ak ( 9 nov 2010) disait:
tous ces spécialistes et personne ne t'as demandé ton poids? parce qu'un flex... si on fait 50 kilos tout mouillé ou 120 kilos... ben c'est pas la meme..
AK,
Je n’étais pas intervenu sur ce post dans la mesure où nicocuichi avait mis en lien cet excellent post salué par la communauté skipassienne dont je suis l’auteur (désolé, ce matin j’avais besoin de me jeter une fleur avant d’aller chez le coiffeur
). Tout ou presque y est dit.
J’interviens pour dire que je ne suis pas d’accord avec la question du poids. Le poids pour choisir une chaussure c’est soit inutile soit insuffisant. Ta masse globale c’est l’addition de ta masse squelettique, ta masse musculaire, ta masse graisseuse, l’eau (plus de la moitié de ton poids ), etc.
Ta masse globale quelle que soit sa décomposition, a une importance par rapport au ski parce que son ensemble, par effet que je qualifierai de gravitationnel, repose sur le ski. Si tu pèses 100kg, que tu sois gras ou musclé c’est toujours à l’arrêt, le même poids (mXg ) qui s’applique sur le ski.
Concernant la chaussure, c’est le muscle qui est à prendre en compte, car c’est une action musculaire qui permet de plier l’ensemble languette+collier. Si tu essaies de plier un flex de WC (qui n’est pas un flex de merde
) en utilisant de la masse grasse il te faut casser ton buste en deux pour porter ta masse grasse à la verticale de ta languette. Et ça c’est techniquement mauvais et physiologiquement potentiellement traumatisant.
Donc soit tu ne considères pas le poids dans le choix d’une chaussure soit tu le considères mais associé à la réalité de la masse musculaire, de la tonicité et la puissance de cette masse et enfin la longueur des segments puisqu’à puissance égale un segment plus long provoque un effet de levier plus important, etc… A Masse égale une boule de muscle va skier du 130 et une surcharge pondérale massive du 90.
Pour conclure, je le répète privilégiez l’harmonie précision/confort plutôt que d’aller vers des flex que vous ne pourrez pas travailler en progressivité. C’est en privilégiant les flex un peu faibles (par rapport à la réalité musculaire du skieur ), qui permettent de travailler aussi bien la progressivité que l’instantanéité, que l’on produit les meilleurs skieurs. J’entends ici par meilleurs, ceux qui ont le plus large éventail technique, sans aucune considération de résultat sportif (chrono ).
inscrit le 08/11/10
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