Comme souvent lors d’un voyage, le premier contact avec le pays hôte se passe au travers des vitres d’un taxi. Arrivés de nuits au petit matin, nous ne voyons pas grand chose si ce n’est des rues désertes.
Le vol depuis la France est rapide, et le décalage horaire insignifiant. Une petite sieste et il est temps de partir découvrir Tbilissi.
En ce matin d’avril, le temps est pluvieux et froid. Au détour des ruelles, nous tombons sur un quartier délabré suite aux tremblements de terre qui ont touché la ville. L’ambiance est calme et nous sommes quasi seuls. Nous finissions par atterrir dans le petit centre historique et touristique. Nous nous retrouvons au milieux de quelques russes, les occidentaux étant assez peu nombreux. C’est aussi la Pâques orthodoxe. Nous restons un moment à regarder une impressionnante procession.
Les jours suivants nous flânons dans la ville et dans les quartiers périphériques. Il n’y a pas grand chose à voir et c’est cela qui est le plus intéressant. Dans une ambiance post sovietique, les ladas semblent des reliques du passé. Un marché au puce fait revenir à la surface les trésors de l’URSS, nous repartirons avec une magnifique carte russe sur toile de l’Amérique du Sud. Une ancienne usine , « fabrika », accueille les bobos que nous sommes dans une ambiance des plus agréables.
Mais alors que nous commençons à apprécier le vin local et les katchapuris, il est temps de mettre cap sur les montagnes et la ville de Stephantsminda.
Pour rejoindre cette région toute proche de la Russie, il faut prendre l’ancienne route militaire. La route atteint une altitude de 2 395 m au col de Djvari juste après avoir passé la station de Gauduri. Cela n’était pas le but de nos voyages avec un enfant en bas âge, mais les possibilités de skis semblent immenses.
Le voyage est assez éprouvant entre la neige, les camions, l’état de la route et surtout la conduite assez typée dirons-nous de nos amis géorgiens.
La vue est époustouflante. Majestueux, le mont Kazbegh se montre avec devant lui l’église de la Trinité. Il faut une courte marche de 600m de d+ pour y accéder depuis le village. Nous parlons avec des espagnols qui continuerons en skis de randonnée vers le refuge plus haut.
Nous nous rendrons également dans la vallée de Sno lors de notre deuxième voyage, sans neige cette fois-ci. Là encore les possibilités de randonnées sont impressionnantes après avoir fait les 5 km pour accéder à la vallée.
Un bon voyage, c’est aussi un bon repas. Et nous avons beaucoup apprécié la nourriture géorgienne. Les kinhkalis, sortes de grosses ravioles, sont une rencontre entre des influences népalaises (des momos ) et des goûts parfois plus « alpins » (fourrés aussi bien à la viande et coriandre que champignons et fromage).
Les katchapuris sont de petites bombes gustatives et caloriques. En gros, imaginez une pizza épaisse remplie d’une fondue au fromage, le tout surmonté d’un œuf et d’une noisette de beurre. Efficace et succulent.
Enfin, la Géorgie est le pays inventeur du vin. Nous avons pu goûter certains très bons dans la région de Kakhetie. Les géorgiens ne sont pas les derniers pour lever leur verre et vous offrir un verre de tchatcha pour clôturer le repas. Le plus dur et de savoir se retirer avant que le verre ne se transforme en bouteille...
14 Commentaires
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La région du Sud est est très belle aussi avec le vin et la vue sur les plaines de l'Azerbaïdjan
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