
Pourquoi ce post ? Parce que :
lemonde.fr
Les fautes d'orthographe deviennent un handicap pour faire carrière
C'est pas nouveau vous allez me dire, mais pour l'avoir plus ou moins vécu dans un cadre professionnel, ça fait sacrément réfléchir, croyez moi.
…
Toutes ces règles proviennent du site suivant :
leconjugueur.com
Maintenant, au boulot :
Qu'appelle-t-on Conjugaison ?
La conjugaison est l'ensemble des formes que peut prendre un verbe
Le mode, le temps et la personne déterminent chacune des formes que peut prendre un verbe.
En français, il existe 4 modes :
L'indicatif exprime des actions et des vérités générales.
Le subjonctif exprime un souhait, une volonté ou un conseil.
Le conditionnel exprime une condition.
L'impératif exprime un ordre.
Chacun de ses modes est subdivisé en temps. On distingue les temps simples des temps composés. Un temps composé se construit toujours avec un auxiliaire puis le verbe au participe passé.
Enfin, chaque temps comporte 6 personnes repérées par les pronoms personnels je, tu, il/elle/on, nous, vous, ils/elles.
Il existe également des formes impersonnelles comme le participe et infinitif. Au total, pour chaque verbe, il peut exister près d'une centaine de formes possibles. Mais pas de panique, la plupart se ressemble beaucoup.
Les groupes
En français, les verbes peuvent êtres classés dans trois groupes différents.
PREMIER GROUPE : les verbes dont l'INFINITIF se termine en -ER sauf ALLER.
Particularité: il est le plus régulier de tous les groupes parce que son unique radical ne subit pas de modification au cours de la conjugaison: AIMER: aim-e; aim-ons; aim-ent).
DEUXIÈME GROUPE : ceux qui terminent en -IR (ces verbes ont l'infinitif en -IR et le Participe Présent en -ISSANT).
Il s'agit aussi d'un groupe régulier, puisque tous les verbes qu'il englobe se conjuguent en utilisant toujours de la même manière leur double radical : l'un pour les personnes du singulier et l'autre pour les personnes du pluriel : fin-is; finiss-ons).
TROISIÈME GROUPE : appartiennent à ce groupe tous les verbes irréguliers. On peut subdiviser ce groupe en trois sous-groupes :
1. Les terminés en -IR (comme MOURIR : mour-ant; mour-ons);
2. Les terminés en -OIR (comme RECEVOIR : recev-ant; recev-ons);
3. Les terminés en -RE (comme RENDRE : rend-ant; rend-ons);
4. ALLER qui, malgré sa terminaison, est du troisième groupe.
Les modes
On appelle mode, la manière dont le verbe exprime l'état ou l'action. En français, on distingue deux types de mode :
- les modes personnels : ils sont introduits par un pronom personnel, je, tu, il etc.
- les modes impersonnels : tous les modes n'ayant pas de pronom personnel : l'infinitif, le participe et le gérondif.
Les modes personnels sont au nombre de quatre :
- L'indicatif exprime des actions et des vérités générales.
- Le subjonctif exprime un souhait, une volonté ou un conseil.
- Le conditionnel exprime une condition.
- L'impératif exprime un ordre.
Certaines grammaires tendent à rattacher le conditionnel à l'indicatif et ne le considèrent pas comme un mode à part entière. C'est vrai que sur la forme et le sens, on peut le rapprocher de l'indicatif. Pour des raisons de tradition, le conjugueur présente le conditionnel comme un mode à part entière.
Quant à l'impératif, il comporte une flexion de personne incomplète car il ne se forme pas avec toutes les personnes. "je", "il" et "ils" sont les grands absents de l'impératif.
Les modes impersonnels sont au nombre de trois : l'infinitif, le participe et le gérondif. Ils permettent de conférer au verbe des emplois réservés à d'autres classes tels que les noms ou les adjectifs.
Les voix
La catégorie de la voix permet d'indiquer de quelle manière le sujet prend part à l'action. On distingue trois types de voix :
La voix active
Lorsque le verbe est à la voix active, le sujet se retrouve le moteur de l'action. C'est lui qui est véritablement l'agent de cette action.
Le chat mange la souris.
La voix passive
Au contraire, à la voix passive, le sujet devient spectateur de l'action et la subit.
La souris est mangée par le chat.
Grammaticalement, le complément d'objet passe à gauche du verbe et devient le sujet tandis que le sujet devient à droite le complément d'agent.
Tous les verbes ne peuvent pas se mettre à la voix passive. Seuls les verbes qui sont transitifs directs peuvent se mettre à la voix passive. Une manière simple de retenir quels verbes peuvent se mettre à la voix passive est de regarder s'il y a une préposition après le verbe comme à, de, au, du etc. À ce moment, il n'est pas possible de mettre le verbe à la voix passive.
