Ça, c'est fait !
Va falloir s'habituer a faire du voilier en mer Arctique.
Il se pourrait même que des sociétés de transit commencent à penser a ouvrir des routes navigables traversant le pôle nord l'été.
Tout est vraiment bon pour le commerce.
matbri (03 octobre 2007 21 h 41) disait:
Et oui c'est aussi historique qu'inquiétant.
Mais on commence à avoir l'habitude de ces records pulvérisés année après année.
Le seul record qui tienne encore -et pas de beaucoup-, c'est il me semble celui de l'année la plus chaude sur la Terre, 1998.
Presque dix ans qu'il tient !! Pour combien de temps ?
matbri disait:
C'est mercredi, Nikolas n'a pas eu cours, pourquoi ne poste-t-il pas ?
matbri (03 octobre 2007 21 h 54) disait:
La banquise, c'est comme les glaciers : leur étendue estivale dépend non seulement de leur fonte estivale, mais aussi et surtout de leur recharge hivernale.
Et durant le dernier hiver 2006-2007, la banquise hivernale était également historiquement rétrécie, certaines zones gelées sont restées libres de glace tout l'hiver. Le froid n'est jamais vraiment venu, même pas après la semaine 49
liej76 (03 octobre 2007 22 h 14) disait:
matbri (03 octobre 2007 21 h 54) disait:
La banquise, c'est comme les glaciers : leur étendue estivale dépend non seulement de leur fonte estivale, mais aussi et surtout de leur recharge hivernale.
Et durant le dernier hiver 2006-2007, la banquise hivernale était également historiquement rétrécie, certaines zones gelées sont restées libres de glace tout l'hiver. Le froid n'est jamais vraiment venu, même pas après la semaine 49
Oui oui je ne parlais que du froid, pas des apports en eau.
L'hiver dernier a été très doux au pôle nord également, d'où la faible banquise.
La banquise, c'est de l'eau de mer gelée, elle ne dépend que du froid et presque pas des apports, nan ?
Les cristaux de sels étant toujours en bordure des liens entre l'eau de mer et l'eau salée, la surface de la banquise est donc faite d'eau douce, lorsqu'elle fond mais ça reste de l'eau de mer.
locky (04 octobre 2007 09 h 16) disait:
Et autre question faisant suite à celle de "mon voisin du dessus", en observant les cartes sur wetterzentrale, j'ai l'impression que la banquise antarctique s'est encore étendue depuis 2-3 semaines, notamment en atlantique sud et pacifique sud, alors que le printemps a débuté là-bas.
Est-ce une impression ou bien la réalité?
matts666 (04 octobre 2007 09 h 10) disait:
Et j'ai lu que dans le même temps celle du pole sud augmente!
C'est confirmé?
matts
perso j'ai ce lien en favori :
polar.ncep.noaa.gov
et je le suis souvent.
Et cet été meme sans comparaison, on avait vraiment l'impression qu'il y avait comme un soucis.
Le passage du nord ouest a été entièrement libre de glace (là ou tant de naviguateurs s'y sont cassés les dents...), une première.
Considérant le Pole Sud ne vous y trompez pas, de nombreuse zones se réchauffent et les glaces fondent, coté amérique du sud (peninsule antarctique) où se trouvent les zones les plus "tempérées".
matbri (04 octobre 2007 09 h 25) disait:
Enfin, il est à noter aussi que si les glaces autour du Groenland reculent, la calotte centrale de cette immense île-continent a tendence au contraire à s'épaissir, sous l'effet de précipitations accrues et d'un réchauffement qui n'est pas certain.
locky (04 octobre 2007 09 h 51) disait:
En fin de compte, la calotte groenlandaise s'épaissie effectivement, mais uniquement en son centre, alors que ses marges fondent, et cette fonte s'accélèrerait, à en croire mon prof de glaciologie de licence. Ce qui fait que au final, la masse glaciaire totale groenlandaise est elle aussi en déclin...
Cedski (04 octobre 2007 09 h 50) disait:
perso j'ai ce lien en favori :
polar.ncep.noaa.gov
et je le suis souvent.
Et cet été meme sans comparaison, on avait vraiment l'impression qu'il y avait comme un soucis.
Le passage du nord ouest a été entièrement libre de glace (là ou tant de naviguateurs s'y sont cassés les dents...), une première.
Considérant le Pole Sud ne vous y trompez pas, de nombreuse zones se réchauffent et les glaces fondent, coté amérique du sud (peninsule antarctique) où se trouvent les zones les plus "tempérées".
Et oui sa fond , et voici un article concernant la fonte et c'est occupant !!!
