[b]un petit texte ecrit il y a un moment, qui vas bien dans le contexte[/b
Le freestyle…pourquoi ?
Et oui après toute ces précisions sur le sujet il faut bien se poser cette question : Pourquoi , pourquoi tout ça ? Pourquoi un enfant, jeune ou préado qui pourrait grandir tout à fait normalement choisi cette torture morale de se demander chaque jour si les cieux lui auront apporté sa fraiche sa poudre naturelle, car oui le parallèle évident à la drogue est bel est bien réel. Pourquoi risquer sans cesse de se blesser, fracturer les membres, et tout ça, dans l’effroi qui nous glace les os et l’eau dans les moments les plus froids de l’hiver, au lieu de rester bien tranquillement assis auprès du feu à attendre que les châtaignes, gardées de l’automne, finissent de griller. Serait ce de la pure folie, une période, une phase au même titre que l’acné et l’adoration de pop star décolorées meilleures amies des jeunes filles d’aujourd’hui. Une période qui pour certains peut durer longtemps, bien que nous ne possédions que peu d’informations et tests scientifiques à ce sujet, tant l’apparition de ce lifestyle, comme diraient nos amis ricains, est récent. Lifestyle, vous allez me dire, mais oui c’est bien un style de vie, le freestyle entré en vous s’empare de la moindre connexion de votre cerveau, pour en changer toutes les réflexions, comment expliquer tout ces phénomènes sinon, comme par exemple un des plus bizarre être incapable de garder ce que l’on appel encore futal plus de 10 minutes au bon endroit. Pourquoi alors cet engouement soudain ? Essayons de répondre intelligemment à ce problème à toutes ces interrogations , sans produire d’envolée lyrique complètements inutiles, qui ne ferait qu’ embrouiller le lecteur que vous êtes.
Avant de commencer cette démonstration scientifique, laissons s’exprimer en nous ce coté journalistique, que les parents nomme comme un mauvais défaut : la curiosité.
Entamons une collecte d’informations.
Moi David Malacrida, journaliste et curieux de l’école de commerce de Chambéry, un cadre exceptionnel au milieu d’un campus universitaire, mais passons, vais tenter dans ce paragraphe à caractère épique de communiquer avec cette espèce nouvelle, le rider, afin de l’assaillir de questions sur ces raisons d’être devenus ce qu’il est actuellement, un ………. c’est bien je vois que vous suivez. Apres une approche si rusée qu’elle ferait passer la stratégie du cheval de Troie pour une blague infantile. Je pause ma première et dernière question dans un anglais des plus parfait, pour un soucis de compréhension et d’universalité : Why ? c’est alors qu’une foule immense, effrayante, tel les individus qui la constituent semble bizarres, s’approche de moi ,et me répond en cœur : because. C’est alors que le miracle s’accomplit et nul besoin de citer les écritures pour comprendre ce qui c’est passé, tous ce sont mis à répondre à toutes ces interrogations qui bloquaient mon cerveau dans une perpétuelle recherche, depuis que ce projet me fut donné. Certaines réponses étaient suivies de rires de leur auteur tel l’originalité de celles-ci trahissait leur crédibilité, d’autres, énoncées par la gente féminine du bar, me semblait être des propositions indécentes, je ne développerai donc pas sur celles-ci, mais les dernières plus rares laissaient entrevoir l’espoir d’une réponse possible. Les voici :
L’adrénaline, me cria l’homme assis prêt du bar. L’estime de soi fredonna tel un professeur de marketing , un vieux monsieur assis à coté de moi. Et des autres rajouta le jeune homme entouré de trois groupie devenu hystériques après qu’il est ouvert la bouche.
Puis les réponses fusèrent : Le plaisir, le paysage, la sensation de liberté, le dépassement de soi, de ses peurs, pouvoir créer, avoir son propre style, la convivialité, le partage, et ceci dura tard dans la nuit. La fin de la soirée pour un soucis d’étique ne sera pas dévoilé ni mon aventure avec les jeunes filles aux propositions indécentes. Le matin suivant vers 14 heure, après une douche bien méritée et un déjeuner frugale je m’attaque à décortiquer et analyser les réponses récupérées la veille. Deux heures de réflexion plus tard m’écroulant de désespoir, la lumière m’apparu.
Serait ce la fatigue, l’envie de partir de ce taudis ou les odeur d’alcools se mêles aux effluves chaudes et moites d’une nuit sans tabou, ou tout simplement une bonne idée mais je conclu rapidement comme ceci. IL nous suffit de savoir ce qu’est le freestyle pour envisager et imaginer les plaisirs que celui-ci apporte, et il suffit de le vivre pour s’en imprégner. Maintenant le corps déshydraté et la barbe mal rasée, je m’en vais et citerais la chanson modifiée d’un ami pour vous expliquer ma vie.
J’ai pris mes chaussures, mes ski et mon casque à la main
Et je suis monté au sommet au sommet d’un mon machin
Et là y’avait 50 de fraiche , la pure poudreuse tombée la veille
Alors je trace je vole je m’éclate je vois la vie en bleu and white…
inscrit le 01/01/09
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