De plus, tous les verbes d'état ne peuvent être mis à la voix passive. On appelle verbe d'état les verbes qui n'expriment pas une action mais qui permettent d'attribuer une caractéristique (qualité ou défaut) à un être ou un objet : être, devenir, sembler, paraître, rester...
La voix pronominale
La voix pronominale se forme avec le pronom réfléchi personnel "se". En français, les deux modes privilégiés sont la voix active et la voix passive. Certains grammairiens classent la voix pronominale dans la voix passive avec un complément d'agent "se".
Il se promène dans son jardin.
Certains verbes sont conjugués uniquement à la forme pronominale. On parle alors de verbes essentiellement pronominaux : se méfier, se désister, se souvenir, s'évanouir...
On parle voix pronominale réfléchie lorsque le sujet et le pronom sont la même personne. Dans le cas inverse, on parle de voix pronominale réciproque.
il s'est regardé dans la glace. (réfléchi)
Pierre et Paul se sont regardés dans la glace. (réciproque)
Règle générale : les accents
On ne met pas d'accent sur une voyelle suivie d'une consonne doublée ou d'un x :
- s'efforcer, examiner...
Sauf dans le cas où l'accent sert à différencier un verbe d'un autre :
- que je crûsse (imparfait du subjonctif du verbe croître)
Verbes avec un e muet
Devant une syllabe contenant un e muet, on écrit è et non é : évènement (note : événement est l'orthographe la plus répandue) comme avènement, cèdera comme lèvera, etc.
Exceptions :
a) les préfixes dé- et pré- (dégeler, prévenir, etc.) ;
b) les é initiaux (échelon, édredon, élever, etc.) ;
c) médecin et médecine.
Dans les verbes terminés à l'infinitif par -eler et -eter, le e du radical se change en è quand la syllabe qui suit contient un e muet : il détèle, il époussète ; il détèlera, etc. Les noms en -ment s'écrivent comme le verbe.
Exceptions : appeler, jeter et les verbes de leurs familles (y compris interpeller) redoublent l ou t devant une syllabe contenant un e muet : j'appelle, je jette, j'appellerai, etc.
Note : Ceci fait partie des modifications orthographiques de 1990, les anciennes formes sont encore tolérées.
Verbes avec le préfixe "dé"
Lorsqu'un verbe commence par le préfixe dé, il prend normalement un accent : déranger...
Sauf dans le cas où un s de liaison apparaît. On écrit alors des avec 2 s pour former le son s :
- dessécher, dessaisir, desservir, dessabler...
Et on écrit dé lorsque l'on entend le son Z :
- désunir, déshabiller, désaccord, déshonneur...
Verbes à la forme interrogative
Lorsque le verbe se termine par un e final, un accent grave apparaît dans la nouvelle orthographe afin de tenir compte des sonorités. Ainsi écrit-on : puissè-je, aimè-je...
L'accent circonflexe
L'accent circonflexe peut se placer sur toutes les voyelles sauf le y : â, ê, î, ô et û.
Son rôle est multiple puisqu'il est à la fois historique, il sert également à distinguer les mots et il fait partie des terminaisons normales de certains temps.
L'accent circonflexe historique
Dans le cas de certains mots, l'accent circonflexe provient de l'évolution de la langue. Il remplace souvent le e et le s de certains mots. On retrouve cependant l'ancienne orthographe dans le dérivé du mot (forêt/forestier) ce qui permet de deviner la place de l'accent :
- âge s'écrivait autrefois eage
- tête s'écrivait autrefois teste
- forêt, forestier
- vêtement, vestimentaire
- hôpital, hospitalier
- fenêtre, défenestrer
Cette évolution nous viendrait du moyen-âge. À cette époque, le papier était rare et l'imprimerie n'existait pas. Pour économiser de la place, les moines chargés de recopier les livres remplaçaient parfois le s de certains mots par un s au dessus de la consonne. Au fur et à mesure, le s est devenu un ^ jusqu'à ne plus prononcer le s de ces mots.
L'accent circonflexe de différenciation
Pour d'autres cas au contraire, l'accent circonflexe permet de faire la différence entre deux mots. Typiquement, le participe passé de devoir est dû afin de ne pas le confondre avec l'article du (du pain).
- que je crûsse (imparfait du subjonctif du verbe croître)
- crû (participe passé de croître) à distinguer de cru (verbe croire et adjectif)
- le nôtre et le vôtre à distinguer des pronoms possessifs notre et votre
L'accent circonflexe des terminaisons
Lorsque le "i" est suivi d'un "t", on retrouve un accent circonflexe. Par exemple pour les verbes en aître et oître : il disparaît, il croît...
