karamazofaucunlien (19 mars) disait:
Z'êtes conscients que je vais finir avec la même coiffure avec vos conneries ?
Y'a pire ...
karamazofaucunlien (19 mars) disait:
Z'êtes conscients que je vais finir avec la même coiffure avec vos conneries ?
nouvelle définition de l'effet papillon : un chinoix mange un pangolin, et y a plus de PQ au Canada!
courrierinternational.com
L'article mentionnait l'Australie; vous avez quelques jours de rab...
courrierinternational.com
twitter.com
Hellsass (19 mars) disait:
L'article mentionnait l'Australie; vous avez quelques jours de rab...
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titi_ (19 mars) disait:
ronron (19 mars) disait:
karamazofaucunlien (19 mars) disait:
Je voudrais me refaire une crête
J'en reviens pas de pas y avoir pensé.
Déjà plus de 10ans que j'en ai pas fait.
Hellsass (19 mars) disait:
Peu importe, il l'a pas encore bue. ...
mathilde_rusty (20 mars) disait:
C'est autorisé quand même de remonter le front de neige avec ses enfants pour descendre ensuite en luge ?
X disait:Donc le seul argument dissuasif c’est le risque financier ?Après c'est à toi de savoir si tu veux prendre le risque de prendre une amende ou non.
135 euros la descente en luge , il ne faut pas fermer les yeux !!
Luge interdite, et pendant ce temps
letemps.ch
Faut dire que la Seine-Saint-Denis représentait le 1er jour, 10% des verbalisations de l'ensemble du territoire.
francetvinfo.fr
Ici, certains quartiers ne sont pas en reste non plus...
mathilde_rusty (20 mars) disait:
motif : " déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique individuelle des personnes"
Là où je suis, il y a exactement 2 enfants scolarisés en école élémentaire, et aucun à ma connaissance en collège/lycée....
Les quelques personnes venus se réfugier ici (résidence secondaire) sont des anciens et ont des grands enfants
Alors avant de créer un attroupement...
Et quand tu vis dans 29m2 sans balcon, terrasse, jardin, avec enfant, c'est un peu vital de sortir prendre l'air...
Non. La simple "comparaison de risques" est un raisonnement fallacieux servant à justifier son envie et son comportement (et on voit ça à profusion depuis mardi, pour m'occuper de la page FB de skipass - et Thomas de celle de Météo Alpes -, on en sait quelque chose, les trucs du style "y a plus de risque chez soi qu'à aller faire un tour de vélo" qui ne tiennent pas compte du choix conscient qui différencie la seconde action ; oui il y a 20 000 morts par an d'accidents domestiques, c'est justement POUR CETTE RAISON qu'il ne faut pas prendre le risque d'en ajouter, aussi bien soi-même que par mimétisme social).
C'est pas une question de "bien pensance" (qui est un argument à la noix d'ailleurs, mais là n'est pas la question). Le risque d'engorgement des services hospitaliers n'est pas la seule raison de cette retenue sur les activités extérieures. C'est une question de civisme pour que ce qui est aujourd'hui en place fonctionne bel et bien. Le conseil scientifique l'a rappelé lundi : solidarites-sante.gouv.fr
"le Conseil scientifique tient à rappeler que dans une crise sanitaire de cette ampleur, le succès des mesures qui sont prises dépend essentiellement de l’application des consignes par chacun des citoyens. C’est une responsabilité civique individuelle majeure pour chacun d’entre nous tout au long de cette crise."
Sur un registre moins "officiel" et plus "sentimental", une tribune que j'ai lue hier soir : "Lorsque vous avez vu les vidéos où nous chantions de l’opéra, vous avez pensé «ah ! les Italiens», mais nous, nous savons que vous aussi vous chanterez la Marseillaise." : liberation.fr
"Je vous écris d’Italie, je vous écris donc depuis votre futur. Nous sommes maintenant là où vous serez dans quelques jours. Les courbes de l’épidémie nous montrent embrassés en une danse parallèle dans laquelle nous nous trouvons quelques pas devant vous sur la ligne du temps, tout comme Wuhan l’était par rapport à nous il y a quelques semaines. Nous voyons que vous vous comportez comme nous nous sommes comportés. Vous avez les mêmes discussions que celles que nous avions il y a encore peu de temps, entre ceux qui encore disent «toutes ces histoires pour ce qui est juste un peu plus qu’une grippe», et ceux qui ont déjà compris. D’ici, depuis votre futur, nous savons par exemple que lorsqu’ils vous diront de rester confinés chez vous, d’aucuns citeront Foucault, puis Hobbes. Mais très tôt vous aurez bien autre chose à faire. Avant tout, vous mangerez. Et pas seulement parce que cuisiner est l’une des rares choses que vous pourrez faire. Sur les réseaux sociaux, naîtront des groupes qui feront des propositions sur la manière dont on peut passer le temps utilement et de façon instructive ; vous vous inscrirez à tous, et, après quelques jours, vous n’en pourrez plus. Vous sortirez de vos étagères la Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire.
