Voici les prévisions saisonnières réalisées par mes soins pour le prochain hiver de décembre à mars d’après les renseignements issus du Centre Européen de Prévision et des services de la météorologie canadienne et suisse. Cette synthèse est le fruit de réflexions personnelles, la manière dont je vois cet hiver avec une confiance moyenne pour novembre mais assez satisfaisante pour la suite
Rappel : le dernier hiver avait été prévu sec et doux, la sécheresse s’est très nettement vérifiée avec des records dans les Alpes du nord et le sud du massif central. Pour les températures, l’hiver fut normal entre des excès de douceur comme en décembre et des excès de froid comme en février
Le dernier été : sécheresse prédominante, températures moyennes supérieures de 1° par rapport aux normales climatiques 1971-2000
Depuis le printemps 2001, nous n’avons toujours pas enregistré de flux rapide d’ouest durable avec des précipitations significatives. Les conditions anticycloniques sont prédominantes et cette situation devient inquiétante pour les ressources en eau. Le prochain hiver ne devrait pas échapper à cette règle, il s’annonce d’or et déjà frais voir froid mais très sec. Il ne faut donc pas s’attendre à de la neige en grande quantité mais plutôt un très faible manteau qui persistera une grande partie de la saison rongé par l’insolation. Les canons neige ne pourront pas tourner régulièrement en raison du manque d’eau.
En effet, la France, comme ces derniers mois, sera sous l’influence d’un pont anticyclonique coupant le flux océanique, les vents seront donc de nord est et apporteront des températures froides des le moins de décembre. Les précipitations arriveront par des flux méridiens en début d’hiver, le mois de novembre sera particulièrement à surveiller dans les Alpes du sud. La cellule anticyclonique fera du yoyo d’ouest en est, ses faibles régressions vers l’ouest laisseront durant l’hiver, place à des fines perturbations déboulant du nord.
Codes :
En dessous des normales -
Conformes aux normales +-
Supérieurs aux normales +
ALPES DU NORD
Il est possible que ce prochain hiver ressemble à celui de 1992 où la neige sur laquelle on skiait en mars était tombée en novembre. En effet, le milieu d’automne devrait être caractérisé par le passage de plusieurs fronts successifs dans un flux de nord ouest apportant de la neige à basse altitude dès la première décade de novembre. Si de faibles précipitations sont à craindre vers la première décade de décembre, l’anticyclone à caractère continental devrait vite prendre ses marques. Les températures déjà froides sur la Russie devraient nous influencer une grande partie de l’hiver avec dès la fin décembre des températures froides même en plaine. En montagne, la couche d’inversion freinera la baise du mercure. Selon le CPE, un recul des hautes pressions est toujours possible faisant débouler des chutes de neige faibles mais très vite les pressions reprendront le dessus. En mars la situation évoluera avec une hausse du mercure qui redeviendra plus conforme aux normales.
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : --
Températures : -
Insolation : ++
ALPES DU SUD
Les circulations méridiennes de début novembre pourraient être profitables aux Alpes du sud. Les premières semaines de septembre ont montré que les phénomènes cévenols étaient toujours d’actualité. Je mise sur de fortes précipitations au cours du mois de novembre dans une ambiance de plus en plus fraîche. Résultat, la neige d’abord vers la haute montagne recouvrira les Préalpes de Grasse en fin de mois. Dès le mois de décembre, les hautes pressions seront imposantes et peu de précipitations sont à prévoir jusqu’au printemps. Notons que la sécheresse hivernale est quelque chose de typique de paysage méditerranéen où les pluies se manifestent plus en automne. Toutefois, avec cette influence continental, nous devrions avoir un net dégradé de températures de la côte vers le Queyras où il pourra faire très froid.
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : +-
Températures : -
Insolation : +-
MASSIF CENTRAL
Comme je l’ai mentionné plus haut, les précipitations du début d’hiver ainsi que celles qui se manifesteront pendant l’hiver pourraient se manifester sur un axe méridien de nord vers le sud. Par conséquent, le massif central devrait être coupé en deux avec des précipitations sous formes de neige plus abondantes sur le Puy de Dôme et la Loire avec des valeurs nettement plus faibles au sud du Cantal et de la Lozère. Les premières neiges sont à envisager dès la fin du mois de novembre sur le Sancy avec des perturbations de faibles activités allant mourir sur les Alpes. Le Cantal aura la chance de rester souvent à l’écart des pluies. Néanmoins, les précipitations méditerranéennes de novembre peuvent toujours déborder sur l’Aigoual et la Lozère. Les températures se rafraîchiront également des le mois de décembre avant de retrouver des valeurs plus agréables en mars.