Note : cette forme tend à progressivement disparaître car l'Académie Française recommande de ne plus mettre l'accent circonflexe sur ces verbes : apparaitre, il apparait, comparaitre, il connait, croitre etc. Mais attention si vous les utilisez, sachez les justifier!
Et enfin à l'imparfait du subjonctif :
- qu'il mangeât
- qu'il eût mangé
- il fût venu
Le trait d'union avec en
Lorsque en est placé en début de phrase, il n'y a pas de trait d'union avec le verbe :
- en venant
- en marchant
- s'en aller
Par contre, lorsque le pronom en est placé juste après le verbe, on met un trait d'union entre le verbe et le pronom :
- viens-en au fait
- vends-en un peu
Lorsque le verbe ne se termine pas par un s, on ajoute un s à la fin du verbe afin de tenir compte des sonorités. On dit qu'il s'agit d'une raison euphonique :
- donnes-en mais donne
- gardes-en un peu mais garde-les
À l'impératif avec le pronom personnel de la seconde personne (toi), le pronom se change en t' devant le en :
- va-t'en
- convaincs-t'en
Le trait d'union avec y
Avec le pronom y, on retrouve les mêmes règles qu'avec en.
- vas-y mais va
- rends-t'y
- allons-y
- nous y allons
Le trait d'union avec non
Lorsque non est suivi par un verbe à l'infinitif, on ajoute un trait d'union avec le verbe. Si le verbe n'est pas à l'infinitif, il n'y a pas de trait d'union.
- une fin de non-recevoir
- un devoir non achevé
Le trait d'union avec l'impératif
Les pronoms personnels situés après un impératif se joignent à lui et entre eux par un trait d'union.
- allons-nous-en
- prête-le-moi
- vends-lui-en
La seule exception est avec pronom en et y avec toi puisque celui-ci se change en t'.
- va-t'en
- rends-t'y
Cependant, si ces pronoms personnels se rapportent à un infinitif placé après l'impératif, les traits d'union disparaissent.
- viens me le dire
- laisse-moi la regarder
Pour déterminer si un pronom personnel se rapporte ou non à l'infinitif, il faut mettre la phrase à l'infinitif. Les pronoms situés avant le verbe conjugué se rapportent à celui-ci et seront donc liés par trait d'union à l'impératif.
- viens me le dire (tu viens me le dire)
- laisse-moi la regarder (tu me laisses la regarder)
- regarde-le chanter (tu le regardes chanter)
Le trait d'union dans les questions
Il existe plusieurs façons de poser les questions en français. La plus familière est de poser la question sur le modèle sujet + verbe + complément. L'intonation de la voix détermine alors qu'il s'agit d'une question.
Une autre forme, plus soutenue, consiste à faire précéder le verbe de est-ce que + sujet + verbe + complément.
Enfin, la forme la plus soutenue est celle de l'inversion du sujet. Un trait d'union apparaît entre le verbe et le sujet qui se retrouve alors à droite du verbe : verbe + trait d'union + sujet + complément. Pour des raisons de sonorité, il est possible qu'il apparaisse avec la troisième personne du singulier. De même, un accent grave peut apparaître au présent de l'indicatif lorsque le verbe est terminé par un e.
- Tu viendras ?
- Est-ce que tu viendras ?
- Viendras-tu ?
- Viendra-t-il ?
- Puisse-t-il venir ?
- Puissè-je venir ? (nouvelle orthographe, puissé-je est encore admis)
Les homophones
Les homophones sont tous les mots qui se prononcent de la même façon mais dont l'orthographe change.
En plus des changements orthographiques, ces mots donnent souvent un sens différent à la phrase.
Les homophones grammaticaux désignent ainsi des mots au son similaire mais de différente catégorie grammaticale.
Différence entre a et à
Les mots a et à sont des homophones grammaticaux c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la même fonction grammaticale dans la phrase.
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a.
- à est une préposition.
La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, a devient avait tandis que à ne change pas.
On écrit toujours à devant un infinitif et a devant un participe passé. Pour reconnaître le participe passé de l'infinitif, on peut prendre un verbe du troisième groupe comme prendre, vendre, dormir... En plus on obtient l'accord : pris, prise ou prendre.
- il a dit de ne pas s'en faire. (présent)
- il avait dit de ne pas s'en faire. (imparfait)
- il ne pense qu'à manger. (On remplace par un autre verbe)
- il ne pense qu'à dormir.
Utilisation de se et ce
=> se s'emploie devant un verbe pour désigner une action réfléchie : se lamenter, se raser...
=> ce s'emploie devant un nom pour désigner l'objet que l'on veut représenter.
Différence entre et / est
et et est ne sont pas vraiment des homophones car leur son est légèrement différent. Cependant, il peut être facile de les confondre à l'écrit. Ici aussi, il faut examiner leur fonction grammaticale.
et est avant tout une conjonction de coordination, c'est-à-dire qu'il est utilisé pour faire la liaison entre les mots et les idées : le chien et le chat.
est est un verbe venant de être. On le retrouve dans la conjugaison : il est.
