randonnée pour néophyte

J'ajouterai que quitte à prendre un guide, autant en prendre un pédagogue (et bavard) qui explique un peu tout ses choix et toutes ses observations pour te donner les clés pour être à terme (le + rapidement possible) autonome.

Il y a aussi des formations (Anena, Maos) pour apprendre à analyse la neiger et se former en cas d'accident, d'avalanches etc...

Ou trouver un club, en vérifiant si possible les compétences "rando" des accompagnateurs...

Je pense que c'est par risque 2 et 3 qu'il y a le plus d'accidents. Parce que les personnes pensent que ça craint pas trop. Perso je pense que de très bonnes connaissances en nivologie et en secourisme dont nécessaires pour faire de la rando. C'est la pratique où tu es exposé le plus longtemps au risque. En plus en montée, souvent peu habillé, vu que t'as chaud. Être pris dans une avalanche en t shirt, sans gants et avec des peaux... C'est jamais très bon. Le club alpin est une excellente école, peu chère et les cafistes ont quand même un peu évolués ces dernières années...

Merci beaucoup pour vos réponses. A la question "est-il raisonnable au vu de ma maigre expérience dans le ski de rando de partir sans guide ?", la réponse semble être clairement négative. Merci pour cette franchise.
Une piste intéressante à laquelle je n'avais pas pensé : passer par un club. J'ai oublié de dire que j'habite en Touraine (donc hors de question pour moi de me dire que je vais me familiariser avec la montagne l'hiver en accumulant les petites sorties le week-end). Il y a un CAF en Touraine, je vais me renseigner auprès d'eux.

a hamster jovial qui ronge son frein.......,
il y a quand mal de coins de montagne ou tu ne risques (pratiquement? rien (a l'exclusion d'une entorse,malaise cardiaque,brûlure en buvant le café,,,,,), tout le monde ne randonne pas entre 2500 et 3500m ........sous les corniches ou les couloirs avalancheux......si tu regardes où tu vas mettre les pieds(avant de partir) et que tu as la tete en l'air,(regard vers ce qui vient d'en haut) une personne sensee a de grandes chances de revenir saine et sauve de sa rando de proximité.......
c'est sûr que grimper le mont blanc en espadrille n'est pas conseillé.....
bienvenue dans le monde de la transpiration en evitant les sueurs froides......

Ben perso, je pense que justement, on a besoin d'une connaissance de la montagne pour estimer qu'on ne risque presque rien... Même à 2000...

+1
En plus, la mauvaise surprise ne vient pas toujours de là où en l'attendait.
Je commence à me méfier de plus en plus des faux plâts que des bonnes pentes..

Puis suivre des traces parce qu'il y en a est parfois traître ?

francbord disait:

il y a quand mal de coins de montagne ou tu ne risques (pratiquement? rien (a l'exclusion d'une entorse,malaise cardiaque,brûlure en buvant le café,,,,,), tout le monde ne randonne pas entre 2500 et 3500m ........sous les corniches ou les couloirs avalancheux......si tu regardes où tu vas mettre les pieds(avant de partir) et que tu as la tete en l'air,(regard vers ce qui vient d'en haut) une personne sensee a de grandes chances de revenir saine et sauve de sa rando de proximité.......

Salut,
cette remarque me fait penser à une anecdote dramatique vécue il y a quelques année. Deux personnes se sont fait coffrer sur un itinéraire ultra safe, l'une est malheureusement décédée. J'avais accompagné quelques fois des amis débutants à cet endroit, tant cet itinéraire se prête bien à la découverte de la rando (700m de d+, pentes inférieures à 30°, aucune expo, aucune difficulté technique). Je précise que je ne suis ni guide, ni accompagnateur, juste skieur passionné de rando et de nivologie. Ce jour là j’étais sur un sommet voisin, le risque était de 3/5. L'accident a eu lieu en fin de journée, à environ 1700m, l'itinéraire était passablement tracé, et à force de s’éloigner des pentes douces de l'itinéraire classique pour trouver des portions vierges, les deux victimes sont arrivées dans une partie de pente plus raide et manque de bol c'est parti.
Ce que je veux dire c'est que parfois même en faisant preuve de prévoyance, en choisissant un itinéraire adapté, on n'est pas à l'abri d'une baisse de vigilance. Loin de moi l'idée de sombrer dans la paranoïa du "c'est dangereux partout", mais par contre bien se dire que parfois même avec beaucoup de connaissances et d'expérience, un gros danger... c'est nous, le facteur humain.
C'est un sujet passionnant, et on peut retrouver ici une soirée dédiée réalisée par l'équipe de Data Avalanche: https://youtu.be/n3qT6ZiHXCI. D'ailleurs, l'ensemble du travail d'Alain Duclos et de l'équipe de Data avalanche est super intéressant pour creuser le sujet, la méthode cristal de réduction du risque, la base de donnée sur les avalanches, etc...

Pour en revenir à Arêches, j'y étais en Janvier pour une semaine (je ne suis pas du coin) et j'ai croisé à deux reprises par hasard un guide qui a l'air excellent dans son travail. Sympa, ouvert, pédagogue. C'est François Hivert, tu le trouveras facilement sur le web. Il peut te faire découvrir magnifiquement tout ce coin avec beaucoup de passion il me semble.

ce que tu dis est plein de bon sens, comme marcher dans les clous et malheureusement se faire renverser, en montagne il faut savoir renoncer a traverser, mais je parle de randonnée simple, comme on peut encore en trouver. et sans s'égarer.

Thoams (19 mars) disait:

Salut,
cette remarque me fait penser à une anecdote dramatique vécue il y a quelques année. Deux personnes se sont fait coffrer sur un itinéraire ultra safe, l'une est malheureusement décédée. J'avais accompagné quelques fois des amis débutants à cet endroit, tant cet itinéraire se prête bien à la découverte de la rando (700m de d+, pentes inférieures à 30°, aucune expo, aucune difficulté technique). Je précise que je ne suis ni guide, ni accompagnateur, juste skieur passionné de rando et de nivologie. Ce jour là j’étais sur un sommet voisin, le risque était de 3/5. L'accident a eu lieu en fin de journée, à environ 1700m, l'itinéraire était passablement tracé, et à force de s’éloigner des pentes douces de l'itinéraire classique pour trouver des portions vierges, les deux victimes sont arrivées dans une partie de pente plus raide et manque de bol c'est parti.
Ce que je veux dire c'est que parfois même en faisant preuve de prévoyance, en choisissant un itinéraire adapté, on n'est pas à l'abri d'une baisse de vigilance. Loin de moi l'idée de sombrer dans la paranoïa du "c'est dangereux partout", mais par contre bien se dire que parfois même avec beaucoup de connaissances et d'expérience, un gros danger... c'est nous, le facteur humain.
C'est un sujet passionnant, et on peut retrouver ici une soirée dédiée réalisée par l'équipe de Data Avalanche: https://youtu.be/n3qT6ZiHXCI. D'ailleurs, l'ensemble du travail d'Alain Duclos et de l'équipe de Data avalanche est super intéressant pour creuser le sujet, la méthode cristal de réduction du risque, la base de donnée sur les avalanches, etc...

Pour en revenir à Arêches, j'y étais en Janvier pour une semaine (je ne suis pas du coin) et j'ai croisé à deux reprises par hasard un guide qui a l'air excellent dans son travail. Sympa, ouvert, pédagogue. C'est François Hivert, tu le trouveras facilement sur le web. Il peut te faire découvrir magnifiquement tout ce coin avec beaucoup de passion il me semble.

Merci pour le conseil.