Tout d’abord, je n’ai rien oublié ! Hormis peut-être une condition physique. Les courbatures se font surtout ressentir au niveau des bras, les jambes sont un peu flagada mais ça va.
Aujourd’hui, nous sommes de nouveau les deux groupes réunis.
Nous partons de différents endroits pour tous nous retrouver au Vanoise Express, côté La Plagne.
Petit enchaînement de télésièges et télécabines, pour finir au glacier de la Chiaupe.
Une montée bien raide nous y attend, à pied.
A mi-chemin, le vertige me reprend à nouveau mais je parviens à me ressaisir.
Au sommet, une chouette descente avec une fois de plus de la bonne neige et le grand ciel bleu.
Nous voilà à présent aux pieds de falaises. Un couloir enneigé est marqué par les pas et les zig-zags des randonneurs précédents. Mon Dieu ce que c’est abrupte ! Je ne vais jamais y arriver !
Certains partent en peaux, d’autres, à pied. Je choisis l’option pédestre. Enfin, quand je dis «je choisis», je ne choisis pas vraiment, Alain me l’impose.
Je ne fais pas ma maligne dans la montée, mais j’ai hâte de rejoindre le sommet, lieu bien plus sûr que ce toboggan à pic. Le fait de rattraper ceux partis en peaux me regonfle pour finir l’ascension.
Et quand je vois la doudoune de Charly tomber de son sac et finir sa course encore plus bas que de là où nous étions partis, j’ai un petit sentiment de compassion pour lui… Moi je l’aurai abandonnée ! Lui il redescend et remonte pour arriver au sommet en même temps que moi… Dépitant !
Après cette montée abrupte dans le couloir, le paysage s’ouvre pour offrir une fois de plus un panorama gigantesque et magnifique. Le terrain est moins pentu et légèrement vallonné.
Le groupe se scinde en deux. Une partie rejoindra le Dôme des Pichères tandis que l’autre partie se rendra directement à l’entrée du Couloir du Pépin.
La montée est douce et se fait lentement. Je peux pour la première fois admirer le paysage pendant la montée et pas uniquement une fois rendue au sommet.
Arrivés là-haut, nous sommes en plein vent et sommes impatients que l’autre groupe nous rejoigne. En attendant, nous nous approchons timidement du couloir. Il est cerné d’une corniche, et si l’on ne s’approche pas, on ne peut pas voir la pente qui se trouve en dessous. L’attente des autres ne fait qu’augmenter mon stresse.
Jame me défie de trouver l’entrée. Il m’aide en m’indiquant de me placer à un endroit précis pour avoir une vue d’ensemble sur le goulet du couloir. Je mise sur un endroit et m’y approche. En effet, je vois des traces de skieurs partant de là. La seconde d’après, Alain arrive mais ordonne une autre entrée, à l’opposé. Raté ! Hé bien finalement, pas du tout, car il s’est ravisé, ayant pris un peu plus de hauteur en se plaçant à l'endroit conseillé par Jame.
L’entrée est assez impressionnante, c’est pentu, mais pas de falaises en contre-bas. Je m’élance et au premier virage, tout stresse disparaît pour laisser place au plaisir, au bonheur à l’état pur…
Par contre, nous aurions pu aller un peu moins vite, pour savourer un peu plus longtemps cette descente.
Petit bonus sur la fin de la descente : un canyon aménagé en snowpark ! Ce n’était que du naturel, mais alors génial ! Rien à envier aux grands snowparks de France ! Il manquait juste un peu de regel…
A nouveau le même retour en bus, mais cette fois-ci, nous ne montons pas tout de suite dedans, préférant traîner à la terrasse d’un bar, en plein soleil.
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