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Les virus d’antan dégèlent
Si nous n'avions pas de rétro action négative du climat et si c'est bien un réchauffement sans fin sur les 100 à venir, des virus dangereux pourraient être relâchés à cause de l’effet de serre.
Le réchauffement de la planète pourrait ressusciter des virus depuis longtemps disparus, qui survivent dans les lacs de glace du nord de la Sibérie. L’Arctique sera beaucoup plus touché par l’effet de serre que la moyenne de la planète, avec des augmentations de température frisant les 10o C au XXIe siècle.
Voilà ce que conclut une équipe russo-américaine de spécialistes qui étudie la vie microscopique des deux pôles, depuis la fin de l’Union soviétique, il y a une quinzaine d’années. Ces virus des glaces pourraient être assez atténués pour être inoffensifs. Mais le réchauffement de la Sibérie pourrait chambarder la courroie de transmission et le rythme de mutations du virus de la grippe.
« Le virus de la grippe peut survivre dans les lacs de Sibérie qui gèlent durant l’hiver, après le passage des oiseaux migrateurs asiatiques », explique le biologiste Scott Rogers, de l’Université d’État Bowling Green, en Ohio, qui est l’un des coauteurs de l’étude publiée ce mois-ci dans le Journal of Virology. « À leur retour, les oiseaux sont réinfectés par le virus de l’année précédente, qui se mélange à d’autres virus contractés dans le Sud. Nous pensons que ce brassage
joue un rôle important dans l’évolution du virus de la grippe. »
Les couloirs migrateurs sibériens sont parsemés de lacs qui gèlent pendant l’hiver. « Parfois, quand l’été est frais, ces lacs demeurent gelés plusieurs années de suite », dit M. Rogers en entretien téléphonique.
Cycle gel-dégel accéléré
« Avec l’effet de serre, le cycle de gel-dégel va s’accélérer. Et des lacs situés plus au nord, où sont emprisonnés des virus plus anciens, vont commencer à fondre durant l’été. Nous ignorons le danger que causent ces virus anciens. Je crois qu’il ne faut pas être alarmiste, car plus un virus est congelé longtemps, plus il s’affaiblit. Mais il faut surveiller tout ça. »
À titre d’exemple, M. Rogers mentionne une épidémie de grippe en Russie en 1977. « Elle a été causée par un sous-type de grippe presque identique à celui qui avait causé une épidémie en 1950. On peut penser que le virus était resté emprisonné dans les glaces de Sibérie. »
Deux facteurs sont néfastes aux virus : la chaleur et l’eau. Or, dans la glace, il n’y a ni un ni l’autre. « Nous avons trouvé des virus encore viables dans des glaces vieilles de 140 000 ans, en Antarctique », indique M. Rogers. Un virus meurt s’il passe une semaine à une température de 22 à 25 degrés, mais il survit 10 semaines si la température est entre trois et cinq degrés.
À terme, les recherches de l’équipe russo-américaine pourraient améliorer la conception des vaccins antigrippaux. « Actuellement, on décide quels sous-types de la grippe on inclut dans le vaccin à partir des données humaines et animales en Asie, dit M. Rogers. En ajoutant les données des lacs de Sibérie, quand ils sont glacés en hiver, on pourrait tomber plus juste. »
En 2004-05, un sous-type de grippe qui n’avait pas été inclus dans le vaccin a frappé l’Occident, ce qui a doublé la mortalité. Au Canada, 12 000 cas de grippe ont été enregistrés en 2004-2005, alors que le nombre total de cas oscillait entre 3000 et 7000 dans les cinq années précédentes.
source : http://www.cyberpresse.ca/
Bon en plus, d'apèrs le "National Snow and Ice Data Center", au cette année 2007, on aurait assisté à un effet de seuil : un équilbre fragile aurait été rompu - de manière définitive - entraînant un "abrut climate change" en zone arctique .
Cliquez sur le lien et regardez les graphiques, en particulier le 3e qui est très spectaculaire. Il reste encore à évaluer les conséquences de ce retrait de la banquise sur l'ensemble du climat de l'hémisphère nord, rien de rassurant....
nsidc.org
Cette animation là en particulier est spectaculaire.
On voit l'évolution de la banquise, chaque année en septembre, depuis 1978.
Peu à peu, la banquise se retire des côtes de la Sibérie pour ne pratiquement plus l'atteindre en 2007. Et effectivement, le passage du Nord ouest se libère complètement.
nsidc.org
matbri (03 octobre 2007 21 h 59) disait:
C'est mercredi, Nikolas n'a pas eu cours, pourquoi ne poste-t-il pas ?
