marc ( 3 juil.) disait:
Par contre j'ai mis le lien vers le topic de Shoei qui lui se démerde pas mal avec les moyens du bord et de la volonté.
Encore une fois bravo à Shoei. Mais les mecs arrêtez vos délires sur la volonté. A chaque post concernant le monitorat, on a le droit aux méta-poncifs « avec la volonté », « si tu as la volonté ».
Alors excusez moi tous autant que vous êtes de relativiser. Et je vais prendre un exemple d’un skipasseur disparu des radars : Fabrice Chox. Le jeune homme travaillait dans un shop au pied des remontés mécaniques des 2 Alpes, avait des horaires qui lui permettait de s’entraîner, derrière il y avait de la tune pour payer les skis de slalom série limitée, les stages chez Pierre Alain Carrel, etc., etc., etc. Et fabrice Chox n’a jamais rentré le test technique et ne le rentrera probablement jamais, malgré son chamois d’or rentré à de multiples reprises. C’est aussi une vérité. Et ne vous en déplaise, il faut l’entendre. En la matière la volonté ne fait, ni ne peut tout. Deux cas de skipasseurs : Shoei qui est sur la bonne voie et Chox qui malgré des années d’investissement c’est mis le nez dans le mur.
Alors je souhaite à l’auteur du post de réussir ce qu’il entreprend, mais je me permets quand même de lui dire que la volonté ne suffira pas et des skipasseurs en sont l’exemple.
marc ( 3 juil.) disait:
Mon intervention aura aussi contribué à ce que tu développes un poil ta première réponse qui était bien sèche.
Ma réponse sèche. Non juste laconique et en cohérence avec ce que j’ai écrit et réécrit depuis des années sur skipass. Alors je me permets même d’aller plus loin.
Entrer dans un club de ski est un truc tout à fait bizarre dans la mesure où l’on te demande d’avoir un niveau technique minimum à un âge donné. OK, mais comment atteins tu ce niveau si tu n’es pas au club ? En passant par le secteur marchand (école de ski ). Ca limité déjà le nombre de candidat possible par le niveau et les moyen financier.
Dans les très grosses stations, il y a le pré-club qui est un truc mixte école de ski/club qui finit de dégrossir la technique générale du ski. Mais surtout le pré-club est le deuxième moyen de sélection. Il y a ceux qui sont jugés avoir le niveau technique, mais pas que, pour faire de la compétition et les autres pour qui le club, c’est déjà presque foutu. Et là on n’est pas post bac. C’est des gamins de six, sept, huit ans. Plus tard, quand tu veux rentrer en club et bien il faut que tu ais le niveau de ta catégorie. Ok. Mais comment tu acquières le niveau de ta catégorie si tu n’es pas en club ? Tiens je crois avoir déjà posé la question. Et en plus du niveau, il faut de la place : nombre de coureurs par coach, nombre de minibus disponible pour les courses etc… Et en plus du niveau, il faut pouvoir être présent à tous les entraînements sinon tu ralentis le groupe. Donc dès le collège encore un tri : ceux qui sont en section sportive et les autres.
Arrive deux nouvelles barrières : Tu rentres ou non au comité. Tu es ou non en section sportive au lycée. Et si tu n’es pas dans les clous, ben tu vires sur le groupe grand pris qui est un peu une voie de garage dans lesquelles on prépare les moins du club au test technique.
Si éventuellement il y a de la place tu peux intégrer le groupe grand prix. Legroupe grand prix c’est l’enfant pauvre du club. Et c’est dégueulasse à dire, mais les adhésions du groupe grand prix financent le fonctionnement des petites catégories.
marc ( 3 juil.) disait:
Après tu as surement quelques pistes à refiler à notre ami...alors arrête de faire ta diva et balance.
Ensuite il pourra nous dire si tes infos ont mené à quelque chose de concret et d'utile ou non....
Concernant les pistes, je lui en enverrai quelques une en mp
inscrit le 05/05/20
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