Extrait de Sud Ouest le 16 janvier, apparemment les nouvelles sont bonnes:
Depuis quelques semaines, le député UDF Jean Lassalle réclamait la tenue d'une « véritable table ronde » pour essayer de sortir la station d'Artouste de l'impasse dans laquelle elle se trouve. Et donner ainsi une chance de réussite à la proposition de reprise formulée par la société SETVO, qui a été constituée par trois promoteurs locaux.
Tout vient à point à qui sait... se démener. Cette réunion s'est tenue hier dans les locaux du Conseil général, à Pau. Elle a rassemblé « tous les partenaires concernés » indique le parlementaire.
Outre les promoteurs de la SETVO, on trouvait là André Berdou, le maire de Laruns, M. Clocheret, le PDG de la société Altiservice, M. Bouvarel, le directeur général de la SHEM (propriétaire du petit train), qui était accompagné de son responsable régional, M. Labarthe; tout comme des représentants des commerçants et du Conseil général.
Le président Jean-Jacques Lasserre, après avoir accueilli toutes ces personnes, a chargé trois personnes de représenter l'assemblée départementale : Miguel Bréhier, le directeur général des services, Bernard Puaux, le directeur général adjoint chargé des finances et Christian Bretau, l'un de ses conseillers techniques.
Une réponse pour la télécabine. Après quelques heures de discussion, un accord a été trouvé sur plusieurs points. Cela, afin notamment de répondre aux réserves formulées récemment par la préfecture qui estimait qu'une reprise d'Artouste ne pouvait être envisagée sans que l'on mette en route une nouvelle délégation de service public. Autrement dit une procédure exigeant au moins huit mois de délai.
Premier point : en décembre, la commune - qui possède les terrains d'Artouste - avait déjà accepté de mettre le site à la disposition de la SETVO jusqu'au 30 novembre 2005. Un problème se posait toutefois : celui de la télécabine, qui appartient au Conseil général et permet d'amener les skieurs au pied des pistes. Le département n'avait pas le droit de la mettre à la disposition de la SETVO. Et le maire de Laruns n'avait aucune envie de mettre un centime d'euro dans l'affaire.
Finalement, la télécabine devrait être mise à la disposition de la commune par le Département, qui en assurera la maintenance. Et Laruns la mettra à son tour à la disposition de la SETVO. Cette société ayant la responsabilité civile de l'utilisation de cet équipement. Le formule permettrait à la commune de n'avoir rien à débourser. Quant au personnel chargé de faire tourner la télécabine, il serait demandé à l'EPSA et payé par la SETVO.
Garanties. Une autre inquiétude a été apaisée. Comme on le sait, la société Altiservice - qui exploite déjà Font-Romeu, Saint-Lary, Gavarnie... - s'était portée sans succès candidate à la délégation de service public. Hier, cette société a toutefois réaffirmé qu'elle ne mènerait pas d'action en justice si l'exploitation d'Artouste était confiée à la SETVO jusqu'en novembre 2005.
Qui plus est, elle a accepté de mettre à la disposition des promoteurs un chef d'exploitation de billeterie. Et d'apporter des conseils à la SETVO, en particulier en matière d'assurances. Les promoteurs signalant, eux, qu'ils ont fait appel à la même compagnie d'assurance que l'EPSA.
Quant au petit train touristique, ses équipements seront mis à la disposition de la SETVO par la SHEM, à condition que cet accord fasse l'objet d'une convention spécifique.
Dernier point et non des moindres : parallèlement à ces accords, une nouvelle procédure de délégation de service public sera lancée. Cela afin de préparer la saison hivernale 2005-2006.
Hier, Jean Lassalle a indiqué que l'ensemble des engagements pris par les uns et les autres, devraient être mis noir sur blanc, avant d'être présentés au préfet (1). Cela, dans l'espoir que Artouste puisse ouvrir pour les vacances de février. « On ne voit pas ce qui pourrait maintenant poser problème » estiment les promoteurs réunis au sein de la SETVO.
(1) Ce qui nécessitera aussi une délibération du conseil municipal de Laruns.
inscrit le 22/12/04
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