Une première façon pour les différencier est de mettre la phrase au passé : est devient était tandis que et ne change pas.
Une deuxième méthode consiste à remplacer et par ou : le chien ou le chat. Si la phrase n'a plus aucun sens, c'est sûrement qu'il s'agit de est.
Différence entre s'est / c'est
Pour bien faire la différence, on peut mettre la phrase à la première personne du singulier. Dans ce cas, s'est devient me suis tandis que c'est lui ne bouge pas.
C'est un garçon. => C'est un garçon.
Il s'est levé de bonne heure. => Je me suis levé de bonne heure.
On peut aussi mettre la phrase à la forme négative. C'est devient ce n'est pas et s'est devient ne s'est pas :
C'est un garçon. => Ce n'est pas un garçon.
Il s'est levé de bonne heure. => Il ne s'est pas levé de bonne heure.
Différence entre on et ont
Pour faire la différence entre on et ont, il faut mettre la phrase au passé. On reste on puisqu'il s'agit d'un pronom personnel comme il ou nous. Ont devient avaient.
On est venu ce soir.
==> Nous sommes venus ce soir.
Ils ont trouvé la route.
==> Ils avaient trouvé la route.
Différence entre leur et leurs
D'une manière générale, leur, pronom personnel invariable, reste invariable devant un verbe. Si on peut remplacer leur par lui alors leur reste invariable.
Il leur reste un dernier espoir.
==> Il lui reste un dernier espoir.
Mais leur peut aussi être un adjectif possessif. Dans ce cas, il s'accorde en nombre devant un nom pluriel : leurs.
Leur table est belle.
Leurs chaises sont jaunes.
Leur peut aussi être un nom commun dans l'expression "le leur" pour désigner ce qui est à eux. On dit aussi "être des leurs" pour désigner une appartenance à un groupe ou à une famille.
Le voisin a aussi un chat mais le leur est gris.
Il est des leurs.
Différence entre leur et leurs
D'une manière générale, leur, pronom personnel invariable, reste invariable devant un verbe. Si on peut remplacer leur par lui alors leur reste invariable.
Il leur reste un dernier espoir.
==> Il lui reste un dernier espoir.
Mais leur peut aussi être un adjectif possessif. Dans ce cas, il s'accorde en nombre devant un nom pluriel : leurs.
Leur table est belle.
Leurs chaises sont jaunes.
Leur peut aussi être un nom commun dans l'expression "le leur" pour désigner ce qui est à eux. On dit aussi "être des leurs" pour désigner une appartenance à un groupe ou à une famille.
Le voisin a aussi un chat mais le leur est gris.
Il est des leurs.
Différence entre notre et nôtre
Notre est un adjectif possessif et peut être facilement remplacé au pluriel par nos.
Nôtre est un pronom possessif. Il est toujours précédé d'un le ou d'un la. Au pluriel, il devient nôtres.
Bref, le plus simple est de mettre la phrase au pluriel pour savoir s'il s'agit de notre ou nôtre.
Un membre de notre famille
==> un membre de nos familles
c'est le nôtre
==> ce sont les nôtres
Note : idem pour votre et vôtre
Différence entre ou et où
Ou peut se remplacer par ou bien. Où permet de poser une question ou de ne pas répéter un mot. Où précise un lieu. Il ne peut pas être remplacé par ou bien.
En terme de grammaire, ou est une conjonction de coordination. Où peut à la fois être un pronom interrogatif ou un pronom relatif.
Veux-tu du café ou chocolat ?
==> Veux-tu du café ou bien du chocolat.
Où vas-tu ?
==> On pose une question : Où pronom interrogatif
L'endroit où tu vas est très joli.
==> On précise le lieu : Où pronom relatif. Où remplace l'endroit.
Accord avec le sujet
1/ Règle générale
En règle générale, le verbe s'accorde avec son sujet. On peut le repérer en posant la question : "Qui est-ce qui ?" ou "Qu'est-ce qui ?".
Dans le cas où il y a plusieurs sujets, on considère qu'il s'agit d'un pluriel. Pour le genre, désolé mesdames mais le masculin l'emporte. Il suffit d'un seul sujet masculin au milieu de 10 sujets féminins pour que le masculin l'emporte.
- le cheval est blanc.
- le cheval et le mur sont blancs.
- les guitares sont neuves.
- la guitare et la sono sont neuves.
- la guitare et le violon sont neufs.
2/ Accords difficiles avec un sujet
Lorsque le sujet se compose d'une partie au singulier et d'une partie au pluriel, on a le choix de l'accord en fonction du sens.
