nimbé d'un halo de lumière.

La montée se fait sans encombres, meme pas besoin de coller les peaux sous les skis, la neige est ferme a souhait au petit matin.  J'admire enfin un panorama à 360° commençant par ma prochaine victime, Lure, ainsi que quelques massifs emblématiques en vrac: le Mont Ventoux, le Vercors en fond, le Devoluy, le Champsaur, Ceüse, Les Ecrins,... 


Vue plongeant sur le Jabron et Sisteron dans la brume

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Après un descente plus bruyante qu'agréable plein nord, je remonte au sommet et redescend le long de l'arrête de montée. Le ski aura été purement exécrable, mais la balade et les paysages sympa. Je me dis que j'ai bien fait de perdre quelques heures avant me jeter dans la face Nord de Lure, les couloirs y sont plus raides que cette petite mise en jambe, dans les 35/40° tout de même, si ça décaille un peu sur le dessus ça fera pas de mal.

Je reprend la route et me dirige alors vers feu la station de Lure. Ca commence à devenir récurent chez moi de trainer mes lattes dans des stations fermées... Encore que le mot station vend peut être du rêve pour le remonte pente concerné.

Ma route passe par Sisteron, magnifique ville surplombée par sa citadelle en bord de Durance, et j'aperçois fièrement le sommet dont j'arrive en arrière plan.

Sisteron dans toute sa splendeur

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Vous l'attendiez, La Montagne de Lure.

1h et demi de route m'auront été nécessaires pour rallier la station de Lure. Ancienne station de ski fermée pour cause de manque de neige depuis quelques années, mais proposant un terrain idéal aux habitants de la région pour faire de la luge ou apprendre aux enfants à tenir sur des skis.

J'arrive avec quelques nuages, mais le ciel bleu domine le paysage. Il y a un bon 30 cm de neige en bord de route, bien tassée, et bien décaillée sur le dessus comme escompté. Je démarre mon approche sur la route goudronnée et déneigée qui dessert les antennes relais, toujours skis sur le sac.

Ca tourne mal

Bon en bref pour la faire courte après tout cet article, après 20 minutes de marche le ciel se couvre très rapidement. A tel point que je me retrouve dans une purée de pois sans nom, et je manque louper les antennes en haut et continuer sur la crête. J'arrive malgré tout en haut des couloirs visés, je vois mal le relief, je vois mal tout court, mais je vois bien que le haut est raide. J'ai du mal à voir la petite corniche sur laquelle je suis, et, contre toute attente, n'ayant pas envie de dévaler 300m de couloir les skis plus hauts que le casque, je décide de rentrer sagement vers la voiture par le versant sud, côté station donc.

Là encore, le ski sera pas grandiose. La moquette est bonne à skier, mais je comptabilise pas plus de 12 virages avec une remontée pour rallier ma voiture.

Faudra revenir

Conclusion, pour le ski, c'est raté, mais les couloirs ont l'air bien sympa à skier. J'ai pas eu de bol avec la météo. Je reviendrai avec plaisir à l'occase.

3 Commentaires

Thoams Génial Poulaient, grosse motiv pour aller chercher du ski dans ce coin et dans ces conditions ! J'imagine que t'as croisé personne?
J'adore la dernière photo.
Poulaient effectivement, a part quelques retraités en raquettes, j'ai pas croisé grand monde.
 

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