Nostalgie des neiges d'octobre #1

Photo de couverture

Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.

L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.

Nostalgie des neiges d'octobre #1

Quelques photos du bon vieux temps en attendant la levée des restrictions...
article #la clusaz
BOOZ
Texte :
Photos :
Cet article est issu du mag communautaire skipass.com, dans lequel les membres de notre communauté peuvent partager librement leurs plus belles histoires de montagne. Publiez la votre !

Une belle pétée la veille

Après les précoces chutes de fin septembre qui nous avaient déjà permis d'aller skier et qui avaient, dans la Yaute, plutôt favorisé le Chablais, la deuxième salve du lundi 26 octobre avait été plutôt copieuse pour les Aravis.

Donc mardi, lever aux aurores sans réveil et direction l'aiguille des Calvaires à la Clusaz.

De part le fait que la piste est plutôt bien nivelée et que donc les requins n'y sont que raisonnablement présents, le spot est en général pris d'assaut dès les premières neiges par les randonneurs en manque d'inspiration.

Ce n'était donc pas le moment de traîner.

La route était encore blanche au dessus de la Clusaz, ce qui augurait d'une belle ambiance.

Et hop, c'était parti du parking du Crêt du Merle à 1500 m sur une vingtaine de centimètres. Malheureusement, un gars m'avait précédé et je n'avais pas le plaisir de faire la trace. Pas grave, ça floconnait, ça scintillait et l'ambiance était bien hivernale.

Arrivée au sommet avant le soleil

On trouvait vite 30 centimètres vers 1900 m, ce qui présageait une descente sans trop de secousses.

Surprise, celui qui m'avait devancé s'était arrêté à l'arrivée du télécabine de Fernuy. Bonne nouvelle, à moi la trace jusqu'en haut!

En fait non, j'ai retrouvé une trace de la veille à moitié recouverte par la neige de la nuit. Mais elle s'arrêtait à l'arrivée du télésiège. Cette fois c'était bon, la toute fin, le plus sympa car au dessus des remontées, était pour moi. Gniark!

Arrivé au sommet, le soleil n'était pas encore levé derrière l'aiguille de Borderan...

Lever de soleil, descente, remontée, redescente, reremontée, reredescente

Petite attente au sommet le temps de profiter du soleil qui pointait. Et hop je suis parti dans la face. Careful, careful, il n'y avait pas plus de 35 cm à 2300 m avec quelques accumulations plus profondes par endroit. Pas de surprise, le haut était miné et il fallait skier tout doux sans s'enflammer. Les skis cailloux étaient les bienvenus. Dès que j'ai rejoint la piste, c'était bon, je pouvais accélérer, même si quelques touchettes inoffensives se sont fait sentir.

Ça passait très bien jusqu'à 1900 m donc je suis remonté. J'ai croisé quelques skieurs, mais on était loin des foules habituelles.

Je me suis fait encore une troisième montée histoire de ne pas laisser ma part au chien, mais à vrai dire, peu de monde avait fait le déplacement.

Le lendemain, je suis allé faire un tour dans le Chablais mais l'ambiance avait déjà changé et les skis sont restés dans le coffre.

Tout ça s'écrit pour l'instant au passé. Pour combien de temps...?

BOOZ
Texte, Photos BOOZ
My name is BOOZ, John BOOZ.

7 Commentaires

yrlab ah quand même un témoignage alpin d'un hold-up presque en mode privé, bien joué ;)
 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

BOOZ Ah ça, c'est pas un hold up, plutôt une opportunité bien saisie.
Le hold up, c'est le #3 ;)
yrlab ça dépend pour qui, celui resté au bureau ou à la maison ne dit peut être pas la même chose :)
 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

.