- Le groupe des bleus partira en premier.
- Un petit groupe d'enfants se faufilent au premier rang.
Lorsque le sujet comprend des expressions de quantité comme : peu, beaucoup, trop, la plupart, assez, combien, l'accord se fait au pluriel. Mais avec un nom au singulier, l'accord se fait au singulier.
- La plupart des gens font leurs courses le samedi.
- Trop de pluie inonde les sols.
Lorsque le sujet est un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, auquel, duquel...), le verbe être s'accorde avec son antécédent. Si celui-ci est pluriel, l'accord est au pluriel.
- Il aime les chats qui sont noirs.
- La palette de couleurs qui est utilisée est jolie.
C'est, ce sont, c'était, c'étaient : le verbe être s'accorde avec l'attribut du sujet. Mais avec nous et vous le verbe être reste au singulier.
- Ce sont eux qui ont gagné.
- C'est nous qui avions raison.
3/ Accords difficiles avec plusieurs sujets
Quand les verbes sont à des personnes différentes, le tu l'emporte sur le il. Le je l'emporte sur le tu. Pour simplifier je puis tu puis il.
- Paul reste.
- Paul et toi restez.
- Paul et moi restons.
- Paul, toi et moi restons.
Avec plusieurs sujets, l'accord se fait au pluriel si les sujets s'additionnent. Avec ou, il n'y a pas d'addition mais une sélection entre les deux sujets. Avec et, ni, comme, avec, il y a addition. Attention à la ponctuation pour voir l'addition.
- Le blanc et le noir me vont.
- Ni le blanc ni le noir ne me vont.
- Le blanc ou le noir me va.
- Le blanc comme le noir me vont.
- Le blanc, avec le pull, me va.
Accord de la forme pronominale
Le participe passé des verbes pronominaux suit une règle d'accord différente de celle de l'auxiliaire être même si la forme pronominale est formée avec être.
1/ Accord avec le sujet
Les verbes pronominaux de sens passif ou neutre n'ayant pas de complément d'objet COD ou COI se conjuguent avec le sujet.
Les verbes essentiellement pronominaux c'est-à-dire ne se conjuguant qu'à la forme pronominale (s'enfuir) se conjuguent avec le sujet.
- nous nous sommes méfiés. (verbe essentiellement pronominal)
- la guitare s'est vendue facilement. (verbe de sens passif)
- ils se sont aperçus du problème. (verbe de sens neutre)
2/ Verbes de sens réfléchi et de sens réciproque
On accorde le participe passé avec le complément d'objet direct (COD) si celui-ci est placé avant le verbe (comme pour les verbes conjugués avec avoir). Le COD peut être le pronom réfléchi ou un autre mot de la phrase. En général, on reconnaît un COD en se posant la question quoi ? Ces verbes sont dits transitifs.
Si le complément qui suit est un complément d'objet indirect (COI), comme avec avoir, il n'y a pas d'accord. Les COI sont introduits par des prépositions comme à, de, par etc. Ces verbes sont dits intransitifs.
- ils se sont habillés.
===> verbe de sens réfléchi
- nous nous sommes rencontrés.
===> verbe de sens réciproque
- voici les vêtements qu'il s'est achetés.
accord avec vêtements, COD placé avant le verbe
- ils se sont acheté des vêtements.
===> COD après le verbe : pas d'accord
- ils se sont plu.
===> verbe intransitif, pas d'accord
- les secondes se sont succédé.
===> verbe intransitif, pas d'accord
3/ Verbes pronominaux suivis d'un infinitif
On accorde le participe passé avec le COD placé avant le verbe si le COD fait l'action exprimée par l'infinitif (comme avec l'auxiliaire avoir)
- Nous nous sommes entendus chanter à la radio.
===> infinitif : action faite par le COD chanter, accord
- Nous nous sommes vu féliciter par le moniteur.
===> infinitif : l'action est portée sur voir, pas d'accord
L'auxiliaire avoir
Avoir dans les temps composés
Il existe seulement deux auxiliaires en français : avoir et être.
Avoir s'emploie principalement avec les temps composés : j'ai mangé, il aurait su...
Pour former le temps composé, on conjugue l'auxiliaire avoir et on lui ajoute le participe passé du verbe.
Avoir, pour les verbes d'action
Avoir s'emploie lors de la conjugaison des verbes d'action. Pour les verbes d'état, on utilise plutôt l'auxiliaire être.
Même si la grande majorité des verbes sont des verbes d'action qui ne se conjuguent qu'avec l'auxiliaire avoir, certains verbes acceptent les deux auxiliaires indifféremment en changeant néanmoins de sens.
Avec avoir, les verbes suivants expriment une action alors qu'ils expriment le résultat de cette même action lorsqu'ils s'emploient avec être.
aborder crever expirer
descendre changer enlaidir
rajeunir vieillir maigrir
...
