Chamonix : Ce fut tellement bon

J'arrive un peu après la bataille, tout a été dit sur cette petite sauterie entre skipasseurs et skipasseuse de renom. J'y vais quand-même de mon petit résumé: Un putain de bon week-end!
Les conditions étaient certes vraiment contre nous... : Blue bird samedi, 20cm de fraîche qui tombe dans la nuit puis re beau temps Dimanche... On n'a pas eu de bol.
Non sérieux, il semblerait que le destin ait décidé de nous saupoudrer les spatules d'un brin d'état de grâce. C'était dur de rêver mieux.

Ce romantisme rapidement avalé, à 9h au télésiège à la Flégère, les regards sont toutefois haineux. Ça montre les dents, ça plante des bâtons, ça double à droite, à gauche, bref... Je caricature évidemment, mais je ne suis pas habitué au concept. C'est donc la guerre. Bien installé sur le télésiège avec Rider de Guerre nous apercevons les runs encore vierges. Deux rotations plus tard, c'en est finit. La vierge est rayée de la carte.
Je choisis donc de mettre les peaux en solo pour aller skier une pente encore toute neuve. Aucune infraction, 299m de d+ et je reçois une petite décharge électrique pour me dire qu'il est temps de dépeauter. Faut dire que Rhum1 me garde à l'oeil...
Descente en neige de cinéma, sur le haut, y'a bien 30 de belle fraîche.
Retour avec la fine équipe, du ski de bosse, de la traffole sympa et un festival de backflips pour les freestyler de la bande. Un gros niveau dans tous les sens : En ski évidemment, mais aussi dans la bienveillance, la générosité, le partage et évidemment... Une énorme dose de connerie. Tout ceci bout à bout, oui, ce fut intelligent.