Un nouvel article de Ariegenews pour lancer la saison:
Le Chalet de Beauregard ou, Quand l’Auberge d’Antan prend de la hauteur!
Quand, en 2003, Paul Fontvieille, jeune chef déjà prestigieux, quitte le restaurant «La Clairière» qui a fait sa notoriété pour ouvrir, à quelques jets de noyaux de cerise de là, dans le vénérable Château de Beauregard, «l'Auberge d'Antan», ces esthètes qui s'ignorent que sont les Couseranais, n'en reviennent pas: Un tel luxe de détails dans une grange comme on en rêve, pour un tel luxe culinaire, c'est trop.Pas un ustensile qui ne soit de l'époque de nos grands parents, pas une «décoration» qui n'ait son utilité. Les jambons pendus au plafond, comme les tresses d'ail, constituent les réserves de l'Auberge.Même le petit potager devant la porte délivre des légumes servis à table.
Mais Maître Paul n'est pas homme à se reposer sur ses lauriers (sauce?)
En attendant le démarrage du «Carré de l'Ange», restaurant gastronomique situé au coeur du Palais des Évêques à Saint Lizier, il a pris le parti de s'installer sur les hauteurs du Col d'Escot, à Guzet
Que l'on n'y trompe pas, cette installation est faite pour durer.
«C'est parce que les prédécesseurs travaillaient en «mercenaires», juste pour la saison, qu'ils n'ont pas réussi»
Ainsi, Paul Fontvieille investit de sa personne: il a travaillé sur le chalet «en piteux état» tout l'été, et de son argent: ce sont soixante dix mille euros qui sont investis dans ce chalet, «dans cet espace incroyable», dont il avoue être tombé amoureux.
Largement inspiré de «l'Auberge d'Antan», cet chalet pyrénéen d'altitude marie avec bonheur la rusticité du décors et la qualité de la cuisine, de l'incontournable «garbure», à la confiture de vieux garçon en passant par la terrine de truite et saumon aux écrevisses, la blanquette d'agneau aux cèpes, et le millas aux pommes flambées.
«La qualité avant tout» clame haut et fort ce conquérant de palais, tous les produits utilisés sont, et seront, d'origine couseranaise, qu'il s'agisse de la viande (le boeuf qui sera servi, paissait il y a encore quelques semaines à coté de l'auberge), des truites ou des légumes.L'équipe du Chalet de Beauregard promet un service rapide pour les sportifs: le pari est pris de servir les clients en moins de trente minutes pour des menus à 14, 18, ou 22 euros.
A noter que l'accès sera également possible aux non-skieurs, et que des soirées festives seront offertes aux clients tous les samedis soir, avec retour au pied de la station assuré quelle que soit l'heure de la nuit!
En outre, Paul Fontvieille prévoit, non seulement d'ouvrir le Chalet en période estivale, «le GR10 est très fréquenté tout l'été», mais encore d'en faire un haut lieu culturel du Couserans.
Des contacts ont déjà été pris avec les principaux acteurs culturels ariégeois, dont le festival de Saint Lizier.
Quand on dit que cet homme est insatiable...
La station de Guzet, en Haut Couserans, n'attend plus que la neige!
08/12/2009 | 21:24
© MidiNews 2009
Henri Nayrou, président du Syndicat Mixte de Guzet Neige, tenait ce samedi sa traditionnelle conférence de presse, à quelques jours de l’ouverture de la station.
Avant toutes choses, il tenait à rappeler quelques chiffres concernant la saison passée «grande année de neige et de chiffre d’affaires»
Avec un chiffre d’affaires de 1,750 millions d’euros sur un total réalisé en Pyrénées de 105 millions, Guzet a réussi une saison exceptionnelle encore supérieure à la saison de référence 2005-2006.
Ce sont en tout cent cinq mille journées/ski qui ont ainsi pu être comptabilisées l’an dernier dans la station couseranaise.
Ce succès est à mettre au compte de la neige naturelle certes, mais aussi de la neige de culture, et de la qualité du damage.Sur ce sujet, le président du syndicat mixte confirme l’achat d’une nouvelle dameuse.
Concernant la neige de culture, il tient à mettre les choses au clair: «le prélèvement d’eau pour la neige de culture est immédiatement restitué, contrairement à ce qui peut se dire ici ou là»
«Des aléas, bien sûr qu’il y en a, mais existe-t-il une activité capable de générer deux cents emplois dans un fonds de vallée ?» s’exclame Henri Nayrou qui poursuit: «le ski peut être fini, mais sans le ski, tout est fini !»
Il en est deux, en tout cas, qui ont confiance en la station: ce sont la société SOMIVAL, «société de gestion très sérieuse» qui réouvre l’ensemble des résidences de Guzet 1400 (Papallau, Roc Blanc, Valier), et l’arrivée très attendue de Paul Fontvieille au restaurant d’altitude rebaptisé «Le Chalet de Beauregard» (voir notre aricle du 07/10/2009).
Ces deux évènements concomitants sur la station vont, Henri Nayrou n’en doute pas, «changer le regard des Couseranais sur leur station»
Alain Servat, maire d’Ustou, et Michel Dougnac, conseiller municipal mais aussi, «surtout», précise Henri Nayrou, vice-président du syndicat mixte de Guzet parient, quant à eux, sur la transformation des emplois saisonniers en emplois à l’année, par le développement des activités d’été.Ce vieux serpent de mer semble prendre aujourd’hui, grâce, entre autres, au plan de revitalisation du Couserans, le visage d’une réalité prochaine.
Akim Boufaid, directeur de la station que gère depuis deux ans la société Altiservice, insiste pour sa part sur la qualité de la neige, valorisée par les deux dameuses de grande capacité qui sillonnent la station en l’absence des skieurs.Il fait également le point sur la gestion des «forfaits»
On se rappelle que, l’an dernier, particulièrement pendant les vacances de fin d’année, certains clients avait fait la queue pendant près d’une heure, pour se voir délivrer le précieux sésame.
En attendant la mise en place d’un système «mains libres» tel que pratiqué dans d’autres stations d’Ariège, telles Bonascre, ou Ax les Trois Domaines, il sera possible d’acheter le «forfait» directement en ligne sur Internet.Malheureusement, il faudra tout de même retirer le ticket à l’une des six caisses installées à Guzet.
L’Office de Tourisme de Saint Girons, par la voix de son directeur Alain Ferracin, rappelle qu’il est prêt à distribuer les forfaits depuis le quai du gravier.
«Cela n’a pas été possible compte tenu des investissements énormes que cela aurait entraîné» indique Akim Boufaid.
Renseignement pris, l’investissement en question consiste en une imprimante d’un coût d’environ trois mille euros; «peanuts par rapport au chiffre d’affaires de près de deux millions réalisé la saison dernière», fait remarquer un journaliste présent…
«Demain [pour la saison 2010-2011 NDLR], tout ira mieux !»
inscrit le 30/09/07
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