Ex: J'ai descendu le piano.
Je suis descendu.
Cette liste ne se veut pas exhaustive et il existe de nombreux verbes de ce genre.
L'auxiliaire être
Être dans les temps composés
Il existe seulement deux auxiliaires en français : avoir et être.
Tout comme avoir, être s'emploie également pour former les temps composés de certains verbes.
On dit ainsi je suis tombé ou je suis venu. Il s'agit là de la conjugaison normale du verbe et on n'utilise jamais l'auxiliaire avoir pour ces verbes.
Les verbes qui ont cette particularité sont des verbes d'état, c'est-à-dire qu'ils ne désignent pas une action mais un état. Parmi ces verbes, on retrouve:
mourir naître tomber devenir
venir partir arriver aller
...
Cette liste ne se veut pas exhaustive et il existe de nombreux autres verbes d'état.
Être avec la forme passive
Être peut également s'employer avec les verbes transitifs, ie suivis par un COD, pour rendre le sujet passif.
Voix active : le chat mange la souris
Voix passive : La souris est mangée par le chat.
Lorsque l'auxiliaire être est employé dans la conjugaison, le sujet subit l'action alors qu'il en est l'acteur avec l'auxiliaire avoir. Cette transformation n'est possible que dans le cas où le verbe est suivi par un complément d'objet direct (COD). Le complément se transforme alors en un complément d'agent.
Enfin, le dernier point que l'on peut noter est l'accord du participe passé avec le sujet avec la forme passive.
Accord du participe passé suivi d'un infinitif
Lorsque le participe passé est suivi immédiatement par un infinitif, il faut se poser la question de qui fait l'action indiquée par l'infinitif. Si le sujet fait l'action du participe passé, alors on l'accorde.
- la personne que j'ai entendue parler (c'est la personne qui parle)
- la chanson que j'ai entendu chanter (la chanson est chantée)
Fait et laissé
Les cas d'accord de fait et laissé suivis par un infinitif prêtent souvent à confusion. C'est pourquoi, l'Académie Française recommande dans la réforme de 1990 de les considérer comme invariables lorsqu'ils sont suivis d'un infinitif avec l'auxiliaire avoir ou dans la forme pronominale.
- elles se sont fait prendre
- elle s'est laissé séduire
- je les ai fait venir
- la lettre que j'ai fait partir
Eu à, donné à
Ces participes passés suivis d'un infinitif s'accordent si le nom (ou le pronom) qui précède est senti comme le COD du participe :
- les problèmes qu'il a eu à résoudre (il a eu quoi ? à résoudre des problèmes)
- l'auto qu'on lui avait donnée à réparer (on lui avait donné quoi ? une auto à réparer)
Le verbe à l'infinitif peut aussi être sous-entendu :
- j'ai fait tous les efforts que j'ai pu... (que j'ai pu faire)
Accord de la forme pronominale
Le participe passé des verbes pronominaux suit une règle d'accord différente de celle de l'auxiliaire être même si la forme pronominale est formée avec être.
1/ Accord avec le sujet
Les verbes pronominaux de sens passif ou neutre n'ayant pas de complément d'objet COD ou COI se conjuguent avec le sujet.
Les verbes essentiellement pronominaux c'est-à-dire ne se conjuguant qu'à la forme pronominale (s'enfuir) se conjuguent avec le sujet.
- nous nous sommes méfiés. (verbe essentiellement pronominal)
- la guitare s'est vendue facilement. (verbe de sens passif)
- ils se sont aperçus du problème. (verbe de sens neutre)
2/ Verbes de sens réfléchi et de sens réciproque
On accorde le participe passé avec le complément d'objet direct (COD) si celui-ci est placé avant le verbe (comme pour les verbes conjugués avec avoir). Le COD peut être le pronom réfléchi ou un autre mot de la phrase. En général, on reconnaît un COD en se posant la question quoi ? Ces verbes sont dits transitifs.
Si le complément qui suit est un complément d'objet indirect (COI), comme avec avoir, il n'y a pas d'accord. Les COI sont introduits par des prépositions comme à, de, par etc. Ces verbes sont dits intransitifs.
- ils se sont habillés.
===> verbe de sens réfléchi
- nous nous sommes rencontrés.
===> verbe de sens réciproque
- voici les vêtements qu'il s'est achetés.
accord avec vêtements, COD placé avant le verbe
- ils se sont acheté des vêtements.
===> COD après le verbe : pas d'accord
- ils se sont plu.
===> verbe intransitif, pas d'accord
- les secondes se sont succédé.
===> verbe intransitif, pas d'accord
3/ Verbes pronominaux suivis d'un infinitif
On accorde le participe passé avec le COD placé avant le verbe si le COD fait l'action exprimée par l'infinitif (comme avec l'auxiliaire avoir)
- Nous nous sommes entendus chanter à la radio.