En moyenne de novembre à mars
NORD
Précipitations : +-
Températures : -
Insolation : +-
SUD
Précipitations : -
Températures : -
Insolation : +
PYRENEES
Les Pyrénées pourraient être les lauréates de l’hiver 2005/2006. En effet, les simulations proposées sont propices à des chutes de neige plus que honorables. Les précipitations méditerranéennes de l’automne auront à coeur de déborder sur Jusqu’aux Pyrénées centrales déversant un peu de neige courant novembre. Ensuite, le flux de nord ponctuel perturbé de décembre est une situation idéale pour la constitution du manteau neigeux. Personnellement, je mise sur un bon enneigement cette année sur les Pyrénées d’ouest en est. Avec une situation des températures comparable à celle des autres massifs, c’est à dire fraîches voir froide dès la mi décembre
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : +-
Températures : -
Insolation : +-
VOSGES JURA
Ces massifs sont aux avants postes pour subir l’influence des hautes pressions continentales. Il faudra se couvrir dès le mois de décembre car les températures risquent d’être bien basses, les sommets les plus hauts étant en dessous de l’altitude maximale de la couche de mélange en cours de journée, le gradient peut alors être très fort. Je ne lance aucune estimation des températures, mais des surprises sont à prévoir. Côté, précipitations, il faudra compter sur les précipitations de novembre et parfois un flux temporaire de nord au cours de l’hiver.
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : -
Températures : --
Insolation : +
CONCLUSION
A l’échelle des 10 dernières années l’hiver s’annonce froid, mais à l’échelle des 50 dernières années il ne devrait rien y avoir d’exceptionnel tout comme l’hiver dernier. Leroy Ladurie souligne que lors des deux précédents siècles, la Loire observait des morceaux de glace près d’un hiver sur 5 donc, pas de quoi s’affoler. L’homme est de plus en plus vulnérable mais la Terre n’est pas aussi folle que lui.
Les hivers froids sont régulièrement secs, pour avoir un hiver enneigé en montagne il est préférable d’avoir un flux d’ouest à nord-ouest avec de grosses chutent de neige vers 1000 m, comme ce fut le cas en 1999 où à la fin 1989. Les amateurs de ski, préfèrent le froid , mais il faut mieux du doux et humide afin d’avoir de la neige en moyenne montagne que de froid sec avec de la neige nul part. la sécheresse devrait être le fait marquant par sa continuité durant le prochain hiver qui ne devrait pas faire d’heure supplémentaires dès le mois de mars du coté des températures.
Na pas oublier que jusqu'au 22 septembre c'est la semaine de la mobilité
Rappel : le dernier hiver avait été prévu sec et doux, la sécheresse s’est très nettement vérifiée avec des records dans les Alpes du nord et le sud du massif central. Pour les températures, l’hiver fut normal entre des excès de douceur comme en décembre et des excès de froid comme en février
Le dernier été : sécheresse prédominante, températures moyennes supérieures de 1° par rapport aux normales climatiques 1971-2000
Depuis le printemps 2001, nous n’avons toujours pas enregistré de flux rapide d’ouest durable avec des précipitations significatives. Les conditions anticycloniques sont prédominantes et cette situation devient inquiétante pour les ressources en eau. Le prochain hiver ne devrait pas échapper à cette règle, il s’annonce d’or et déjà frais voir froid mais très sec. Il ne faut donc pas s’attendre à de la neige en grande quantité mais plutôt un très faible manteau qui persistera une grande partie de la saison rongé par l’insolation. Les canons neige ne pourront pas tourner régulièrement en raison du manque d’eau.
En effet, la France, comme ces derniers mois, sera sous l’influence d’un pont anticyclonique coupant le flux océanique, les vents seront donc de nord est et apporteront des températures froides des le moins de décembre. Les précipitations arriveront par des flux méridiens en début d’hiver, le mois de novembre sera particulièrement à surveiller dans les Alpes du sud. La cellule anticyclonique fera du yoyo d’ouest en est, ses faibles régressions vers l’ouest laisseront durant l’hiver, place à des fines perturbations déboulant du nord.
Codes :
En dessous des normales -
Conformes aux normales +-
Supérieurs aux normales +
ALPES DU NORD
Il est possible que ce prochain hiver ressemble à celui de 1992 où la neige sur laquelle on skiait en mars était tombée en novembre. En effet, le milieu d’automne devrait être caractérisé par le passage de plusieurs fronts successifs dans un flux de nord ouest apportant de la neige à basse altitude dès la première décade de novembre. Si de faibles précipitations sont à craindre vers la première décade de décembre, l’anticyclone à caractère continental devrait vite prendre ses marques. Les températures déjà froides sur la Russie devraient nous influencer une grande partie de l’hiver avec dès la fin décembre des températures froides même en plaine. En montagne, la couche d’inversion freinera la baise du mercure. Selon le CPE, un recul des hautes pressions est toujours possible faisant débouler des chutes de neige faibles mais très vite les pressions reprendront le dessus. En mars la situation évoluera avec une hausse du mercure qui redeviendra plus conforme aux normales.
