20min.ch
Resté prisonnier de la neige malgré un émetteur
L'analyse du détecteur d'un randonneur mort l'an dernier dans une avalanche indique que l'appareil était défectueux. Les secours n'avaient pas pu le localiser à temps.
L'hiver dernier, un randonneur à skis équipé d'un détecteur de victimes d'avalanches (DVA) a perdu la vie dans une coulée de neige. Les sauveteurs n'avaient pas pu capter le signal de son appareil pourtant positionné sur «émission». Il ressort de l'enquête que l'appareil était défectueux. L'opération de sauvetage n'avait pas permis de retrouver la victime car aucun signal DVA n'était capté. Les mauvaises conditions météorologiques avaient ensuite forcé les secouristes à suspendre les recherches. Le randonneur avait été retrouvé le surlendemain, grâce à son détecteur qui émettait de nouveau.
Sur demande du procureur chargé de l'enquête, une analyse du DVA de la victime a été effectuée en laboratoire par un ingénieur spécialisé. Il ressort de ce test que l'appareil de la victime était défectueux en raison d'interruptions de l'alimentation électrique liées au taux d'humidité dans le compartiment à piles. L'origine de cette variabilité d'émission de l'appareil résulte de résidus d'acide, provenant d'anciennes piles, qui avaient coulé sur les contacteurs du DVA. Ces analyses démontrent que l'humidité due à la transpiration mais également en raison de la grande profondeur d'ensevelissement de la victime n'ont pas permis aux secouristes de capter un signal durant la première intervention car il était trop faible, voir nul, pour être capté. Le surlendemain, l'humidité contenue dans le DVA s'étant évaporée, l'appareil
émettait à nouveau un signal qui a pu être réceptionné et qui a permis la découverte de la victime.
(comm)
Envoyé de mon iPhone
Resté prisonnier de la neige malgré un émetteur
L'analyse du détecteur d'un randonneur mort l'an dernier dans une avalanche indique que l'appareil était défectueux. Les secours n'avaient pas pu le localiser à temps.
L'hiver dernier, un randonneur à skis équipé d'un détecteur de victimes d'avalanches (DVA) a perdu la vie dans une coulée de neige. Les sauveteurs n'avaient pas pu capter le signal de son appareil pourtant positionné sur «émission». Il ressort de l'enquête que l'appareil était défectueux. L'opération de sauvetage n'avait pas permis de retrouver la victime car aucun signal DVA n'était capté. Les mauvaises conditions météorologiques avaient ensuite forcé les secouristes à suspendre les recherches. Le randonneur avait été retrouvé le surlendemain, grâce à son détecteur qui émettait de nouveau.
Sur demande du procureur chargé de l'enquête, une analyse du DVA de la victime a été effectuée en laboratoire par un ingénieur spécialisé. Il ressort de ce test que l'appareil de la victime était défectueux en raison d'interruptions de l'alimentation électrique liées au taux d'humidité dans le compartiment à piles. L'origine de cette variabilité d'émission de l'appareil résulte de résidus d'acide, provenant d'anciennes piles, qui avaient coulé sur les contacteurs du DVA. Ces analyses démontrent que l'humidité due à la transpiration mais également en raison de la grande profondeur d'ensevelissement de la victime n'ont pas permis aux secouristes de capter un signal durant la première intervention car il était trop faible, voir nul, pour être capté. Le surlendemain, l'humidité contenue dans le DVA s'étant évaporée, l'appareil
émettait à nouveau un signal qui a pu être réceptionné et qui a permis la découverte de la victime.
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inscrit le 10/11/06
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