===> infinitif : action faite par le COD chanter, accord
- Nous nous sommes vu féliciter par le moniteur.
===> infinitif : l'action est portée sur voir, pas d'accord
Accord avec le pronom on
L'accord avec le pronom on dépend largement de ce à quoi il se rapporte.
Lorsque on = tout le monde, les gens en général, on remplace le il et est de la troisième personne du singulier. On notera que cet usage de on est soutenu.
- Dans ce pays on dîne à 20h.
- On dit que de tous les peuples de la Gaule les Belges sont les plus braves.
On peut également se mettre à la place de nous. L'accord se fait alors comme si le on était de la première personne du pluriel avec les participes passés. Cet emploi de on se fait à l'oral. On préfère largement utiliser le on à la place du nous à l'oral.
- on est allés à la plage hier, j'en suis encore fatigué.
- on est rentrés tard cette nuit.
Dans un sens proche de l'ironie, on peut également se mettre à la place de tu et vous. Il remplace alors une deuxième personne.
- C'est à cette heure-ci qu'on arrive.
- Alors, on n'a pas fait aujourd'hui ?
Enfin, le tableau ne serait pas complet si on ne remplaçait pas le je. L'accord est alors comme la première personne.
- Deux secondes, on arrive.
- On fait ce qu'on peut.
Dans toutes les conjugaisons de on, la marque de la personne se fait uniquement sur le participe passé. Le verbe ou l'auxiliaire est toujours à la troisième personne du singulier.
Le futur proche
Le futur proche n'est pas à proprement parler un temps du futur. Voilà pourquoi il ne figure pas dans la liste des conjugaisons. Il s'agit plutôt d'une tournure de phrase.
Le futur proche se construit avec aller + infinitif. Il permet d'exprimer :
- un événement sur le point de se produire
- quelque chose que l'on va immédiatement faire.
- un projet ou des prévisions
Exemples :
Je vais souffler les bougies.
Il va bientôt arriver.
Les copains vont faire une drôle de tête.
Formation du conditionnel
Le conditionnel existe sous trois temps : le présent, le passé première forme et le passé deuxième forme.
1/ Le conditionnel présent
Le conditionnel présent est formé comme le futur simple, mais avec les terminaisons de l'imparfait. On retrouve ainsi toutes les irrégularités et les exceptions du futur.
Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
2/ Le conditionnel passé
Le conditionnel passé première forme se forme en prenant l'auxiliaire adéquat au conditionnel présent + participe passé. Il s'agit de la forme la plus souvent utilisée.
Le conditionnel passé deuxième forme se forme en prenant l'auxiliaire adéquat à l'imparfait du subjonctif + participe passé. Cette forme est plus utilisée à l'écrit. Il s'agit d'une forme de langage très soutenue.
Formation de l'impératif
L'impératif existe sous deux temps : le présent et le passé. On ne s'étendra pas davantage sur l'impératif passé car personnellement, je ne l'ai jamais vraiment beaucoup rencontré. Disons simplement qu'il se forme avec l'auxiliaire être et avoir. (Aie rangé tes affaires quand j'arrive).
La principale caractéristique de l'impératif est de n'exister qu'aux personnes : tu, nous et vous. Il permet d'exprimer un ordre, donner un conseil ou faire une suggestion.
En général, l’impératif est identique au présent de l'indicatif à l'exception près qu'il n'a pas de sujet. La seule règle par rapport au présent est la disparition du s final de la deuxième personne pour tous les verbes se terminant par un e (verbe en -er y compris aller et certains verbes du troisième groupe comme cueillir). Sauf devant en et y où l'on garde le s pour une raison de sonorité (voir la note de grammaire à ce sujet).
- Cueille des fleurs!
- Va te coucher!
- Allons-y!
- Mangez des pommes!
Utilisation du futur
Le futur peut indiquer :
1) une action qui va se produire considérée comme certaine
Je vais aller à la mairie pour me faire une carte d'identité, ils sauront me renseigner.
On est sûr d'obtenir une réponse.
Remarque : aller suivi par son propre infinitif désigne un futur proche : je vais aller.
2) un ordre
Pendant que je fais le ménage, tu feras la vaisselle.
"Tu feras" signifie "fais" et il s'agit d'un ordre.
Utilisation de l'imparfait et du passé simple
I) L'imparfait :
L'imparfait peut indiquer :
1) une action du passé dont la durée n'est pas définie
Il prenait son bain.
Elle occupait un poste dans l'administration.
2) une action ou un phénomène qui se répète
Le midi, il mangeait dans le parc.
Tous les jours, elle nettoyait les meubles.