Vous mangerez de nouveau.
Vous dormirez mal.
Vous vous interrogerez sur le futur de la démocratie.
Vous aurez une vie sociale irrésistible, entre apéritifs sur des tchats, rendez-vous groupés sur Zoom, dîners sur Skype.
Vous manqueront comme jamais vos enfants adultes, et vous recevrez comme un coup de poing dans l’estomac la pensée que, pour la première fois depuis qu’ils ont quitté la maison, vous n’avez aucune idée de quand vous les reverrez.
De vieux différends, de vieilles antipathies vous apparaîtront sans importance. Vous téléphonerez pour savoir comment ils vont à des gens que vous aviez juré de ne plus revoir.
Beaucoup de femmes seront frappées dans leur maison.
Vous vous demanderez comment ça se passe pour ceux qui ne peuvent pas rester à la maison, parce qu’ils n’en ont pas, de maison.
Vous vous sentirez vulnérables quand vous sortirez faire des courses dans des rues vides, surtout si vous êtes une femme. Vous vous demanderez si c’est comme ça que s’effondrent les sociétés, si vraiment ça se passe aussi vite, vous vous interdirez d’avoir de telles pensées.
Vous rentrerez chez vous, et vous mangerez. Vous prendrez du poids.
Vous chercherez sur Internet des vidéos de fitness.
Vous rirez, vous rirez beaucoup. Il en sortira un humour noir, sarcastique, à se pendre.
Même ceux qui prennent toujours tout au sérieux auront pleine conscience de l’absurdité de la vie.
Vous donnerez rendez-vous dans les queues organisées hors des magasins, pour rencontrer en personne les amis - mais à distance de sécurité.
Tout ce dont vous n’avez pas besoin vous apparaîtra clairement.
Vous sera révélée avec une évidence absolue la vraie nature des êtres humains qui sont autour de vous : vous aurez autant de confirmations que de surprises.
De grands intellectuels qui jusqu’à hier avaient pontifié sur tout n’auront plus de mots et disparaîtront des médias, certains se réfugieront dans quelques abstractions intelligentes, mais auxquelles fera défaut le moindre souffle d’empathie, si bien que vous arrêterez de les écouter. Des personnes que vous aviez sous-estimées se révéleront au contraire pragmatiques, rassurantes, solides, généreuses, clairvoyantes.
Ceux qui invitent à considérer tout cela comme une occasion de renaissance planétaire vous aideront à élargir la perspective, mais vous embêteront terriblement, aussi : la planète respire à cause de la diminution des émissions de CO2, mais vous, à la fin du mois, comment vous allez payer vos factures de gaz et d’électricité ? Vous ne comprendrez pas si assister à la naissance du monde de demain est une chose grandiose, ou misérable.
Vous ferez de la musique aux balcons. Lorsque vous avez vu les vidéos où nous chantions de l’opéra, vous avez pensé «ah ! les Italiens», mais nous, nous savons que vous aussi vous chanterez la Marseillaise. Et quand vous aussi des fenêtres lancerez à plein tube I Will Survive, nous, nous vous regarderons en acquiesçant, comme depuis Wuhan, où ils chantaient sur les balcons en février, ils nous ont regardés.
Beaucoup s’endormiront en pensant que la première chose qu’ils feront dès qu’ils sortiront, sera de divorcer. Plein d’enfants seront conçus.
Vos enfants suivront les cours en ligne, seront insupportables, vous donneront de la joie. Les aînés vous désobéiront, comme des adolescents ; vous devrez vous disputer pour éviter qu’ils n’aillent dehors, attrapent le virus et meurent. Vous essaierez de ne pas penser à ceux qui, dans les hôpitaux, meurent dans la solitude. Vous aurez envie de lancer des pétales de rose au personnel médical.