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : --
Températures : -
Insolation : ++
ALPES DU SUD
Les circulations méridiennes de début novembre pourraient être profitables aux Alpes du sud. Les premières semaines de septembre ont montré que les phénomènes cévenols étaient toujours d’actualité. Je mise sur de fortes précipitations au cours du mois de novembre dans une ambiance de plus en plus fraîche. Résultat, la neige d’abord vers la haute montagne recouvrira les Préalpes de Grasse en fin de mois. Dès le mois de décembre, les hautes pressions seront imposantes et peu de précipitations sont à prévoir jusqu’au printemps. Notons que la sécheresse hivernale est quelque chose de typique de paysage méditerranéen où les pluies se manifestent plus en automne. Toutefois, avec cette influence continental, nous devrions avoir un net dégradé de températures de la côte vers le Queyras où il pourra faire très froid.
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : +-
Températures : -
Insolation : +-
MASSIF CENTRAL
Comme je l’ai mentionné plus haut, les précipitations du début d’hiver ainsi que celles qui se manifesteront pendant l’hiver pourraient se manifester sur un axe méridien de nord vers le sud. Par conséquent, le massif central devrait être coupé en deux avec des précipitations sous formes de neige plus abondantes sur le Puy de Dôme et la Loire avec des valeurs nettement plus faibles au sud du Cantal et de la Lozère. Les premières neiges sont à envisager dès la fin du mois de novembre sur le Sancy avec des perturbations de faibles activités allant mourir sur les Alpes. Le Cantal aura la chance de rester souvent à l’écart des pluies. Néanmoins, les précipitations méditerranéennes de novembre peuvent toujours déborder sur l’Aigoual et la Lozère. Les températures se rafraîchiront également des le mois de décembre avant de retrouver des valeurs plus agréables en mars.
En moyenne de novembre à mars
NORD
Précipitations : +-
Températures : -
Insolation : +-
SUD
Précipitations : -
Températures : -
Insolation : +
PYRENEES
Les Pyrénées pourraient être les lauréates de l’hiver 2005/2006. En effet, les simulations proposées sont propices à des chutes de neige plus que honorables. Les précipitations méditerranéennes de l’automne auront à coeur de déborder sur Jusqu’aux Pyrénées centrales déversant un peu de neige courant novembre. Ensuite, le flux de nord ponctuel perturbé de décembre est une situation idéale pour la constitution du manteau neigeux. Personnellement, je mise sur un bon enneigement cette année sur les Pyrénées d’ouest en est. Avec une situation des températures comparable à celle des autres massifs, c’est à dire fraîches voir froide dès la mi décembre
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : +-
Températures : -
Insolation : +-
VOSGES JURA
Ces massifs sont aux avants postes pour subir l’influence des hautes pressions continentales. Il faudra se couvrir dès le mois de décembre car les températures risquent d’être bien basses, les sommets les plus hauts étant en dessous de l’altitude maximale de la couche de mélange en cours de journée, le gradient peut alors être très fort. Je ne lance aucune estimation des températures, mais des surprises sont à prévoir. Côté, précipitations, il faudra compter sur les précipitations de novembre et parfois un flux temporaire de nord au cours de l’hiver.
En moyenne de novembre à mars
Précipitations : -
Températures : --
Insolation : +
CONCLUSION
A l’échelle des 10 dernières années l’hiver s’annonce froid, mais à l’échelle des 50 dernières années il ne devrait rien y avoir d’exceptionnel tout comme l’hiver dernier. Leroy Ladurie souligne que lors des deux précédents siècles, la Loire observait des morceaux de glace près d’un hiver sur 5 donc, pas de quoi s’affoler. L’homme est de plus en plus vulnérable mais la Terre n’est pas aussi folle que lui.
Les hivers froids sont régulièrement secs, pour avoir un hiver enneigé en montagne il est préférable d’avoir un flux d’ouest à nord-ouest avec de grosses chutent de neige vers 1000 m, comme ce fut le cas en 1999 où à la fin 1989. Les amateurs de ski, préfèrent le froid , mais il faut mieux du doux et humide afin d’avoir de la neige en moyenne montagne que de froid sec avec de la neige nul part. la sécheresse devrait être le fait marquant par sa continuité durant le prochain hiver qui ne devrait pas faire d’heure supplémentaires dès le mois de mars du coté des températures.
Na pas oublier que jusqu'au 22 septembre c'est la semaine de la mobilité
inscrit le 20/09/02
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