Formation "avalanche" - nevologie

Les bouquins c'est bien, mais ça a une certaine limite.
Déjà, c'est plutôt chiant à lire.

Le meilleur conseil que je peux te donner c'est d'aller aux conférences de l'ANENA en début de saison. Et d'utiliser ensuite les petits livrets comme supports de mémoire, j'ai particulièrement apprécié celui-là :
boutique.anena.org

Et si tu as moyen ils organisent des formations de terrain, pas seulement sur le secours mais aussi sur la visualisation d'un itinéraire le moins risqué.
anena.org

Bon comme la question d'origine c'est pour t'occuper pendant l'été, j'avoue avoir fait pareil l'année dernière
et pour la nivologie j'ai trouvé le bouquin de météofrance très intéressant (et gratuit) :
france.meteofrance.com

La limite de l'ANENA c'est que ça ne représente que l'école française, c'est à dire l'étude physique de la consistance de la neige (la nivologie) qui va te donner un niveau de risque en fonction de l'historique du manteau neigeux, la pente, l'orientation, les conditions météo. Et c'est plutôt complexe.
Quand tu veux faire un test de stabilité rapide ils ne proposent que le planté de bâton, l'école américaine et sa scie à neige ou l'école norvégienne me semble au moins aussi intéressantes.
Par exemple : http://vimeo.com/17157992 à 1:30

Merci pour ces infos.

En effet, c'est pas ce qu'il y a de plus excitant a lire mais ce sont des competences/connaissances qui me semblent tres importantes a acquerir et souvent sous-estimees!!

Pour les formations ca fait des annees que j'essaie d'en faire mais vu que j'habites Bruxelles, ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus pratique pour y assister surtout que parfois on part skier sur un week end et qu'on y va seulement quand de la neige fraiche est tombee...

Toujours le meme dilemne chaque annee !

data avalanche, en particulier cet article

Si on veut explorer le truc à fond ça peut vite devenir assez technique : climatologie, physique...

Blacksite (20 jui 2012) disait:

Si on veut explorer le truc à fond ça peut vite devenir assez technique : climatologie, physique...

Pas sur que le plus efficace soit de théoriser a mort!
Mieux vaut s'appuyer sur des TP, c'est moins indigestes et plus en adequation avec la pratique de la montagne, le but n'etant pas de devenir meteorologue ou nivologue!

Bien d'accord.

Je me mets juste à la place des gens dont c'est le métier et qui doivent avoir des cours un peu plus poussés sur le sujet.

Straight-Down (21 jui 2012) disait:

Blacksite (20 jui 2012) disait:

Si on veut explorer le truc à fond ça peut vite devenir assez technique : climatologie, physique...

Pas sur que le plus efficace soit de théoriser a mort!
Mieux vaut s'appuyer sur des TP, c'est moins indigestes et plus en adequation avec la pratique de la montagne, le but n'etant pas de devenir meteorologue ou nivologue!

Inversement faire des choses sans savoir pourquoi on les fait risque d'être fort inutile. Et donc comme d'hab le juste milieu prévaut (et non prévôt ). Une bonne culture associée à une bonne pratique, rien de tel...

tcsa (22 juil. 2012) disait:

Straight-Down (21 jui 2012) disait:

Blacksite (20 jui 2012) disait:

Si on veut explorer le truc à fond ça peut vite devenir assez technique : climatologie, physique...

Pas sur que le plus efficace soit de théoriser a mort!
Mieux vaut s'appuyer sur des TP, c'est moins indigestes et plus en adequation avec la pratique de la montagne, le but n'etant pas de devenir meteorologue ou nivologue!

Inversement faire des choses sans savoir pourquoi on les fait risque d'être fort inutile. Et donc comme d'hab le juste milieu prévaut (et non prévôt ). Une bonne culture associée à une bonne pratique, rien de tel...

Mouais! j'ai fait une specialisation meteo nivologie quand j'etais pisteur, une semaine sur le terrain (dans ta station d'ailleurs) et qqs heures en salle, mais tres peu.

Straight-Down (22 jui 2012) disait:

Mouais! j'ai fait une specialisation meteo nivologie quand j'etais pisteur, une semaine sur le terrain (dans ta station d'ailleurs) et qqs heures en salle, mais tres peu.

La quantité de pratique que tu as théoriquement eu en tant que professionnel est aussi formative. Quand tu n'es pas en situation 5 mois par an, c'est différent, et il faut combler par autre chose.

Autant, je suis d'accord avec toi que le professionnel apprendra beaucoup (plus ) sur le terrain, autant je ne suis pas certain que cela puisse être vrai pour un vacancier qui ski une ou deux semaine par an. Il faut adapter les équilibres entre théorie et pratique aux spécificités de chacun.

Juste réponse... théorie et pratiques doivent se compléter...

Je te conseille de t'intéresser a la méthode 3x3 de Munter.


Pourquoi celle-la ? parce que c'est la plus pratique et qu'elle est faite pour les non spécialistes. C'est l'idéal pour débuter, a mon avis.

Par la meme occasion, connaitriez vous des bons sites/bouquins sur les randos sur glacier ?
Merci pour les liens et commentaires!

les approches de Munter (statistiques) ou de Duclos (mode de vigilence encadrée, cf mon lien ci dessus) sont intéressantes puisque de toutes façon la nivologie pure n'apporte pas grand chose sur le terrain : trop complexe
à propos de Duclos, il intervient fréquemment et de façon intéressante, pertinente et interactive sur Skitour, et si vous avez l'occasion d'assister à ces conférences, elles sont très bien foutues (peu de bla bla théorique qui sert à rien)

après même si la nivologie ne sert pas à grand chose sur le terrain c'est tjrs mieux d'avoir un peu de culture générale sur le sujet (ne serait ce que pour comprendre le BRA ou voir quelques signes sur le terrain) ... et sur le sujet y a plein de bouquins ... ou d'infos sur le site de l'anena

je dis que la nivologie ne sert pas à grand chose, alors je précise avant de me faire taper dessus : aujourd'hui la théorie dominante sur le déclenchement des plaques est le déclenchement à distance (cf le site de Duclos c'est bien expliqué et illustré ) d’où la difficulté de prévoir en regardant ce que l'on a sous son nez, même en creusant. C'est d'ailleurs aussi la base de la réflexion de Munter(mais pas les mêmes conclusions).