En ce beau dimanche de novembre, les conditions sont optimales pour une dernière belle randonnée : l'aiguille de la Grande Sassière.
Après un départ un peu tardif du barrage du Saut, on commence par une montée avec une vue magnifique sur la Vanoise.
Les séracs du Mont Pourri semblent s'écouler sur sa face Est, dévoilant toutes ses irrégularités et ses crevasses, tandis que la Grande Motte nous parait toute lisse sous les neiges fraichement tombées. On devine au loin les premiers monts au-delà de la Maurienne.
Une fois passé les 3000 mètres et les premières pentes schisteuses, un petit pique-nique s'impose. On se régale de nos sandwichs et du paysage aérien.
L'ascension continue jusqu'à un ressaut de schiste et de neige dure. Après avoir grimpouillé dans un petit goulot, nous enfilons les crampons et sortons le piolet pour nous hisser jusqu'au glacier.
Alors que l'on évolue sur la crête, on observe juste en contrebas une étagne, perchée sur un doigt rocheux, qui doit probablement se rire de notre équipement, elle pour qui ces reliefs sont un terrain de jeu.
On lève alors les yeux sur l'aiguille de la Grande Sassière qui nous surplombe de toute sa hauteur, et on observe au loin un troupeau de... chasseurs alpins. Ils sont en pleine redescente. Nous aimerions les rejoindre, mais le Soleil tombant nous oblige désormais à faire demi-tour.
Dommage ! Quel regret d'avoir fait la grasse matinée... L'hiver n'est pas une bonne saison pour les marmottes.
La descente se fait sous les couleurs du soir. Peu avant d'atteindre le parking, quatre chamois nous observent et cette nouvelle rencontre nous réjouit.
Les monts alentours sont magnifiques dans la nuit tombante, et l'on rentre avec l'esprit serein. Quant au sommet, ce sera pour l'été prochain !
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