On vous dira à quel point la société est unie dans un effort commun, et que vous êtes tous sur le même bateau. Ce sera vrai. Cette expérience changera à jamais votre perception d’individus. L’appartenance de classe fera quand même une très grande différence. Etre enfermé dans une maison avec terrasse et jardin ou dans un immeuble populaire surpeuplé : non, ce n’est pas la même chose. Et ce ne sera pas la même que de pouvoir travailler à la maison ou voir son travail se perdre. Ce bateau sur lequel vous serez ensemble pour vaincre l’épidémie ne semblera guère être la même chose pour tous, parce que ça ne l’est pas et ne l’a jamais été.
A un certain moment, vous vous rendrez compte que c’est vraiment dur.
Vous aurez peur. Vous en parlerez à ceux qui vous sont chers, ou alors vous garderez l’angoisse en vous, afin qu’ils ne la portent pas. Vous mangerez de nouveau.
Voilà ce que nous vous disons d’Italie sur votre futur. Mais c’est une prophétie de petit, de très petit cabotage : quelques jours à peine. Si nous tournons le regard vers le futur lointain, celui qui vous est inconnu et nous est inconnu, alors nous ne pouvons vous dire qu’une seule chose : lorsque tout sera fini, le monde ne sera plus ce qu’il était.
Francesca Melandri"
Tchak-Tchak (20 mars) disait:
Et si je fais du vélo pour aller acheter des produits de première nécessité comme des légumes... chez un producteur local dans la cambrousse autour de chez moi ? Inconscient ou pas ? Irresponsable ou pas ?
winstonsmith (20 mars) disait:WS va t’il se faire traiter de « pauvre con », ou bien y’a t il un double standard sur Skipass ?
mathilde_rusty (20 mars) disait:
motif : " déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique individuelle des personnes"
Là où je suis, il y a exactement 2 enfants scolarisés en école élémentaire, et aucun à ma connaissance en collège/lycée....
Les quelques personnes venus se réfugier ici (résidence secondaire) sont des anciens et ont des grands enfants
Alors avant de créer un attroupement...
Et quand tu vis dans 29m2 sans balcon, terrasse, jardin, avec enfant, c'est un peu vital de sortir prendre l'air...
Sans sombrer dans la polémique, le truc c'est que les urbains ils ont du mal à imaginer nos modes de vie. Ca reste à l'état de concept.
Du coup va faire faire de la luge aux mômes... Tu ne mettras en péril ni les services de réa, ni le PGHM, ni ton voisinage...
Y'a la loi qui est édictée pour la masse, et il y a le bon sens.
Et les bien-pensants qui vont t'expliquer sur skipass que t'es une criminelle, b'en tu leur dis merde, parce que tu prends moins de risque à aller faire de la luge dans un désert que eux à aller promener leur chien dans une fourmilière.
Mais ça, ça les dépasse.
stuntmanbo (20 mars) disait:
WS va t’il se faire traiter de « pauvre con », ou bien y’a t il un double standard sur Skipass ?
#popcorns
KillaWhale (20 mars) disait:
Tchak-Tchak (20 mars) disait:
Et si je fais du vélo pour aller acheter des produits de première nécessité comme des légumes... chez un producteur local dans la cambrousse autour de chez moi ? Inconscient ou pas ? Irresponsable ou pas ?
Moi ce que je dis à mes potes qui me posent ces questions : "fais ce que tu veux, t'es grand, mais par pitié ne viens pas t'en vanter et n'incite pas les autres"
KillaWhale (20 mars) disait:les trucs du style "y a plus de risque chez soi qu'à aller faire un tour de vélo" qui ne tiennent pas compte du choix conscient qui différencie la seconde action ; oui il y a 20 000 morts par an d'accidents domestiques, c'est justement POUR CETTE RAISON qu'il ne faut pas prendre le risque d'en ajouter, aussi bien soi-même que par mimétisme social).
stuntmanbo (20 mars) disait:
X disait:Donc le seul argument dissuasif c’est le risque financier ?Après c'est à toi de savoir si tu veux prendre le risque de prendre une amende ou non.
135 euros la descente en luge , il ne faut pas fermer les yeux !!
C’est vraiment moche ce que tu dis !
Sardine tu peux lui expliquer s’il te plaît ?
Matiouf (20 mars) disait:
Les règles et règlements sont généralistes et dans certains cas précis, perdent leur bon sens. Mais dans la mesure ou elles sont pour la majorité, elles doivent être respectées par tous. En effet, si la majorité profite des exceptions pour s'autoriser de transgresser la règle, on est perdus.
inscrit le 26/02/08
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