Mr_Moot (03 octobre 2007 22 h 10) disait:
matbri disait:
C'est mercredi, Nikolas n'a pas eu cours, pourquoi ne poste-t-il pas ?
Désormais, c'est le samedi qu'il n'a pas cours. Quant à la simultanéité du beurre et de l'argent d'icelui, il ne faut pas pousser mémé dans les orties :p.
Nikolas disait:
Mr_Moot (03 octobre 2007 22 h 10) disait:
matbri disait:
C'est mercredi, Nikolas n'a pas eu cours, pourquoi ne poste-t-il pas ?
Désormais, c'est le samedi qu'il n'a pas cours. Quant à la simultanéité du beurre et de l'argent d'icelui, il ne faut pas pousser mémé dans les orties :p.
Le samedi, c'est pour l'an prochain!
disait:Jamais la Banquise n'a été aussi petite en été.
liej76 le 03 octobre 2007 21h02
Va falloir s'habituer a faire du voilier en mer Arctique
C'est quoi cet article qui croit détrnir la vérité absolue ????
hallucinant le ton général de l'article, des certitudes étayées par aucun chiffre et/ou démonstration....
Et ils ne pourraient pas réfléchir quelques secondes et penser que la réponse de la végétation n'est pas immédiate, tout comme l'est la fonte des glaciers ?
snowsly (08 octobre 2007 20 h 37) disait:
C'est quoi cet article qui croit détrnir la vérité absolue ????
hallucinant le ton général de l'article, des certitudes étayées par aucun chiffre et/ou démonstration....
Et ils ne pourraient pas réfléchir quelques secondes et penser que la réponse de la végétation n'est pas immédiate, tout comme l'est la fonte des glaciers ?
Taka suivre les source avant de gueuler ...
Tu sais Kenzo on n'est pas encore capable de l'affirmer à 100% que c'est bien l'homme qui est responsable de tout ceci même si ca semble fort probable !
Son post n'est donc pas si indigne que cela.
Sinon si vous avez un moment regardez ceci :
C'est un documentaire affirmant que le rechauffement climatique ne serait pas du à l'homme. Je ne prends pas partie, c'est juste pour votre culture (et pour la mienne).
Donnez vos avis !
DOcumentaire en 8 partie de 10 min.
Premiere partie :
dailymotion.com
Les 7 autres :
fr.youtube.com
Le voici en UNE seule partie
scientox-web.info
Bon visionnage...
Evidemment, si la présence de CO2 dans l’air nous rongeait la peau directement, nous ferions certainement plus d’efforts pour changer nos comportements... bé oui mais comme ce n'est pas le cas pour le moment ben ont sans balance....
snowsly (16 octobre 2007 13 h 58) disait:
Acidification des océans : les conséquences oubliées du CO2
Imaginez que votre peau se désagrège tandis que vous vous promenez tranquillement. Imaginez que l’air, devenu acide, ronge votre épiderme. Voilà ce qui arrive aux organismes marins face à l’acidification des océans.
Pourtant, l’oxygène d’une respiration sur deux provient des océans... mais c’est bien là le problème. En effet, ces masses d’eau absorbent 25 millions de tonnes de CO2 par jour
ce qui nous arrange bien puisque qu’ils atténuent de ce fait l’intensité du réchauffement climatique (pour rappel, le CO2 est un puissant gaz à effet de serre). Sauf que ce processus a un coût : leur pH baisse dramatiquement, entraînant une réduction de la quantité de carbonate de calcium nécessaire à la formation des coquilles ou des récifs. L’excès de CO2 n’est donc pas seulement une menace pour notre climat, mais également pour l’ensemble des écosystèmes marins.
Dans 50 à 100 ans, les squelettes externes de certains organismes marins (ex. le Corail) pourraient commencer à se dissoudre et à ne plus pouvoir se former en raison de l’acidification de l’eau de mer. Les espèces possédant des coquilles en aragonite seront les premières touchées . Les coraux, coquillages et crustacés suivront. Des écosystèmes entiers s’écrouleront, faute d’alimentation de base, avec des conséquences dramatiques : crise alimentaire planétaire et crise climatique agravées (si la constitution des océans change, ils ne pourront plus assumer leurs divers rôles de régulateurs : climat, oxygénation de l’air...).
Evidemment, si la présence de CO2 dans l’air nous rongeait la peau directement, nous ferions certainement plus d’efforts pour changer nos comportements... bé oui mais comme ce n'est pas le cas pour le moment ben ont sans balance....
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