3) une description
À l'est de l'étang, c'étaient les bruyères et puis les prairies et les cultures. La ferme s'élevait presque à l'horizon.
II) Le passé simple :
Le passé simple peut indiquer :
1) une action achevée, par opposition à l'imparfait
Elle était sa femme depuis longtemps quand il lui dit...
2) une action soudaine
Il était dans son bain quand le téléphone se mit à sonner.
Sa vie se passait paisiblement quand soudain, il tomba malade.
On notera que le passé simple ne s'emploie pas à l'oral, seulement à l'écrit.
Utilisation du présent de l'indicatif
Le présent de l'indicatif peut indiquer :
1) des paroles en train d'être prononcées
on le retrouve dans les répliques entre personnages à l'intérieur d'un même texte au passé :
Quand il entendit la nouvelle, il s'écria : "c'est formidable!"
2) une vérité générale
Les difficultés vinrent de ce que sa maladie n'était pas de celles que l'on soigne selon les méthodes éprouvées.
en employant le verbe soigner, l'auteur désigne un ensemble de maladies qui répondent à cette définition.
Le présent de vérité générale est également celui que l'on retrouve dans les proverbes :
les bons comptes font les bons amis.
et dans les fables :
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
3) des actions passées que l'on veut faire revivre
Dans un texte au passé, on peut rencontrer un verbe au présent de narration ce qui rend le récit plus vivant. Ce procédé est souvent employé par les journalistes pour rendre l'article plus proche du lecteur. On appelle cela le présent journalistique.
Le pic était juste au dessus de sa tête, et elle ne l'avait pas vu qu'après avoir pas mal regardé de côtés et d'autres. Suivant ses pensées, la sage Élise se met à pleurer.
L'emploi du présent traduit mieux que le passé simple la soudaineté de la réaction de la jeune fille.
4) le passé proche ou le futur proche
L'imparfait du subjonctif
L'imparfait du subjonctif ne s'emploie plus qu'à l'écrit. On ne le trouve jamais à l'oral. Pourtant, si on se réfère aux règles de concordance des temps, il retrouve un grand rôle dans la grammaire française.
En théorie, lorsque la principale est au passé ou au conditionnel, il faut répercuter cette marque du temps dans la subordonnée. On utilise alors soit l'imparfait soit le plus-que-parfait du subjonctif.
- il faudrait qu'il vînt demain.
- il faudrait pour cela qu'il fût venu plus tôt.
- il fallait qu'il vînt demain.
- il fallait pour cela qu'il fût venu plus tôt.
Les deux phrases ci-dessus sont grammaticalement complètement exactes mais on se rend bien vite compte que plus personne ne s'exprime comme cela. On préfère ne pas respecter la concordance des temps et l'on dit :
- il faudrait qu'il vienne demain.
- il faudrait pour cela qu'il soit venu plus tôt.
À l'écrit, on retrouve cependant encore l'emploi du subjonctif imparfait à toutes les personnes pour les auxiliaires avoir et être et seulement à la troisième personne du singulier pour les autres verbes.
- Il avait agi ainsi pour que nous eussions le temps de riposter.
(avoir, toutes les personnes)
- Il nous prévint pour que vous fussiez en état d'agir.
(être, toutes les personnes)
- Je le prévins pour qu'il sût à quoi s'en tenir.
(autres, 3e personne du singulier uniquement)
Pour les autres personnes, on préfère finalement changer la phrase afin de ne pas alourdir la phrase.
- Il désirait que vous arrivassiez le plus vite possible.
(correct mais personne ne l'écrit)
- Il désirait que vous arriviez le plus vite possible.
(incorrect et mal admis dans la langue surveillée)
- Il désirait vous voir arriver le plus vite possible.
(tout à fait correct, on contourne le subjonctif)
Le participe présent et l'adjectif verbal
Attention à bien faire la différence entre le participe présent et l'adjectif verbal. Leur orthographe ne suit pas les mêmes règles. Le participe présent est toujours invariable et il exprime une action : des fillettes tremblant de peur.
Quant à l'adjectif verbal, il indique toujours un état et suit les règles d'accord de l'adjectif : des fillettes tremblantes.
La ponctuation
La ponctuation permet de lire et de comprendre un texte. Sans elle, il serait impossible de suivre un dialogue ou une conversation. Comment sans elle savoir qui parle ?
Lorsque l'on parle, le ton de la voix monte et descend tout le temps. À l'écrit, les signes de ponctuations indiquent les montées, les descentes et les pauses de la voix.
De même un signe de ponctuation remplacé par un autre peut changer le sens de la phrase du tout au tout.
leconjugueur.com
Ps : j'espère qu'avec ça j'ai battu le record du post le plus long ?? !! ... et puis de toute façon y a pas de neige, alors autant mettre à profit une partie de son temps libre ...
inscrit le 9/2/04
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