ayrton ( 1 jun 2011) disait:
C'est ce qui se passe dans les parks en fait. Le gars fait un 180 et il est content, les gars sont sympas en général (pas de condescendance pour les débutants), pas de vrai sentiment de compétition, après-ski mis en valeur, pas besoin de payer des cours etc....
Tu plaisantes j'èspère , c'est du 2 eme degré ????
Les parks (celui que je connais en tout cas ) c'est le royaume de la frime et de la condescendance . Si t'es pas déguisé , tu rentres pas . Si tu connais pas les codes , t'es un blaireau .
Voir un post sur l'attitude des "touristes" (pas condescendant ça ? ) qui par ignorance ou par inadvertance se permette de "couper" une piste d'elan!
C'est vraiment un bon contre exemple du sport - loisir cool.
J'adore ton analyse.
Le park est une reproduction colorée et socialement hyper codifiée du stade: un monde à part pour une pratique à part.
Sur le stade on distingue les clubs par la tenue, leurs coureurs par les équipements (skis, shoes, bâtons ) et les accessoires (casques, masques ). Mais sur le podium le coureur va mettre 2 choses en avant: Ses sponsors et sa station.
Le park est le lieu extrême du paraitre et de la codification où il est de bon ton de se distinguer individuellement OBLIGATOIREMENT des autres pratiques du ski dans la tenue et l'attitude (contrairement aux coureurs qui au quotidien porte pantalon et anorak tout à fait normal). Et puis il n'y a pas de podium parce que l'objet du park pour l'essentiel des pratiquants est d'y paraitre et non d'y confronter leur niveau respectif.
Stade et park même combat: des mondes à part qui s'isole du vacanciers pistards, pour s'ancrer dans une pratique qu'ils ne partagent pas. La différence profonde est le niveau technique réel en ski pour les coureurs et en capacité gymnique pour les freestyleurs. Enfin, le but des coureurs est de se confronter à l'autre ce qui lui est d'autant plus facile
THEORIQUEMENT, qu'on lui apprend à perdre et se relever, se renforcer de ses échecs. (vous aurez noté en gras et gros le théoriquement, je ne développe pas
). Chose qui échappe totalement aux fresstyleurs.
Quelques chercheurs ont travaillé de façon très intéressantes sur la montée en puissance de pratiques codifiées hors champs des codifications formelles de la compétition. Et bien le gap se fait sur la capacité individuelle à se confronter à l'autre, à accepter le classement dont on n'est pas nécessairement et systmatiquement le premier. En avoir le courage ou pas définira ton espace: stade ou park.
Evidément je provoque un tantinet dans cette dernière phrase
. Ce qui devrait me valoirs quelques vives réactions de pas mal de ceux qui portent des sacs à caca en guise de pantalon pour qu'on ne voit qu'ils se chient dessus à chaque bosse (re-provocation :p
).
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