Après les précoces chutes de fin septembre qui nous avaient déjà permis d'aller skier et qui avaient, dans la Yaute, plutôt favorisé le Chablais, la deuxième salve du lundi 26 octobre avait été plutôt copieuse pour les Aravis.
Donc mardi, lever aux aurores sans réveil et direction l'aiguille des Calvaires à la Clusaz.
De part le fait que la piste est plutôt bien nivelée et que donc les requins n'y sont que raisonnablement présents, le spot est en général pris d'assaut dès les premières neiges par les randonneurs en manque d'inspiration.
Ce n'était donc pas le moment de traîner.
La route était encore blanche au dessus de la Clusaz, ce qui augurait d'une belle ambiance.
Et hop, c'était parti du parking du Crêt du Merle à 1500 m sur une vingtaine de centimètres. Malheureusement, un gars m'avait précédé et je n'avais pas le plaisir de faire la trace. Pas grave, ça floconnait, ça scintillait et l'ambiance était bien hivernale.
On trouvait vite 30 centimètres vers 1900 m, ce qui présageait une descente sans trop de secousses.
Surprise, celui qui m'avait devancé s'était arrêté à l'arrivée du télécabine de Fernuy. Bonne nouvelle, à moi la trace jusqu'en haut!
En fait non, j'ai retrouvé une trace de la veille à moitié recouverte par la neige de la nuit. Mais elle s'arrêtait à l'arrivée du télésiège. Cette fois c'était bon, la toute fin, le plus sympa car au dessus des remontées, était pour moi. Gniark!
Arrivé au sommet, le soleil n'était pas encore levé derrière l'aiguille de Borderan...
Petite attente au sommet le temps de profiter du soleil qui pointait. Et hop je suis parti dans la face. Careful, careful, il n'y avait pas plus de 35 cm à 2300 m avec quelques accumulations plus profondes par endroit. Pas de surprise, le haut était miné et il fallait skier tout doux sans s'enflammer. Les skis cailloux étaient les bienvenus. Dès que j'ai rejoint la piste, c'était bon, je pouvais accélérer, même si quelques touchettes inoffensives se sont fait sentir.
Ça passait très bien jusqu'à 1900 m donc je suis remonté. J'ai croisé quelques skieurs, mais on était loin des foules habituelles.
Je me suis fait encore une troisième montée histoire de ne pas laisser ma part au chien, mais à vrai dire, peu de monde avait fait le déplacement.
Le lendemain, je suis allé faire un tour dans le Chablais mais l'ambiance avait déjà changé et les skis sont restés dans le coffre.
Tout ça s'écrit pour l'instant au passé. Pour combien de temps...?
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Le hold up, c'est le #3
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